Gaston Marcotte

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Gaston Marcotte
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Chelmsford (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
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Gaston Marcotte, né le à Chelmsford (Ontario) et mort le à Québec, est un professeur québécois. Il enseigne l'éducation physique à l'Université d'Ottawa, à l'Université de Montréal et à l'Université Laval.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Chelmsford[1], aujourd'hui inclus dans le Grand Sudbury en Ontario, Gaston Marcotte fonde et préside plusieurs associations telles l'Association canadienne des instructeurs de hockey, la Fédération du hockey amateur du Québec et la Confédération des sports du Québec. Il est le premier directeur du Pavillon de l'éducation physique et des sports de l'Université Laval. Il est également le fondateur et président, à partir de 2001, du Mouvement Humanisation qui s'est doté d'une structure administrative en 2004.

Jeunesse, formations et réalisations[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille franco-ontarienne, Gaston Marcotte développe une passion pour le hockey sur glace. Au cours des années 1950, il joue pour les Spitfires de Windsor de la Ligue de hockey de l'Ontario[2]. Par la suite, il joint les rangs des Reds de Trois-Rivières au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec[2].

De 1961 à 1963, il dirige l'équipe de hockey de l'Université d'Ottawa[2] où il obtient un baccalauréat en éducation physique[1]. Il obtient par la suite une maîtrise es science de l'Université de l'Illinois et un doctorat en éducation à l'Université du Michigan[1]. Il œuvre par la suite comme professeur d'université à Ottawa, Montréal et Québec.

En 1970, il est nommé administrateur de l'année dans le sport amateur[2]. L'année suivante, il devient membre de la Fédération québécoise de hockey sur glace[2]. Il devient aussi le premier président du Pavillon d'éducation physique et des sports de l'Université Laval[3].

Parallèlement, il devient fondateur et rédacteur en chef de la revue Hockey-Québec et est nommé président de la 1re Confédération des sports du Québec. En 1991, il devient le premier membre du Temple de la renommée du hockey québécois[2]. L'année suivante, il reçoit le prix d'honneur Gordon J. Duckes de l'Association canadienne de hockey pour sa contribution au progrès du hockey au Canada[2].

En 2000, à l'âge de 66 ans, il prend sa retraite de l'enseignement[2], mais demeure à ce jour (2019), professeur associé à l'Université Laval.

En 2005, il publie Le scandale de l'école confessionnelle.

En 2006, il publie le Manifeste du Mouvement Humanisation[4]. La même année, le Mouvement Humanisation organise son premier colloque le au pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval[5].

En 2007, il participe au 2e Colloque du Mouvement Humanisation qui a pour thème L'urgence d'une éducation humanisante.

En 2008, il participe au 3e Colloque du Mouvement Humanisation qui a pour thème Le bonheur, finalité ultime de l'éducation?.

En 2009, il réalise une brochure Le droit de l'enfant à une éducation humanisante destinée à l'ONU dans le cadre du 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. Il participe aussi au 4e Colloque du Mouvement Humanisation qui a pour thème Refonder l'éducation pour refonder le monde. En novembre de la même année, il est panelliste pour la chair publique Droits des enfants et éducation à l'Université Laval.

En 2010, il participe au 5e Colloque du Mouvement Humanisation qui a pour thème Quelle éthique pour la jeunesse?.

En 2011, il est panelliste pour la chair publique Dignité humaine, justice et éducation à l'Université Laval.

En 2015, il publie Fondements de la dignité humaine et de cinq nouveaux droits.

Le , il meurt à Québec auprès de ses quatre enfants[6].

Militantisme[modifier | modifier le code]

Pour une réelle séparation des pouvoirs religieux et des pouvoirs étatiques laïques, Gaston Marcotte dénonce le lobbyisme religieux dans l'éducation en général et dans le cadre du cours d'éthique et culture religieuse en particulier[7],[8],[9]. Il se bat depuis la création du Mouvement Humanisation pour faire respecter le droit des enfants et des adolescents à une éducation et à une éthique humanisantes. Il s'exprime dans plusieurs journaux du Québec et via des capsules YouTube disponibles sur Internet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gaston Marcotte, « Les Fondements du Droit de Mourir avec Dignité », Assemblée nationale du Québec,
  2. a b c d e f g et h Michel Bélanger, « LES SPORTS - Gaston Marcotte accroche ses patins », Au fil des événements,
  3. « Gaston Marcotte est nommé directeur du Centre d'éducation physique de Laval », Le Soleil,‎ , p. 28
  4. Gaston Marcotte, Manifeste du mouvement humanisation : un sens et une direction pour l'humanité, Éditions Humanisation, , 191 p. (présentation en ligne)
  5. Renée Larochelle, « Humanisation 101 », Au fil des événements,
  6. Centre national de crémation, « Avis de décès »,
  7. Gaston Marcotte et Catherine Laflamme, « Les contradictions d'une école confessionnelle »,
  8. Gaston Marcotte, « Un jugement qui ne règle rien », Le Soleil,
  9. Gaston Marcotte, « La culture religieuse avec l’histoire », Le Devoir,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]