Gourcy (département)

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Gourcy
Administration
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
Région Nord
Province Zondoma
Statut Département
Commune urbaine
(chef-lieu de province)
Subdivisions 5 secteurs urbains et
40 villages
Chef-lieu Gourcy
Conseillers municipaux
Mandat
94
(2012-[1])
Démographie
Population 117 740 hab. (2019[2])
Géographie
Coordonnées 13° 13′ 59″ nord, 2° 23′ 06″ ouest
Divers
Fuseau horaire UTC +0
Indicatif téléphonique +226
Localisation
Localisation de Gourcy
Localisation des départements de la province du Zondoma.
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Gourcy
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte administrative du Burkina Faso
Gourcy

Gourcy est une commune urbaine et l'un des 5 départements de la province du Zondoma, situé dans la région du Nord au Burkina Faso.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et environnement[modifier | modifier le code]

Gourcy possède un climat de type soudanien. La saison pluvieuse dure environ quatre mois. Sa position frontalière avec la province du Sourou fait de Gourcy une ville moins ensoleillée et humide.

L'écosystème est une savane africaine.

Démographie[modifier | modifier le code]

Le département comptait :

  • 117 740 habitants recensés en 2019[2].
  • 81 226 habitants recensés en 2006[3],[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle, alors que les premiers royaumes mossi prospéraient dans la paix, deux frères prétendirent à la succession de leur père, le Naba Nassébiri de Ouagadougou. Koumdoumyé obtint le trône après avoir évincé son frère Yadega. Ce dernier quitta l’Oubritenga et s’installa à Gourcy, entre Yako et Ouahigouya, dans un village samo. De Gourcy, il se lança à la conquête des villages voisins. Ses descendants continuèrent l’extension de ce territoire qui devint le royaume du Yatenga.

Administration[modifier | modifier le code]

Chef-lieu et préfecture[modifier | modifier le code]

Gourcy, la ville chef-lieu du département et de la commune rurale, est également chef-lieu de la province.

Mairie[modifier | modifier le code]

Villages[modifier | modifier le code]

Le département et la commune urbaine de Gourcy est administrativement composé d'une ville chef-lieu homonyme (données de populations consolidées en 2012[1] issues du recensement général de 2006[3]) :

  • Gourcy, également chef-lieu de province, divisée en cinq secteurs urbains totalisant 24 616 habitants :
  • Secteur 1 (2 913 habitants)
  • Secteur 2 (5 282 habitants)
  • Secteur 3 (8 300 habitants)
  • Secteur 4 (5 268 habitants)
  • Secteur 5 (2 853 habitants)

et de quarante villages ruraux (depuis 2012[1]) totalisant 56 610 habitants :

Jumelages et accords de coopération[modifier | modifier le code]

La commune de Gourcy est très active dans le domaine de la coopération internationale.

  • Elle est jumelée depuis 1987 à la commune des Sables-d'Olonne en France.
  • Elle collabore depuis 2005 avec la commune d'Oupeye en Belgique. L’objectif de cette coopération est d'apporter une aide à la mairie de Gourcy dans le processus de décentralisation.

Économie[modifier | modifier le code]

La population de Gourcy vit de l'agriculture, l'élevage, de l'artisanat et du commerce général. Gourcy possède un marché qui réunit plusieurs villages chaque trois jours. Gourcy est un point stratégique en matière d'échange. [5]

Transports[modifier | modifier le code]

Gourcy est relié à Ouahigouya par la Route nationale numéro 02, 47 km. Il est également situé à 130 km de la capitale. Plusieurs moyens de transports terrestres comme les sociétés de transport STAF, TSR, STNF, etc. assurent la la circulation des personnes et des biens.

Santé et éducation[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Gourcy chef-lieu de la région de province du Zondoma, regorge une potentialité touristique. Nous avons les hauts fourneaux de Kindibo à 8km à l'Est de Gourcy dans la province du Zondoma.Ce site est classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 05 juillet 2019. Il y a aussi le parc animalier et le Mausolée Birgui Julien Ouédraogo de Naaba Banogo. Le site d'intronisation des rois du Yatenga est également un lieu sacré.

Situés au Nord du village, les fourneaux sont construits uniquement en banco et admettent chacun  huit tuyères et une ouverture au sommet. Les ouvertures  et les tuyères des deux premiers fourneaux,  bâti au pied d’une colline sont bouchées par une termitière. Quant au troisième situé plus loin des autres, il subit la pression d’un Balanites aegyptiaca qui lui est trop collé.

Les Kibsi ( une ethnie généralement d'origine malienne) seraient à l’origine de la construction des fourneaux de Kindibo, il y a environ 900 ans. Au départ, on pouvait compter plus d’une vingtaine de fourneaux mais plusieurs facteurs (naturels ou humains) ont eu raison de la majorité. Depuis le départ des Kibsi, ce sont les forgerons qui s’en occupent.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Mémorandum sur la détermination du nombre de sièges des conseillers municipaux par villages et par secteurs dans le cadre des élections locales du 2 décembre 2012 » [PDF], sur ceni.bf, Commission électorale nationale indépendante (CENI), Burkina Faso, (consulté le )
  2. a et b « Rapport préliminaire du recensement général de la population et de l'habitat de 2019 » [PDF], sur INSD.bf, Institut national de la statistique et de la démographie, Burkina Faso, (consulté le ).
  3. a et b « Liste des villages du Burkina Faso - Recensement 2006 » [xls], sur site HDX–Open data Burkina Faso (consulté le ).
    « Rapport préliminaire du recensement général de la population et de l'habitat de 2006 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur INSD.bf, Institut national de la statistique et de la démographie, Burkina Faso, .
  4. a et b Le village de Yirtaoré était administrativement rattaché à celui de Lago avant les élections municipales de 2012. Yartoré comptait 950 habitants estimés en 2012, mais comptés dans la population de Lago lors du recensement général de la population de 2006.
  5. Wendwaoga Arsène Nikiema, Moussa Ouédraogo, Windbedma Prisca Ouédraogo et Souleymane Fofana, « Systematic Review of Chemical Compounds with Immunomodulatory Action Isolated from African Medicinal Plants », Molecules, vol. 29, no 9,‎ , p. 2010 (ISSN 1420-3049, DOI 10.3390/molecules29092010, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]