Hôpital militaire de Gori

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Hôpital militaire de Gori
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Tbilisi State Medical University (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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LEPL Hôpital militaire Giorgi Abramishvili du ministère de la Défense de Géorgie ( géorgien : გიორგი აბრამიშვილის სახელობის საქართველოს თავდაცვის სამინისტროს სამხედრო ჰოსპიტალი), aussi connu comme étant l' Hôpital Militaire Gori (გორის სამხედრო ჰოსპიტალი, goris samkhedro hospitali), est un centre médical opéré par le Ministère de la Défense de Géorgie et est situé dans la ville de Gori. Le centre a été fondé le 15 août 2006, succédant à l'hôpital militaire de l'ère soviétique situé à Tbilissi, la capitale géorgienne[1].

L'hôpital a une capacité de 176 lits, offre des soins médicaux et chirurgicaux généraux ainsi qu'un service d'urgence permanent autant pour le personnel militaire que pour les civils. Environ 25% des patients traités à l'hôpital sont des civils[2]. Il sert également d'hôpital d'enseignement pour l'Université médicale d'État de Tbilissi[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La capacité de l'hôpital à répondre à des événements faisant de nombreuses victimes a été mise à l'épreuve en août 2008 durant la guerre contre la Russie. Outre le personnel militaire géorgien, la plupart des civils blessés à Gori ou dans ses environs ont d'abord été emmenés à l'hôpital de Gori pour y être soignés. Le 13 août 2008, vers 2 heures, heure locale, une roquette tirée d'un hélicoptère militaire russe a touché un groupe de membres du personnel médical dans la cour de l'hôpital, tuant un médecin urgentiste, Giorgi Abramishvili, qui avait passé les quatre jours précédents à opérer des personnes blessées durant les hostilités. Human Rights Watch a conclu que l'attaque contre l'hôpital, qui était "clairement marqué d'une croix rouge ", était une " violation grave du droit international humanitaire"[2]. L'hôpital a été nommé en l'honneur d'Abramishvili en août 2013[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Military Hospital », Ministry of Defense of Georgia (consulté le )
  2. a et b Up in Flames: Humanitarian Law Violations and Civilian Victims in the Conflict over South Ossetia, Human Rights Watch, (ISBN 1-56432-428-1, lire en ligne), p. 95
  3. « 1tv.ge » [archive du ], (consulté le )