Hôtel de Béthune-Charost

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Hôtel de Béthune-Charost
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L'hôtel de Béthune-Charost est un hôtel particulier situé à Fontainebleau, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L’édifice est situé dans la rue d'Avon, au sud du centre-ville de Fontainebleau. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un acte daté du fait à la requête de Marthe-Élisabeth de Roye de La Rochefoucault et de Rozey, mineure et déjà veuve de François de Béthune, duc d'Ancenis, seigneur d'Antraigues, capitaine des gardes du corps du roi, indique que les dépendances de l'hôtel de Toulouse, rue Basse (actuelle rue du Château) sont également occupées par les gens de son défunt époux. En 1771, des réparations sont faites pour le passage de l'aqueduc du roi, à l'hôtel de Béthune, sis entre les hôtels de Toulouse et de Rohan. Le , on procède à l'inventaire des meubles dépendant de la succession du marquis de Béthune, mais on n'y trouve que quelques vieux fauteuils et ustensils de cuisine évalués à la somme de 187 livres. L'hôtel est en effet abandonné depuis quelques années ; il est même dû à Hubert Ronssin, maître charpentier, la somme de 266 livres, pour travaux faits en 1777, et à la veuve Dubeau, concierge, plusieurs années « du droit de boues et lanternes » (taxe de balayage et éclairage), par elles avancées. L'inventaire du est fait à la requête d'Antoinette-Louis-Marie Crozat de Thiers, comtesse de Béthune, veuve de Jean-Charles-Casimir-Léon, comte de Béthune, brigadier des armées du roi, liteutenant général de la province d'Artois, gouverneur des ville et citadelle d'Arras, chevalier d'Adélaïde de France[1].

Le 6 frimaire an II (), on procède à la vente de la maison « ci-devant dite hôtel de Béthune-Charost », située rue d'Avon, ci-devant possédée par l'émigré Béthune-Charost, contenant en superficie, compris cour et jardin, 440 toisespieds. Le , le propriétaire Fontaine vend l'hôtel à Fouquet « tenant au château d'eau d'un bout ; à M. Thomas d'un long ». Le , la veuve de ce dernier revend à son tour pour le même prix la propriété au compte de Mory de Neuflieux, ancien inspecteur des Forêts de la Couronne[2]. Surtout, entre 1852 et 1855 ou 1856, c'est dans cet immeuble qu'est installée la sous-préfecture de Fontainebleau qui voit alors la succession des sous-préfets Juteau (à partir du ) et Guibourg (à partir du )[2],[3]. Vers 1901, elle passe aux mains par la baronne d'Arcy, née de Larminat. Parmi les autres propriétaires, on cite : Prinet, Louvet, Bonnissant, Poussaint, Gillet, Caly, Simon Thomas, Leclercq, Viéville, Bardonnet des Martels, Salmon et Houzeau, veuve Vallée[2].

Structure[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. L'Abeille 1901, col. 4.
  2. a b et c L'Abeille 1901, col. 5.
  3. « Les sous-préfets de Fontainebleau », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 57, no 6,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Herbet 1912] Félix Herbet (préf. Gaston Sénéchal), L'Ancien Fontainebleau : Histoire de la ville, rues, maisons, habitants au XVIIe siècle, Fontainebleau, Bourges, , 537 p. (lire en ligne), « Rue des Chambleaux », p. 331-340Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [L'Abeille 1901] « L'hôtel de Béthune-Charost », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 67, no 4,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]