Hakapik
Le hakapik est une arme employée pour la chasse aux phoques. Selon une définition encyclopédique du linguiste Gabriel Martin, le hakapik est « un instrument d’assommement […] constitué d’une hampe au bout de laquelle est fixée une virole pourvue d’une pointe métallique fléchie et d’une projection mornée[1]. »
Le hakapik est un outil de chasse polyvalent : une lourde massue en bois, dotée d'une tête de marteau (utilisée pour écraser le crâne d'un phoque) et d'un crochet (utilisé pour traîner la carcasse) à son extrémité. Le hakapik est privilégié par les chasseurs de phoques car il leur permet de tuer le phoque sans endommager la peau. « Sur le site gouvernemental qui encadre la délivrance de permis, on dit que les coups du hakapik doivent fracasser les deux hémisphères pour être conformes à des normes de mise à mort « humaine ». »[2] Comparé avec le gourdin, l'hakapik est considéré plus adapté[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gabriel Martin, « Lumières sur un laissé-pour-compte : le terme hakapik », L’Actualité langagière (Bureau de la traduction du Canada), vol. 10, no 1, , p. 26-27 (lire en ligne)
- Marc Séguin, « Esquisses: Le hakapik », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Public Services and Procurement Canada Government of Canada, « Information archivée dans le Web », sur publications.gc.ca (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :