Heinz Roch

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Heinz Roch
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Condamné pour

Heinz Roch ( à Essen à Trondheim) est un SS-Oberführer allemand et Höhere SS- und Polizeiführer pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'ouvrier, Heinz Roch naît à Essen le . Il fait des études commerciales puis travaille comme agriculteur, meunier, laborantin, boucher... Il s’inscrit au NSDAP en 1922, et en 1923 est arrêté par les Français pour sabotage, lors de l’occupation de la Ruhr. Amnistié, il adhère au « Frontbann (de) », un mouvement d’extrême droite formé par Röhm alors que le NSDAP est interdit[1].

Il réintègre le parti en 1926 et s’engage dans la SA. Professionnellement, il devient vendeur d’autos entre 1928 et 1931.

En 1930, il entre dans la SS, dirige diverses unités locales et devient membre du Landtag de Prusse (5e législature) en 1933 jusqu'à sa dissolution[2].

En 1936, il est promu SS-Oberführer. En 1939, il s’engage dans la division « Totenkopf » et participe à la campagne de France. En , il fait partie du commandement suprême de la police et des SS « Russland Mitte », il s’occupe des opérations de sécurité le long de la ligne frontière de la Pologne. En , il est nommé HSSPf de la région de Simferopol et y reste jusqu'à . Il y opère des actions contre les partisans, Juifs et communistes. Après la reconquête de Simferopol par les Soviétiques, il est nommé HSSPf dans la région de Bialystok. En , il est HSSPf dans le nord de la Norvège, où il reste jusqu’à la fin de la guerre[3].

Pour ne pas être capturé par les Alliés, il se suicide le [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biografie von Heinz Roch »
  2. Heinz Roch dans la Base de données, le député du reichstag
  3. Cf.
  4. Ernst Klee: Le Portail au Troisième Reich, Frankfurt am Main, 2007, p. 501.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]