Hualcán
| Hualcán | ||
 Vue de la face nord-est. | ||
| Géographie | ||
|---|---|---|
| Altitude | 6 125 m | |
| Massif | Cordillère Blanche (cordillère Occidentale, Andes) | |
| Coordonnées | 9° 12′ 11″ sud, 77° 31′ 05″ ouest | |
| Administration | ||
| Pays |  Pérou |
|
| Région | Ancash | |
| Provinces | Carhuaz, Asunción | |
| Ascension | ||
| Première | début août 1939 par S. Rohrer et K. Schmid[1] | |
| Voie la plus facile | Arête Sud-ouest | |
| Géolocalisation sur la carte : Pérou
| ||
modifier  |
||
Le Hualcán (du quechua : wallqa = « collier »)[2] est une montagne de la cordillère Blanche dans les Andes centrales au Pérou. Elle s'élève à une altitude de 6 125 mètres. Le Hualcán est situé dans la région d'Ancash à la limite entre les provinces d'Asunción et de Carhuaz.
Géographie[modifier | modifier le code]
La montagne fait partie du massif de la Nevado Copa, dans la partie centrale de la cordillère Blanche. Vu de l'ouest, le Hualcán a la forme d'un grand plateau enneigé et, de son côté est, il se présente comme un grand cercle formé d'énormes murs. La montagne a deux sommets de plus de 6 000 m, le Hualcán ouest (6 104 m) et le sommet principal (6 125 m), séparés par une large crête qui n'est pas particulièrement difficile à gravir.
Histoire[modifier | modifier le code]
Ascension[modifier | modifier le code]
La première ascension de la montagne a eu lieu en août 1939. Elle est réalisée par Siegfried Rohrer et Karl Schmid. Les deux alpinistes allemands atteignent le sommet principal par la face sud, puis traversent la crête et atteignent le sommet ouest[3].
Menaces et prévention[modifier | modifier le code]
La crue de Carhuaz de 2010 est générée par le détachement de blocs de glace sur le sommet ouest et leur chute dans la lagune glaciaire 513. Elle provoque une importante vague et fait déborder le barrage morainique. Elle a légèrement affecté les villages d'Acopampa, Pariacaca, Hualcán et Obraje dans le bassin du río Chucchun[4],[5]. En 2013, l'Unité de glaciologie de l'Autoridad Nacional del Agua (ANA) installe le premier système d'alerte précoce dans la lagune sous la neige pour éviter une tragédie majeure à l'avenir[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) Juanjo Tomé, Escaladas en los Andes : Guía de la Cordillera Blanca, Madrid, Desnivel ediciones, (ISBN 84-89969-43-4), p. 151
- (es) Félix Julca Guerrero, Quechua Ancashino : Una mirada actual, Lima, Fondo Editorial del Pedagógico San Marcos, Care Perú, , 430 p. (ISBN 978-612-45425-4-1), p. 397
- (en) John Ricker, Yuraq Janka : A Guide to the Peruvian Andes, American Alpine Club, (ISBN 978-0-930410-05-6), p. 90
- (es) Patricio Valderrama et Oscar Vilca, « Dinámica del aluvión de la laguna 513, Cordillera Blanca, Áncash Perú », XV Congreso Peruano de Geología. Resúmenes Extendidos, Cusco, , p. 336-341 (lire en ligne)
- (es) Patricio Valderrama et Oscar Vilca, « Dinámicas e implicancias del aluvión de la laguna 513, Cordillera Blanca, Áncash Perú », Revista de la Asociación Geológica Argentina, Cusco, vol. 69, , p. 400-406 (lire en ligne)
- (es) Efraín Rosales, « En Carhuaz se instaló el primer sistema de alerta temprana ante un aluvión », El Comercio, 6 juille 2013 (lire en ligne)
