Huit préludes
Huit préludes | |
Genre | Prélude |
---|---|
Nb. de mouvements | 8 |
Musique | Olivier Messiaen |
Effectif | piano seul |
Durée approximative | environ 30 min |
Dates de composition | 1928-1929 |
Dédicataire | Henriette Puig-Roget |
Création | Salle Érard |
Interprètes | Henriette Roget |
modifier |
Huit préludes est une œuvre pour piano d'Olivier Messiaen composée de 1928 à 1929. C'est une composition de jeunesse (le musicien a vingt ans) que Messiaen considérait comme sa première œuvre valable. Les titres, selon l'auteur, cachent des études de couleurs basées sur sept modes harmoniques à transpositions limitées.
Création[modifier | modifier le code]
La première audition privée eut lieu le par Henriette Roget, à qui la pièce est dédiée[1].
Bernadette Alexandre-Georges en donne la première exécution publique le salle Érard à Paris, Société Nationale, salle Érard[1].
Parties[modifier | modifier le code]
Olivier Messiaen donne des indications sur les couleurs de chaque Prélude.
- 1 La colombe : Orangé, veiné de violet
- 2 Chant d'extase dans un paysage triste : Gris, mauve, bleu de Prusse, pour le début et la fin ; le milieu est diamanté, argenté.
- 3 Le nombre léger : Orangé, veiné de violet
- 4 Instants défunts : Gris velouté, reflets mauves et verts
- 5 Les sons impalpables du rêve : Polymodal, superposant un mode bleu-orange en ostinato et cascades d'accords, à un mode violet pourpre traité en timbre cuivré ; l'écriture pianistique est sophistiquée : triples notes, traits en accords, canon par mouvement contraire, mains croisées, staccatos divers, louré cuivré, effets de pierreries.
- 6 Cloches d'angoisse et larmes d'adieu : Les cloches mélangent des quantités de modes ; le houm (résultante grave), et tous les harmoniques supérieurs des cloches, se résolvent en vibrations lumineuses ; l'adieu est pourpre, orangé, violet.
- 7 Plainte calme : Gris velouté, reflets mauves et verts
- 8 Un reflet dans le vent : La petite tempête qui ouvre et conclut la pièce alterne l'orangé veiné de vert avec quelques taches noires ; le développement central est plus lumineux ; le second thème, très mélodique, enrobé d'arpèges sinueux, est bleu orange pour la première présentation, vert orange pour la deuxième présentation. Couleurs dominantes de toute l'œuvre : violet, orangé, pourpre.
Discographie[modifier | modifier le code]
- Yvonne Loriod, Petites esquisses d'oiseaux, Huit Préludes, Quatre études de rythme, 1968 (Erato 2292-45505-2/V ECD 71589)
- Michel Béroff, Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus et Préludes, 1970 (EMI)
Références[modifier | modifier le code]
- « Huit préludes (1928 -1929) », sur brahms.ircam.fr (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :