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Jacques de Caud

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Jacques de Caud
Jacques de Caud

Surnom chevalier de Caud
Nom de naissance Jacques-Louis-René Caud
Naissance
Rennes
Décès (à 69 ans)
Rennes
Arme Cavalerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17491791
Commandement Fougères et château de Fougères
Faits d'armes Bataille de Saint-Cast
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Famille époux de Lucile de Chateaubriand

Jacques de Caud, né en 1727, mort en 1797, est un officier français. Il s'illustre à la bataille de Saint-Cast, et devient commandant de la ville et du château de Fougères, puis général. Il est également connu pour avoir épousé Lucile de Chateaubriand, la sœur de l'écrivain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques-Louis-René Caud nait à Rennes le . Il est le fils de l'avocat Louis-Julien Caud de Basbourg, et de Jeanne-Rose Baconnière[1].

D'abord avocat comme son père, il entre au régiment d'Egmont comme volontaire en [1]. Il est garde du corps du roi en 1755 et se fait alors appeler « chevalier de Caud »[2], puis devient aide de camp du futur maréchal d'Aubeterre, alors général[1].

Il participe brillamment comme volontaire à la bataille de Saint-Cast en , luttant contre la tentative anglaise de débarquement. Blessé lors de cette affaire, il reçoit une pension des États de Bretagne[1].

Décoré de la croix de chevalier de Saint-Louis en 1762, il a rang de lieutenant-colonel en avril 1779 lorsqu'il prend le commandement du bataillon de Monsieur, gouverneur de Bretagne. Il reçoit en 1782 le commandement de la ville de Fougères et de son château[1].

Il démissionne du corps des gardes en 1788 lors des émeutes de Rennes[2]. Il est ensuite élu capitaine de la garde nationale de Rennes en 1789 et devient maréchal de camp (général) en 1791[1].

C'est le , à 69 ans, qu'il épouse à Rennes Lucile de Chateaubriand, sœur du futur écrivain, qui ne parle de cette union qu'avec réserve et amertume[3]. Jacques de Caud chasse sa femme Lucile quelques semaines après leur mariage[4].

Le « chevalier de Caud » meurt à Rennes au début de l'année suivante, le , sans postérité[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Dictionnaire de biographie française, t. 7, col. 1441.
  2. a et b Kerviler 1895, vol. 8, p. 122.
  3. Dictionnaire de biographie française, t. 7, col. 1442.
  4. Léon Legras, « Lucile de Chateaubriand et les Mémoires d'outre-tombe », Annales de Bretagne, vol. 40, no 1,‎ , p. 101 (DOI 10.3406/abpo.1932.1690, lire en ligne).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Prevost, « Caud (Jacques-Louis-René, chevalier de) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 7, Paris, [détail des éditions] , col. 1441-1442.
  • « Caud puis de Caud », dans René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, t. 8, Rennes, Plihon et Hervé, [détail des éditions] (lire en ligne), p. 122.
  • Frédéric Saulnier, « Lucile de Chateaubriand et M. de Caud, d'après des documents inédits », Revue historique de l'Ouest, 1885, t. I, notices et mémoires, p. 11-28 ; et tiré à part, Vannes, Lafoiye, 1885, 16 p.
  • Albert Cahuet, « La vie conjugale de Lucile de Chateaubriand », dans L'Illustration, .