Joseph Alexis Bailly

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Joseph Alexis Bailly
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
PhiladelphieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Mount Peace Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Formation

Joseph Alexis Bailly né le à Bruxelles[1] et mort le à Philadelphie est un sculpteur américain d'origine française.

Parcours[modifier | modifier le code]

Vue stéréoscopique du George Washington Monument (1869, marbre), érigé devant la façade de l'Independence Hall à Philadelphie.

Fils d’un ébéniste parisien, Bailly entre aux Beaux-Arts de Paris avant d'être incorporé dans un régiment lors de la Révolution de 1848. Durant son service, il agresse un officier supérieur et doit s'enfuir en Angleterre ; là, il suit brièvement les cours du sculpteur Edward Hodges Baily (sans lien de parenté connu). Après une série de voyages qui le mène durant l'année 1850 en Argentine, puis aux États-Unis, il s'installe à Philadelphie.

Ses premières réalisations comprennent la décoration intérieure de l’Academy of Music de Philadelphie (1855-1857), puis l'horloge monumentale du Capitole située dans la Chambre des représentants à Washington (1858).

Deux ensembles en marbre intitulé Paradise Lost et First Prayer (1863-1868) sont conservés àà la Pennsylvania Academy of the Fine Arts.

Dans les années 1870, l’Institut monétaire américain lui passe commande d'une série de Trade dollar, pièces en argent servant aux règlements internationaux.

L’un de ses disciples fut le sculpteur Alexander Milne Calder[2].

Autres œuvres notables[modifier | modifier le code]

Monument à Antonio Guzmán Blanco (1875–1879), Caracas.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Caisses d'Épargne. Comptes abandonnés depuis l'année 1848. Journal Officiel, 30 juin 1878, p. 7254, lire en ligne sur Gallica. L'état-civil de Joseph Alexis Bailly figure dans le Journal général d'affiches n° 1376, déposé aux Archives nationales. Au moment de son dépôt en avril 1847, il demeurait à Paris au 42, rue Saint-André-des-Arts.
  2. Grand-père d'Alexander Calder.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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