Julien Rassam

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Julien Rassam
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Nom de naissance Julien Thomas Henri Langmann
Naissance
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 33 ans)
Paris 4e, France
Profession Acteur
Films notables Albert souffre
L'Accompagnatrice
La Reine Margot
Séries notables Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles (collection télé Tous les garçons et les filles de leur âge)

Julien Rassam — nom de scène de Julien Thomas Henri Langmann[1] — est un acteur français, né à Neuilly-sur-Seine le et mort à Paris 4e le [2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils du réalisateur et producteur Claude Berri et d'Anne-Marie Rassam–qui était d'origine libanaise[3], le frère aîné du producteur et acteur Thomas Langmann[3], le cousin du producteur Dimitri Rassam[3], et le neveu de la monteuse et scénariste Arlette Langmann[4], et des producteurs Jean-Pierre Rassam et Paul Rassam[3].

En 1991, il tient le rôle principal dans Albert souffre, de Bruno Nuytten. L'année suivante, son rôle dans L'Accompagnatrice de Claude Miller lui vaut d'être nommé au César du meilleur espoir masculin[5].

En 1992, il reçoit le prix du jury pour la réalisation de son court métrage Jour de colère au Festival Premiers Plans d'Angers[6].

En 1994, il interprète le rôle du duc d'Alençon dans La Reine Margot, de Patrice Chéreau.

Il était toxicomane[3]. En 1998[7], sous les yeux de sa petite amie de l'époque, Marion Cotillard, il tombe d'une fenêtre du troisième étage de l'hôtel Raphael à Paris[8]. Laissé tétraplégique par sa chute[7], il se donne la mort le [7],[9].

Il repose au cimetière de Montfort-l'Amaury dans la même sépulture que sa mère, Anne-Marie Rassam (née en 1944), qui, elle aussi, s'était défenestrée en 1997, depuis l'appartement de la mère d'Isabelle Adjani[3], et que son oncle Jean-Pierre Rassam, qu'il se serait aussi suicidé par surdose médicamenteuse, en 1985[10].

En 2005, son père Claude Berri écrit et réalise comme « thérapie » L'un reste, l'autre part, un film à consonances autobiographiques, où le personnage principal doit apprendre à vivre avec son fils désormais handicapé (handicap expliqué dans ce film par un accident de moto et non une défenestration)[7].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rassam étant le nom de sa mère, Anne Marie Rassam
  2. « LANGMANN Julien Thomas Henri », sur matchID (consulté le )
  3. a b c d e et f « Les origines libanaises (et torturées) de Thomas Langmann, producteur de "The Artist" » [archive du ] Accès payant, sur L'Orient-Le Jour, .
  4. « Les Rassam, une dynastie de cinéma », sur Les Échos,
  5. a et b « Julien Rassam », sur Académie des César (consulté le )
  6. a et b « Palmarès 1992 Jury - Angers », sur Festival Premiers Plans d'Angers (consulté le )
  7. a b c et d Christophe Carrière, « Les vies de Claude Berri », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Judith Perrignon, « Thomas Langmann, le nouveau nabab » Accès payant, sur Le Monde,
  9. « Julien Rassam », sur Evene (consulté le )
  10. Olivier Seguret, « Critique «Fasciné par Rassam» », sur Libération,

Liens externes[modifier | modifier le code]