Kato Mikeladze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kato Mikeladze
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Kato Mikeladze (1878-1942) est une journaliste et militante féministe géorgienne qui se bat à partir de 1916 pour les droits des femmes.

Elle est la fondatrice de la The Inter-Partial League of Women (La Ligue interpartiale des femmes), la première organisation de suffragettes en Géorgie, et du journal The Voice of Georgian Women.

Biographie[modifier | modifier le code]

Kato Mikeladze naît en 1878 à Koutaïssi. Elle étudie à l'école St. Nino de la ville. Par la suite, elle continue ses études à Moscou et à Bruxelles, en obtenant un diplôme en sciences sociales et politiques[1].

En 1898, déjà engagée comme militante féministe, elle répond aux différentes commentaires sur l'intelligence limitée des femmes dans la revue Kvali. Elle écrit : « Le mouvement [d'émancipation] continuera jusqu'à ce que les causes profondes soient éradiquées. La science montre que les causes des inégalités économiques et politiques ne résultent pas d'une inégalité de capacités ou d'intelligence[réf. nécessaire].

Kato Mikeladze passe plusieurs années à Paris où elle suit les développements de l'implication des femmes dans la politique, notamment la situation au Royaume-Uni et les activités de la National Union of Women's Suffrage Societies et de la Women's Social and Political Union[2].

De retour à Koutaïssi, en 1916, elle essaie d'améliorer la participation des femmes à la politique en fondant la The Inter-Partial League of Women, la première organisation de suffragettes en Géorgie[3].

Elle fonde The Voice of Georgian Women, un journal qui met en avant questions sociales et politiques liées aux femmes de Géorgie[1] et republie des textes féministes de toute l'Europe[3].

Grâce à ses efforts, en 1919, après la première élection démocratique du pays, cinq femmes deviennent membres du parlement géorgien[4].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

En 2013, Women's Fund in Georgia crée le prix Kato Mikeladze pour la défense des droits des femmes[5].

La même année, la militante féministe Tamta Melashvili publie la biographie de Kato Mikeladze intitulée Kato Mikeladze: Unknown Stories of Georgian Feminism[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Maia Barkaia et Alisse Waterston, Gender in Georgia: Feminist Perspectives on Culture, Nation, and History in the South Caucasus, Berghahn Books, , 28– (ISBN 978-1-78533-676-8, lire en ligne)
  2. (en) « Kato Mikeladze | Feminism and Gender Democracy », sur Heinrich-Böll-Stiftung (consulté le )
  3. a et b « On Women's Equality Day: A look back at the fight for votes in CEE », sur Emerging Europe | Intelligence, Community, News, (consulté le )
  4. « Kato Mikeladze - Journalist, public figure », GenderMediator (consulté le )
  5. « Kato Mikeladze Awards Recognizes Women’s Rights Activists », sur Georgia Today on the Web (consulté le )
  6. (en) « Kato Mikeladze: Unknown Stories of Georgian Feminism | Heinrich Böll Stiftung | Tbilisi - South Caucasus Region », sur Heinrich-Böll-Stiftung (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]