Louise Horte

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Louise Horte
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Biographie
Naissance
Décès
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PerpignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eugénie Marie Louise RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Louise Horte, née Eugénie Marie Louise Rouen le à Saint-Féliu-d'Avall (Pyrénées-Orientales) et morte le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est une résistante française[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Louise Horte, après des études de secrétariat à Perpignan, travaille chez un avocat de Perpignan, puis dans une entreprise viticole à Banyuls-sur-Mer et Port-Vendres. Elle y rencontre René Horte et l'épouse à Port-Vendres le . Ce dernier est instituteur à Valmanya en Conflent. Elle s'y installe avec lui et leur fils Jean-Claude naît le [1].

Résistance[modifier | modifier le code]

Alors que René Horte est mobilisé en 1939, Louise Horte prend en charge le secrétariat de la mairie de Valmanya jusqu'à son retour. En février 1941, Abdon Robert Casso, également originaire de Valmanya, crée le réseau de résistance Sainte-Jeanne auquel René et Louise Horte prennent part dès le mois d'avril suivant ; elle y gagne le grade de lieutenant.

Arrestation, internement, déportation[modifier | modifier le code]

Le , la police allemande vient pour arrêter René Horte. S'étant échappé, elle est arrêtée à la place, interrogée puis transférée à Amélie-les-Bains et enfin à Perpignan. Interrogée à chaque fois, elle ne dit rien[1].

Trois mois plus tard elle est déportée au camp de Ravensbrück par le convoi I.126 parti de Paris le , où elle porte le matricule 22 388[2]. Elle s'y lie avec des militantes communistes, ce qui la conduit à adhérer au Parti communiste après la guerre.

Libération et après-guerre[modifier | modifier le code]

Bénéficiant d'un échange de 1000 prisonnières allemandes contre 400 déportées grâce à la Croix-Rouge suisse, elle est de retour chez elle le , avant la fin de la guerre[1]. Elle y retrouve son village, détruit par les allemands en août 1944, et son mari, qui poursuit ses activités dans le maquis puis redevient instituteur après la guerre[3].

Décès[modifier | modifier le code]

René Horte meurt à Perpignan en 1987[3] et Louise Horte en 2008, à Perpignan également[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Louise Horte a reçu les distinctions suivantes[1] :

Son mari René Horte a reçu la médaille de la Résistance française (décret du )[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Étienne Frénay, « Horte (Eugénie, Marie, Louise) née Rouen », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
  • André Balent et Étienne Frénay, « Horte (René, Joseph) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Étienne Frénay, « Horte (Eugénie, Marie, Louise) née Rouen », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
  2. Fondation pour la mémoire de la déportation, « Liste du convoi I.126 parti de Paris le 29 août 1943 » (consulté le )
  3. a et b André Balent et Étienne Frénay, « Horte (René, Joseph) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)
  4. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche René Horte » (consulté le )