Margaret Ashton

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Margaret Ashton
Margaret Ashton en 1909.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
DidsburyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Thomas Ashton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Gair (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Margaret Ashton ( - ) est une suffragiste, femme politique locale, pacifiste et philanthrope britannique. Elle est conseillère municipale de Manchester de 1908 à 1921, première femme élue à cette fonction à Manchester.

Biographie[modifier | modifier le code]

Margaret Ashton naît à Withington le , troisième d'une fratrie de neuf enfants. Elle naît dans une famille unitarienne et libérale, fille d'Elizabeth, dont le père est originaire de Rhode Island, et de Thomas Ashton (en), manufacturier en coton[1]. Son frère aîné, Thomas Ashton (en) est un homme politique. Elle est éduquée à domicile[1].

Elle est candidate aux élections du conseil municipal de Manchester et, en 1908, elle est élue conseillère de la circonscription de Manchester Withington[2]. Elle perd son siège en 1921[1].

Un débat au Free Trade Hall entre suffragistes et anti-suffragistes. Ashton est troisième à partir de la gauche au premier rang.

En tant que membre du comité de santé publique de Manchester et présidente du sous-comité de la maternité et du bien-être de l'enfant, Ashton approuve les cliniques municipales pour les mères et les bébés et promeut le lait gratuit pour les bébés et leurs mères. Elle fonde en 1914 le Manchester Babies Hospital avec Catherine Chisholm.

Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, Ashton fait partie de la minorité internationaliste qui se sépare du National Union of Women's Suffrage Societies et du mouvement suffragiste. Elle est signataire d'une lettre ouverte, Open Christmas Letter, un appel à la paix adressé aux femmes d'Allemagne et d'Autriche, publiée dans Jus Suffragii en [3]. Elle fonde une branche de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté à Manchester[2].

En 1920, la Women's Farm and Garden Union crée un ensemble de petites exploitations en 1920 pour les femmes du Surrey. Les premiers bailleurs de fonds étaient Margaret Ashton qui apporte 5 000 £ et Sydney Renee Courtauld qui apporte 4 000 £[4].

Un comité commémoratif, créé en 1938, finance deux activités :

Son nom et sa photo (ainsi que ceux de 58 femmes partisanes du suffrage féminin) figurent sur le piédestal de la statue de Millicent Fawcett sur Parliament Square, à Londres, dévoilée en 2018[5],[6],[7].

En 2019, Margaret Ashton est l'une des six femmes dont le nom est proposé pour une statue à Manchester[8]. Mais, à l'issue de la consultation, Emmeline Pankhurst lui est préférée[9],[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Peter D. Mohr, « Ashton, Margaret (1856–1937) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire)
  2. a et b (en) « Where I live: Manchester: Who was Margaret Ashton? », sur BBC Manchester,
  3. (en) Jill Liddington, The long road to Greenham: feminism and anti-militarism in Britain since 1820, Londres, Virago, (ISBN 9780860686880, lire en ligne)
  4. (en) Anne Meredith, « From ideals to reality: The women's smallholding colony at Lingfield, 1920–39 », Agricultural History Review, vol. 54,‎ , p. 105–121 (lire en ligne [PDF])
  5. (en) « Historic statue of suffragist leader Millicent Fawcett unveiled in Parliament Square », Gov.uk, (consulté le )
  6. (en) Alexandra Topping, « First statue of a woman in Parliament Square unveiled », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Millicent Fawcett statue unveiling: the women and men whose names will be on the plinth », iNews (consulté le )
  8. (en) Jennifer Williams, « Shortlist of six iconic women revealed for Manchester's first female statue for 100 Years », Manchester Evening News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. « Womanchester Statue Project », sur womanchesterstatue.org, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]