Morse (1899)
Morse | |
Sous-Marin Morse, de Gaston Romazzotti | |
Type | Sous-marin |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Cherbourg |
Quille posée | 13 juin 1897 |
Lancement | 4 juillet 1899 |
Armé | Août 1899 |
Mise en service | 3 mars 1900 |
Statut | Déconstruit |
Équipage | |
Équipage | 1 officier et 8 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 36,5 m |
Maître-bau | 2,76 m |
Port en lourd | 149 t |
Tonnage | 143 t |
Propulsion | 2 moteurs électriques |
Puissance | 284 cv |
Vitesse | -vitesse en plongée 5.5 nœuds
-vitesse en surface 7.25 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 tube lance torpille de 450mm avec 2 torpilles puis en 1900 2 tubes extérieurs Tissier remplacés plus tard par le système Drzewiecki |
Rayon d'action | 100 miles nautique |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Cherbourg |
Indicatif | Q3 |
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Le Morse (Q3) était un sous-marin de la Marine nationale à vapeur, dit « autonome à grand rayon d'action », affecté à la première flottille de sous-marins de la Manche.
Histoire[modifier | modifier le code]
Romazzoti considérait que l’écart entre le Gustave Zédé et le Gymnote était trop important et que plusieurs problèmes de mise au point allaient apparaitre, il proposa donc les plans d’un sous-marin intermédiaire qu'il fait approuver par la Marine le 13 juin 1897.
La construction fut supervisée par Romazzoti, le Morse étant un Gustave Zédé en plus petit il reprit la coque en bronze Roma qui n’était pas peinte ce qui provoqua des problèmes de corrosion des appareils placés à l’extérieur du sous-marin.
Après la sortie du Narval de Laubeuf le Morse ne pouvait tenir la comparaison ; bâtiment trop peu armé, de faible rayon d’action, il resta à Cherbourg de 1900 a 1908 où il servit pour des expérimentations sans que l'on puisse résoudre ces défauts, il fut rayé des listes le 9 mars 1910 avant d’être vendu à Cherbourg en juillet 1911[1]
Carrière[modifier | modifier le code]
Le , en compagnie du sous-marin Silure, il quitte Le Havre, tous deux convoyés par un remorqueur pour se rendre à Cherbourg[2].
Fait marquant[modifier | modifier le code]
Le , il aborde accidentellement la goélette anglaise Greenwich, endommageant son gouvernail et son hélice.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- L'encyclopédie des sous marins français la naissance dune arme nouvelle, édition SPE Barthélémy, , 479 p. (ISBN 2-912838-43-6), p. 63-65
- Le Gaulois 31 août 1902, p. 2
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Nouvelles navales : Nos sous-marins », Le Gaulois, vol. 37e Année, no 9087, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).