Nathanaël Jacob Horning

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nathanaël Jacob Horning
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Activité

Nathanaël Jacob Horning (ou Nathanaël[1] Jacques Horning) est un orfèvre actif à Strasbourg au XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est reçu maître en 1774. On perd sa trace à partir de 1787 : il est déclaré « qu'il a abandonné sa femme et qu'il a déménagé ». Il semble s'être expatrié[2].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Huilier.

Le musée des Arts décoratifs de Strasbourg détient une œuvre de 1774, l'une des premières pièces exécutées par Horning[3].

Il s'agit d'un huilier en argent et verre, dont le plateau à bord mouluré et mouvementé est soutenu par quatre pieds en double volute à enroulement intérieur.
Les porte-flacons ajourés sont constitués de volutes et de coquilles rocailles, qui alternent avec des branchages d'olivier ou rameaux de vigne, permettant ainsi de voir le contenu[4].

La pièce a été montrée dans plusieurs expositions[4], à Paris en 1926 (Orfèvrerie française civile[5]) et en 1948 (Chefs-d'œuvre de l'art alsacien et de l'art lorrain[6]), également à Strasbourg en 1948 (L'Alsace Française 1648-1948[7]).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Parfois Nathaniel dans les ventes aux enchères
  2. Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802), p. 122-123
  3. René Briat, Les objets. Les Arts de la table de la Renaissance au Modern Style, Baschet & Cie, 1968, p. 28
  4. a et b « Huilier », base Joconde [1]
  5. Exposition d'orfèvrerie française civile du XVIe siècle au début du XIXe : 12 avril 1926-12 mai 1926, Musée des arts décoratifs, Palais du Louvre, Pavillon de Marsan, Paris, Musée des arts décoratifs, 1926, 129 p.
  6. Hans Haug (dir.), Chefs-d'œuvre de l'art alsacien et de l'art lorrain, Paris, Musée des Arts décoratifs, 1948, 206 p.
  7. L'Alsace française : 1648-1948 : exposition au château des Rohan, Musée historique, Hôtel de la Société des Amis des arts, Strasbourg, juin-septembre 1948, Strasbourg, Istra, 1948, 110 p.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Véronique Alemany-Dessain, Orfèvrerie française, éd. de l'Illustration, 1988, p. 144, ill. 1 (ISBN 978-2705900359)
  • Compte rendu des Musées de Strasbourg 1923-1926, p. 14, ill. 14
  • Geneviève Haug, « L'orfèvrerie en Alsace des origines au XIXe siècle », Revue d'Alsace, no 110,‎ , p. 123
  • Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
  • Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN 978-2903824914)
  • Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802), p. 122-123

Articles connexes[modifier | modifier le code]