Novellino

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Il Novellino est un recueil de petits récits d'inspiration courtoise ou chevaleresque composés entre 1260 et 1290 écrit par un auteur anonyme de Florence et dont le manuscrit est perdu.

Histoire[modifier | modifier le code]

Titre[modifier | modifier le code]

Le titre Il Novellino est utilisé depuis le XVIe siècle. Le recueil est également connu sous les titres de Libro di novelle e di bel parlar gientile [sic] ou de Cento novelle antiche[1].

Auteur[modifier | modifier le code]

L'auteur du Novellino est anonyme. Il s'agit probablement d'un marchand ou un notaire florentin et gibelin. Les récits, très courts (ils se réduisent parfois à un seul mot d'esprit), mettent en scène des personnages bibliques, des nobles, des philosophes ou encore des souverains comme l'empereur Frédéric II, dont on vante les hauts faits.

Versions[modifier | modifier le code]

Il existe deux versions de ce recueil : la première contient 100 nouvelles (dont La Damigella di Scalot), la seconde en contient 56 supplémentaires, rédigées par un auteur différent[1].

Antérieure à la rédaction du Décaméron (XIVe siècle), l'œuvre rédigée en italien vernaculaire constitue l'un des plus anciens témoignages des débuts de la littérature italienne[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Novellino, les Cent nouvelles antiques, ou le Livre du beau parler gentil, traduit, présenté et enrichi de gloses par Charles-Albert Cingria, Paris : Club des libraires de France, 1955.
  • G. Favati, Il Novellino, Bozzi, Gênes, 1970.
  • A. Conte, présentation par Cesare Segre, Il Novellino, Salerno Editrice, Rome, 2001.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (it) « Novellino », sur treccani.it (consulté le ).
  2. (it) Siro Amedeo Chimenz, « Novellino », sur treccani.it, (consulté le ).