Oliveria Prescott

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Oliveria Prescott
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres
Lindsay Sloper (en), George Alexander MacfarrenVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
About Music, and What It Is Made O A Book for Amateurs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Oliveria Louisa Prescott ( - ) est une compositrice et écrivaine anglaise[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Oliveria Prescott est née à Londres le [2],[3], fille de Frederick Joseph Prescott et d'Elizabeth Oliveria Russell[4]. Elle étudie avec Lindsay Sloper (en)[2],[5] puis aux début des années 1870 à la Royal Academy of Music avec George Alexander Macfarren[2],[3],[5] dont elle deviendra la copiste quand il deviendra aveugle[2],[6]. Ses premières œuvres à nous être parvenues datent de son passage à la Royal Academy of Music ; la chanson There is for eveyday a bliss, sous-titrée a thought from St Basil, sur des paroles de J.W.H, est publiée en 1873[3]. Elle restera sept ans à l'académie[3].

À partir du début des années 1880 elle s'implique dans la Musical Artist Society dont elle fera partie un temps du conseil, et qui fera jouer certaines de ses musiques de chambre. Le Musical Times trouve son quatuor en do mineur « remarkable for vigour and terseness... the whole work abounds in clever and effective passages »[3].

Elle a enseigné l'harmonie et la composition au Newnham College de Cambridge et a également enseigné l'harmonie à la High School for Girls de Baker Street à Londres de 1879 à 1893[5],[6].

Prescott travaille aussi comme journaliste et conférencière[3] avec une conférence intitulée Musical design, a help to Poetic Intention donnée le à Musical Association[3]. Une série d'articles qu'elle avait écrits pour The Musical World sont publiés en 1880 sous le titre Form and design in music[3], ouvrage dans lequel elle identifie trois éléments principaux de la forme : l'équilibre des différentes tonalités, la récurrence des idées et l'observation des rythmes[3]. Elle publie en 1904 About Music, and what it is Made Of où elle parle de la contribution des femmes à la vie musicale depuis les joueuses de luth et de virginal jusqu'aux compositrices qui lui sont contemporaines[3].

Prescott meurt le à Londres[2],[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Prescott a composé plusieurs ouvertures, un concerto pour piano, des pièces orchestrales plus courtes, des œuvres vocales et chorales et deux symphonies[7] mais peu de ses œuvres ont été publiées de son vivant[3].

Musique de scène[modifier | modifier le code]

  • Carrigraphuga, The Castle of the Fairies, comédie musicale en trois actes (1914), paroles de S. Phillips

Musique pour clavier[modifier | modifier le code]

  • Concert Final, duo pianoforte (1878)

Musique vocale et chorale[modifier | modifier le code]

  • A Border Ballad, chanson en quatre parties (1844), paroles de Francis William Bourdillon (en)
  • Lord Ullin's Daughter, ballade chorale (1869), d'après Lord Ullin's Daughter de Thomas Campbell
  • There Is for Every Day a Bliss (1873), paroles de JWH
  • Ask Me No More, avec violoncelle obbligato (1874), d'après The Princess (en) d'Alfred Tennyson
  • Song of Waterspirits, chanson à quatre voix (1874), paroles de E. Evans
  • The Righteous Life for Evermore, hymne à quatre voix (1876)
  • The Ballad of Young John and his True Sweetheart, chanson (1878)
  • The Douglas Raid, chanson à quatre voix (1883), paroles de J. Stewart
  • The Huntsman, chanson à qtre voix (1883), paroles de J. Stewart
  • Equestrian Courtship, chanson (1885), paroles de T. Hood
  • Say Not, the Struggle Naught Availeth, chanson (1885), paroles de AH Clough
  • Cheero!, chanson de marche pour siffleurs et chant (1915), paroles de S. Phillips

Musique orchestrale[modifier | modifier le code]

  • Lord Ullin's daughter pour six voix et orchestre
  • Alkestis symphony, concerto pour piano en la mineur
  • Suite orchestrale In Woodland

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • (en) Oliveria Prescott, About Music, and What It Is Made O A Book for AmateursVoir et modifier les données sur Wikidata

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (Cohen)
  2. a b c d et e (Samuel et Sadi, p. 374)
  3. a b c d e f g h i j k et l (Fuller, pandora, p. 252-253)
  4. (Sophie Fuller 1994)
  5. a b et c (Stratton et Brown, p. 327)
  6. a et b (Brown et Stratton 1897)
  7. (Elson, Arthur 1903, p. 54)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Sophie Fuller, The Pandora guide to women composers : Britain and the United States 1629- present, , 368 p. (ISBN 978-0-0444-0936-6, lire en ligne), p. 252-253. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) Sophie Fuller, Women musicians and professionalism in the late-nineteenth and early-twentieth centuries, London and New York: Routledge, Rosemary Golding, coll. « The Music Profession in Britain, 1780–1920 », , p. 149–69
  • (en) Rhian Samuel et Julie Anne Sadie, The Norton/Grove dictionary of women composers, W. W. Norton & Company, , 548 p. (ISBN 978-0-393-03487-5, lire en ligne), p. 374Voir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) Aaron I. Cohen, International Encyclopedia of Women Composers, Voir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) Stephen Samuel Stratton et James Duff Brown, British Musical Biography : A Dictionary of Musical Artists, Authors, and Composers Born in Britain and Its Colonies, , 478 p. (ISBN 0-342-49709-X, lire en ligne), p. 327Voir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) James Duff Brown et Stephen Samuel Stratton, British musical biography: a dictionary of musical artists, authors and composers, born in Britain and its colonies, Birmingham, Chadfield, (lire en ligne), 327
  • (en) Elson, Arthur, Woman's work in music: Being an account of her influence on the Art, in Ancient as well as Modern Times, Boston, The Page Company, (lire en ligne), 54

Liens externes[modifier | modifier le code]