Omicron Herculis

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ο Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 07m 32,55073s[1]
Déclinaison +28° 45′ 44,9679″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 3,83[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Type spectral B9,5V[3]
Indice U-B −0,07[2]
Indice B-V −0,02[2]
Variabilité γ Cas[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −29,5 km/s[5]
Mouvement propre μα = −0,02 mas/a[1]
μδ = +8,55 mas/a[1]
Parallaxe 9,65 ± 0,16 mas[1]
Distance 338 ± 6 al
(104 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,24[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,49 ± 0,04 M[7]
Luminosité 354 L[7]
Température 9 484 K[7]
Rotation 194 km/s[8]

Désignations

ο Her, 103 Her, BD+28°2925, FK5 681, HD 166014, HIP 88794, HR 6779, SAO 85750, WDS J18075 +2846AB[9]

Omicron Herculis (o Her, o Herculis) est une étoile binaire de la constellation d'Hercule. Elle porte également la désignation de Flamsteed 103 Herculis. Elle a une magnitude apparente de 3,83[2] et une magnitude absolue de -1,24[6].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, Omicron Herculis est située à environ ∼ 338 a.l. (∼ 104 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −30 km/s[5].

Omicron Herculis est notable pour se situer non loin des coordonnées de l'apex solaire. Elle deviendra l'étoile la plus brillante du ciel dans environ 3,47 millions d'années, avec une magnitude apparente de −0,63, légèrement moins brillante que Canopus actuellement[10].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Omicron Herculis est classée comme une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B9,5V[3],[7]. Les modèles d'évolution stellaire montrent toutefois qu'elle vient de quitter la séquence principale[7]. L'étoile est 3,49 fois plus massive que le Soleil[7]. Elle est 354 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 9 484 K[7].

Omicron Herculis est une variable éruptive de type Gamma Cassiopeiae, qui sont des étoiles de type B en rotation rapide avec un fort vent stellaire[4]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 194 km/s[8].

Omicron Herculis est répertoriée à la fois comme une binaire spectroscopique et une binaire interférométrique avec une séparation d'environ 60 mas, mais le compagnon reste à confirmer[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) A. Cowley, C. Cowley, M. Jaschek et C. Jaschek, « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. a et b (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  5. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Washington, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953QB901.W495.....)
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f et g (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  8. a et b (en) F. Royer, J. Zorec et A. E. Gómez, « Rotational velocities of A-type stars. III. Velocity distributions », Astronomy and Astrophysics, vol. 463, no 2,‎ , p. 671–682 (DOI 10.1051/0004-6361:20065224, Bibcode 2007A&A...463..671R, arXiv astro-ph/0610785)
  9. (en) * omi Her -- Be Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Jocelyn Tomkin, « Once and Future Celestial Kings », Sky and Telescope, vol. 95, no 4,‎ , p. 59–63 (Bibcode 1998S&T....95d..59T). Les résultats se basent sur des calculs faits à partir des données d'Hipparcos. Les calculs excluent les étoiles dont la distance ou le mouvement propre sont incertains.
  11. (en) D. J. Hutter et al., « Surveying the Bright Stars by Optical Interferometry. III. A Magnitude-limited Multiplicity Survey of Classical Be Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 257, no 2,‎ , p. 69 (DOI 10.3847/1538-4365/ac23cb, Bibcode 2021ApJS..257...69H, arXiv 2109.06839)

Liens externes[modifier | modifier le code]