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Paulette Jacquier

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Paulette Jacquier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
La FretteVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Paulette Lucienne Jacquier-RouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Marie-JeanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 304484, SHD/ GR 28 P 4 68 117)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paulette Jacquier-Roux, dite Paulette Jacquier, épouse Séguret, alias Marie-Jeanne dans la Résistance, née le à La Frette (Isère) et morte le dans la même ville[1], est une résistante française, membre du bataillon des Chambaran[2].

Elle est la seule femme ayant combattu au sein de la première division des Forces françaises libres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Elle est la fille de Lucien Jacquier-Roux (1881-1944) et de Marie Joséphine Darlay, demeurant dans l'Isère[3].

Son père Lucien, ancien combattant de la Grande guerre, est également résistant pendant la Seconde Guerre mondiale et meurt pour la France[3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, Paulette Jacquier cherche à rejoindre la Résistance à Londres, en vain. En mars 1941, elle entre en contact avec un résistant grenoblois, et devient à 22 ans agent de liaison dans la Résistance : elle distribue clandestinement des tracts et des journaux gaullistes dans la région, transporte des valises entre Lyon, Valence et Grenoble, et mène diverses autres missions[4].

À la demande de résistants de Clermont-Ferrand, elle forme un groupe franc, notamment avec son père, et organise des sabotages sur la voie ferrée reliant Grenoble et Lyon[4].

En juillet 1944, elle est arrêtée à Bourgoin-Jallieu lors d'une tentative d'attaque d'un convoi allemand. Elle réussit à s'échapper de prison, puis rejoint le bataillon des Chambaran dans le secteur 3 de l'Armée secrète de l'Isère.

À la Libération elle intègre la 1re division française libre en tant que fusilier-voltigeur et participe aux combats en première ligne dans le nord de la France entre 1944 et 1945[5].

Le , à la Frette, elle épouse Georges Denis Séguret[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Remise de la légion d'honneur à Paulette Jacquier par le Général de Gaulle
Remise de la Légion d'honneur à Paulette Jacquier par le général de Gaulle.

Hommages[modifier | modifier le code]

Depuis le , la rue Paulette-Jacquier située à Paris porte son nom[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Collection du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Numéro d'inventaire : 91 07 466
  3. a et b Dictionnaire biographique Le Maitron, mouvement ouvrier, mouvement social, « Biographie de Lucien Jacquier-Roux », (consulté le )
  4. a et b Deveaux 1987.
  5. Notice biographique, Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, 2019.
  6. a et b « Séguret Paulette Lucienne - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Missika 2021, p. 218-219.
  8. Collection du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Numéro d'inventaire : 91 05 758.
  9. Musée de la Résistance en ligne, « Analyse media d'une photo "Remise de la Légion d'honneur à une jeune résistante" » (consulté le )
  10. Ordre de la Libération, « Médaille de la Résistance française avec rosette - fiche Paulette Lucienne Seguret » (consulté le )
  11. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  12. « 2024 DU 35 Dénominations en hommage à cinq femmes résistantes (9e, 11e, 14e). », sur paris.fr

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]