Un rêve lucide est un rêve qui se distingue par le fait que le rêveur a conscience d’être en train de rêver. L’utilisation de l’adjectif « lucide » en tant que synonyme de « conscient » a été introduite en 1867 par l’écrivain, sinologue et onirologue français Léon d'Hervey de Saint-Denys, dans son ouvrage Les Rêves et les moyens de les diriger.
La plupart des rêves lucides ont lieu durant la phase de sommeil paradoxal. Ils peuvent survenir fortuitement ou résulter d’un apprentissage. Se savoir rêver offre au rêveur la possibilité d’exercer un contrôle délibéré non seulement sur ses actions mais sur le contenu du rêve et sur son déroulement.
La faculté de reconnaître l’état de rêve durant son sommeil est mentionnée dans les textes bouddhistes au VIIIe siècle après J.-C. En Occident, le rêve lucide a été étudié en laboratoire du sommeil dès la fin des années 1970.
Le psychiatre et ingénieur pionnier de la cybernétiqueWilliam Ross Ashby, en 1960. Il a répandu le concept d'homéostasie, équilibre des fonctions vitales de la vie, par un appareil, l'homéostat, qui présente cette caractéristique, nouvelle dans les années cinquante, de combattre des perturbations externes lui infligées volontairement dans le but d'en perturber le fonctionnement. La machine rééquilibre dans une position fixe des plaquettes soumises à des courants contradictoires dans des bains acidulés entraînant des variations de positions qu'elle corrige d'elle-même pour ramener l'ensemble à une position moyenne fixe. Une démonstration de l'homéostat figure dans un film, La Cybernétique de Jean-Marie Piquint.
« Dire que la révolution industrielle en Angleterre améliora les conditions matérielles du prolétariat mais « détruisit l'habileté et la joie intellectuelle de l'homme dans son travail quotidien » en l'aliénant au produit fini de son travail, semble plus profond que de dire que cette révolution fit disparaître les conséquences naturellement renforçantes de la fabrication d'objets, dont le salaire en tant que renforçateur aménagé, n'était qu'un pauvre substitut. »
Pour une science du comportement: le béhaviorisme, Burrhus Frédéric Skinner (trad. F. Parot), éd. Delachaux et Niestlé, coll. Actualités pédagogiques et psychologiques, 1979, partie « Motivation et émotion », chap. X, p. 167