Porte Picois

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Porte Picois
La porte Picois vue de l'intérieur de la ville.
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Place de l'Hôtel-de-VilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Loches, Indre-et-Loire
 France
Coordonnées
Carte

La porte Picois, ou porte Picoys, est une ancienne porte percée dans la partie nord de l'enceinte médiévale de la ville française de Loches dans le département d'Indre-et-Loire.

Localisation et odonymie[modifier | modifier le code]

Les portes de l'enceinte urbaine de Loches (en rouge).

La porte Picois se situe place de l'Hôtel de ville, dans le centre marchand de la ville moderne de Loches ; la rue Picois la traverse[1].

Elle doit probablement son nom à une famille Picois (nombreuses orthographes attestées) locale du XIIIe siècle[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La porte Picois est construite au XVe siècle, comme les autres portes percées dans la courtine protégeant la ville médiévale[1].

Elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1862, en même temps que l'hôtel de ville adjacent[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

Elle est percée à sa base d'une porte charretière en arc brisé accompagnée d'un passage piétonnier. Une herse et deux ponts-levis protégeaient ces passages du côté extérieur à la ville ; ils permettaient de franchir les douves[4].

Un escalier à vis permet de desservir trois étages de salles dont le dernier est équipé d'un chemin de ronde pourvu de mâchicoulis[4]. Cet escalier est enfermé dans une tourelle extérieure ménagée à l'angle sud-ouest de la tour, mais partiellement masquée lors de la construction de l'hôtel de ville plaqué sur la porte[1].

L'horloge qui décore la face sud de la tour provient de l'église de la chartreuse du Liget à Chemillé-sur-Indrois où, au titre de bien national, elle a été récupérée en 1791[5].

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd. (1re éd. 1949), 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 444.
  2. Xavier Roche-Bayard, « Que cache votre nom de rue ? », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
  3. Notice no PA00097828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. a et b Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes de France : L'Indre-et-Loire, t. 2, Paris, Flohic, , 1406 p. (ISBN 2-84234-115-5), p. 835.
  5. Christophe Meunier, La Chartreuse du Liget, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 172 p. (ISBN 978-2-916043-15-9), p. 148.