Poudrière de Saint-Paul

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Poudrière de Saint-Paul
Vue de la poudrière de Saint-Paul sous un soleil rasant.
Présentation
Type
Destination initiale
Construction
Propriétaire
Ville de Saint-Paul
Patrimonialité
Localisation
Département
Arrondissement
Coordonnées
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La poudrière de Saint-Paul est un ancien bâtiment militaire remarquable de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien, situé sur la commune de Saint-Paul.

Localisation[modifier | modifier le code]

Elle est érigée au niveau du chemin de la Poudrière (route de Bellemène), entre Grande Fontaine et la réserve naturelle de l'étang de Saint-Paul. Son implantation a été décidée de façon à pouvoir repousser les attaques pirates au XVIIIe siècle[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La poudrière de Saint-Paul a été construite au XVIIIe siècle par la compagnie des Indes orientales. Le linteau de la porte indique l'année 1724. Le bâtiment a été construit sur ordre du gouverneur de Bourbon Antoine Desforges-Boucher.

Les troupes basées à Saint-Paul se replièrent à proximité de la poudrière le pour résister à l’attaque des Anglais[2].

Devenue magasin de stockage au cours du 20e s, elle est abandonnée dans les années 1970[3].

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4],[5].

En 2010, la poudrière a été rachetée par la ville de Saint-Paul à l'État pour la somme de 40 000 [6].

Entre 2001 et 2004, des volontaires de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales participent à la restauration la poudrière[7]. Les travaux de restauration entrepris se sont accompagnés de fouilles archéologiques en 2013 et 2018 apportant de nouveaux éléments de connaissance sur le bâti[3].

Elle figure sur le circuit touristique du Tour des Roches.

Description[modifier | modifier le code]

La poudrière est un bâtiment semi-enterré, voûté en plein-cintre et recouvert d'argamaste (mortier d'origine indienne)[2]. Elle est protégée par un mur d'enceinte, originellement assorti d'un corps de garde aujourd'hui disparu[2],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Coordonnées trouvées sur OpenStreetMap et le cadastre
  2. a b c et d « La poudrière sortie de l’oubli », sur www.liberasyon.re, (consulté le ).
  3. a b et c Thierry Cornec, « Saint-Paul – La Poudrière », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
  4. (fr) Notice no PA00132890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. (fr) « Liste des monuments historiques de La Réunion », Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion, .
  6. « La commune veut valoriser son patrimoine », sur www.lequotidien.re, (consulté le ) : « Saint-Paul a […] décidé de se porter acquéreur du site de La Poudrière, à Grande-Fontaine. […] Proposé à 95 000 euros par l’Etat, c’est finalement 40 000 euros que Saint-Paul devra débourser. »
  7. « Association CHAM | présentation, historique, chantiers de bénévoles », sur cham-asso (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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