Saïda Hossini

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Saïda Hossini
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Jean-Claude Rage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Saïda Hossini, née en est une paléontologue marocaine, spécialiste des grenouilles de Pléistocène.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hossini a fait ses études de doctorat à Paris, où elle a étudié les espèces d'anoures de la fin d'oligocène et du miocène en France[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Hula Painted Frog or Discoglossues/Latonia nigriventer is the only extant species in the latonia genus and is the closest living relative to Latonia ragei

Saïda Hossini enseigne à l'université Moulay Ismail, faculté des sciences de Meknès. Son travail au Maroc comprend l'examen du dépôt des grottes et a examiné les restes d'amphibiens du site de la carrière Thomas, près de Casablanca[2],[3].

Elle a identifié pour la première fois en Afrique la présence du genre Baleaphryne sur le site du Jebel Irhoud (carrière "Ocre") au Maroc[4].

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

En 2010, le programme de recherche archéologique sur les premiers peuplements du littoral atlantique du Maroc, auquel elle participait avec d'autres chercheurs marocains et français, a remporté le premier Prix Clio 2010 de l'archéologie, décerné chaque année à Paris[5].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les anoures (amphibiens) de l'oligocène terminal et du miocène en France sur theses.fr
  2. (en) Jean-Paul Raynal, Fatima-Zohra Sbihi-Alaoui, Abderrahim Mohib, Mosshine El Graoui, David Lefèvre, Jean-Pierre Texier, Denis Geraads, Jean-Jacques Hublin, Tanya Smith, Paul Tafforeau et Mehdi Zouak, « Hominid Cave at Thomas Quarry I (Casablanca, Morocco): Recent findings and their context », Quaternary International, vol. 223-224,‎ , p. 369–382 (DOI 10.1016/j.quaint.2010.03.011, lire en ligne)
  3. Jean-Paul Raynal, Fatima Zohra Sbihi-Alaoui, Abderrahim Mohib et Mohssine El Graoui, « Contextes et âge des nouveaux restes dentaires humains du Pléistocène moyen de la carrière Thomas I à Casablanca (Maroc) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 108, no 4,‎ , p. 645–669 (DOI 10.3406/bspf.2011.14065, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-GB) Saïda Hossini, « Les Anoures (Ambhibiens) du Pléstocéne inférieur (" Villafranchien ") du Jebel Irhoud (carriére " Ocre "), Maroc », Annales de Paléontologie, vol. 87, no 2,‎ , p. 79–97 (DOI 10.1016/S0753-3969(01)80004-5, lire en ligne)
  5. Le Matin, « L'archéologie marocaine remporte le titre », sur lematin.ma (consulté le )