Samuel Giger

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Samuel Giger
Image illustrative de l’article Samuel Giger
Contexte général
Sport Lutte suisse
Site officiel https://www.samuel-giger.ch
Biographie
Nationalité sportive suisse
Nationalité Suisse
Naissance (26 ans)
Lieu de naissance canton d'Appenzell (Suisse)
Taille 1,94 m
Poids de forme 123 kg

Samuel Giger (né le en Appenzell) est un lutteur suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Samuel Giger naît le [1] en Appenzell. Il s'installe avec sa famille en Thurgovie à l'âge de six ans[2].

Son père, Emil, agriculteur appenzellois, et son oncle, Simon Schild, sont tous deux des lutteurs couronnés[n 1], de même que son frère aîné, Emil[1],[2]. Sa mère, d'origine bernoise[3], est conductrice de bus[1] et également issue d'une famille de lutteurs suisses[2].

Il est le benjamin d'une fratrie de six enfants[4].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est charpentier de formation et travaille à temps partiel comme chauffeur de poids lourd[5].

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Samuel Giger attire l'attention dès son plus jeune âge par son talent exceptionnel, même s'il subit de nombreuses blessures au cours de sa carrière[3], notamment à la nuque en 2022[6]. Il fait partie du club de lutte d'Ottenberg[7] depuis l'âge de 7 ans[8] et s'entraîne à Weinfelden[2].

Il devient lutteur actif en 2014[3] et remporte sa première couronne[n 1] en à la fête cantonale de lutte de Saint-Gall[9].

En 2015, à l'âge de 17 ans, il gagne pour la première fois dans une fête cantonale de lutte dans la catégorie adulte, en battant en finale un adversaire de 31 ans[réf. nécessaire]. Un an plus tard, en 2016, lors de la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres à Estavayer, il remporte pour la première fois une couronne fédérale en terminant deuxième à seulement 18 ans[3].

En 2019, lors de la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres, il termine au 4e rang et à Pratteln en 2022 au 5e rang.

Il remporte en 2021, ex-æquo avec deux autres concurrents, la Fête du Kilchberg (de)[10] et en 2023 le tournoi de lutte d'Unspunnen, en gagnant ses six passes[11],[12]. Il remporte également en 2023 la Fête fédérale de gymnastique aux jeux nationaux[13].

En septembre 2023, il avait déjà été couronné[n 1] 61 fois[5]. Il remporte notamment ses trois combats contre Christian Stucki[4].

Caractéristiques de lutteur[modifier | modifier le code]

D'un gabarit de 194 cm pour 123 kilos (fin 2023)[5], il est « le prototype du lutteur moderne » : puissant et fort techniquement[4].

En tant que lutteur berger (Sennenschwinger)[7], il doit porter une chemise de travail, par exemple l'emblématique chemise edelweiss, et un pantalon foncés (par opposition au Turnerschwinger, le lutteur gymnaste, historiquement citadin, qui porte chemise et pantalon blancs)[14],[15],[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Seuls les premiers 15 % de participants à une fête de lutte décrochent une couronne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (de) Marcel W. Perren, « Samuel Giger (16) stürmt in die Schwing-Szene », Blick,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d (de) Felix Bingesser, « Leiden für die Krone », Blick,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d (de) Philipp Rindlisbacher, « Als wäre er aus einer anderen Zeit », Tages-Anzeiger, (consulté le )
  4. a b et c (de) Marco Oppliger, « Samuel Giger im Porträt – Der fast perfekte Schwingersohn » Accès payant, Tages-Anzeiger, (consulté le )
  5. a b et c (de) Thomas Renggli, « Samuel Giger ist ihr einzig wahrer König », Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  6. Lukas Zenger, « Entretien avec le lutteur Samuel Giger | Medbase », sur www.medbase.ch, (consulté le )
  7. a et b « Portrait des lutteurs : Giger Samuel (Märstetten) » [PDF], sur Association fédérale de lutte suisse (consulté le )
  8. (de) Desirée Müller, « Interview - Schwinger Samuel Giger: «Ich bin eher der Beziehungstyp als der Sonnyboy» », sur Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  9. (de) « Jungschwinger Samuel Giger startet durch », sur Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  10. (de) « Kilchberger Schwinget - Schlussgang-Gewinner Giger ist mit Staudenmann und Ott Festsieger », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  11. Agence télégraphique suisse/bur, « Samuel Giger triomphe à Interlaken », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  12. (de) « Unspunnen-Sieger Giger - Endlich auch alleine der Grösste », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  13. (de) Stefan Meier, « Giger feiert den nächsten grossen Triumph », Blick,‎ (lire en ligne)
  14. (de) « Sennenschwinger und Turnerschwinger - Musikwelle Magazin », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  15. Samuel Gardaz, « Focus. Si vous avez raté le début », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  16. « L’arbitrage et la compétition – Association des Lutteurs et Gymnastes aux Nationaux du Jura Bernois » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]