Solitoki Esso

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Solitoki Esso
Fonctions
Ministre d'État aux affaires présidentielles

(1 an, 9 mois et 11 jours)
Président Faure Gnassingbé
Prédécesseur Création du poste
Successeur Suppression du poste
Ministre d'État
Ministre de l'Enseignement primaire et secondaire et de l'Alphabétisation

(1 an, 1 mois et 16 jours)
Président Faure Gnassingbé
Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu
Gouvernement Ahoomey-Zunu I
Prédécesseur Bernadette Essossimna Legzim-Balouki
Successeur Yao Florent Badjam Maganawe
Ministre d'État
Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative

(2 ans, 2 mois et 4 jours)
Président Faure Gnassingbé
Premier ministre Gilbert F. Houngbo
Gouvernement Houngbo II
Prédécesseur Ninsao Gnofame
Successeur Kokou Dzifa Adjeoda
Ministre de la Communication et de la Culture

(4 ans, 10 mois et 9 jours)
Président Gnassingbé Eyadema
Premier ministre Edem Kodjo
Kwassi Klutsé
Gouvernement Kodjo II
Klutsè
Prédécesseur Atsutsè Kokouvi Agbobli
Successeur Bawa Semedo
Député togolais

(4 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection 27 octobre 2002
Circonscription 1re circonscription de Binah
Prédécesseur Simféitchéou Pré
Successeur Pahorsiki Touh

(4 ans, 11 mois et 8 jours)
Élection 24 mars 1985
Circonscription Binah Nord
Biographie
Nom de naissance Thiburce Magnim Solitoki Esso
Nationalité Togolais
Parti politique Rassemblement du peuple togolais

Solitoki Esso est un homme politique togolais, ministre d'État aux affaires présidentielles depuis . Après avoir servi au sein du gouvernement en tant que ministre de la Communication et de la Culture dans les années 1990, il est nommé ministre d'État chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative de à et ministre d'État chargé de l'Enseignement primaire et secondaire d' à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code]

Solitoki Esso est docteur en sciences de l'information et de la communication de l'Université Paris-Panthéon-Assas (Paris II)[1].

Le , Esso commence sa carrière en étant nommé directeur de la télévision togolaise (TVT) par le président Gnassingbé Eyadema[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est élu député à l'Assemblée nationale lors des élections législatives de mars 1985, remportant le siège de la circonscription de Binah Nord[3].

Il est par la suite nommé au gouvernement au poste de ministre de la Communication et de la Culture le [4]. Plus tard, il est nommé vice-président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique (2001)[5].

Un an plus tard, l'Assemblée vote le remplacement de Dahuku Péré, qui avait appelé à une réforme du RPT, par Esso au parlement de la CEDEAO[6]. Cependant, le parlement s'y oppose, affirmant que cette décision n'avait aucun motif valable[7].

Il est réélu à l'Assemblée nationale lors des élections législatives d'octobre 2002 dans la première circonscription de la préfecture de Binah[8]. Il est alors élu président de la Commission des lois constitutionnelles et de la législation de l'administration générale de l'Assemblée par ses pairs[9]. Lorsque le Parlement panafricain commence à se réunir en , Esso devient l'un de ses cinq membres togolais[10].

Il est l'un des trois parlementaires à accompagner Bonfoh Abbas, alors président de l'Assemblée nationale, lors de sa visite à la deuxième conférence mondiale des présidents de parlement en [11]. Un mois plus tard, il est élu par l'Assemblée nationale comme l'un des cinq membres togolais du Parlement de la CEDEAO, recevant 62 voix sur les 68 députés présents[12]. Esso est ensuite devenu l'un des seize membres de la Commission nationale de modernisation de la législation instaurée le [13].

Lors du neuvième congrès ordinaire du RPT, il est élu secrétaire général du RPT pour un mandat de trois ans en décembre 2006, succédant ainsi à Dama Dramani[14],[15]. Il occupe finalement ce poste jusqu'à la dissolution du parti en 2012[16]. Il avait été proposé à ce poste par le président Faure Gnassingbé. A ce moment, il est conseiller technique à la présidence[15],[17]. Il est membre du bureau politique du RPT[18] et membre du comité central du RPT de la préfecture de Binah depuis le neuvième congrès ordinaire[19].

Dans le gouvernement de Gilbert F. Houngbo formé par le président Gnassingbé le , Esso est réintégré au gouvernement en tant que ministre d'État à la Fonction publique et à la Réforme administrative[20]. Après deux ans à ce poste, il est nommé ministre d'État à l'Enseignement primaire et secondaire en . Dans ce ministère, ses tentatives de réformes sont mal acceptées[21]. Il est muté au poste de ministre d'État aux affaires présidentielles le [22],[23]. Il n'est toutefois pas considéré comme un membre du gouvernement[24]. Lorsqu'en 2015 Komi Sélom Klassou devient Premier ministre, le poste est officiellement supprimé mais un budget lui est toujours alloué plusieurs années plus tard[25].

Il est conseiller du président Faure Gnassingbé[26].

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Edmond D'Almeida, « Togo : Thiburce Magnim Solitoki Esso, l’homme des missions délicates » Accès payant, sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le )
  2. Journal officiel de la République togolaise, , p. 633.
  3. Journal officiel de la République togolaise, p. 2 avril 1985.
  4. Journal officiel de la République togolaise, , p. 2.
  5. Journal officiel de la République togolaise, , p. 2–3.
  6. « Le député Dahuku Péré remplacé au Parlement de la CEDEAO », sur diastode.org, (version du sur Internet Archive).
  7. « Le Parlement CEDEAO contre le remplacement d'un député togolais », sur diastode.org, (version du sur Internet Archive).
  8. « Députés par Région », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  9. « Les commissions permanentes », sur assemblee-nationale.tg (version du sur Internet Archive).
  10. (en) « List of members of the Pan African Parliamen (as of 15 March 2004 ) », sur africa-union.org (version du sur Internet Archive).
  11. (en) « Togolese Speaker in New York for world parliamentary meeting », republicoftogo.com (nl.newsbank.com),‎ .
  12. « Les représentants au Parlement de la CEDEAO et au Conseil Supérieur de la Magistrature élus. », sur radiolome.tg (version du sur Internet Archive).
  13. « La justice togolaise se modernise à grand pas », sur radiolome.tg (version du sur Internet Archive).
  14. (en) « Togo: Ruling party ends congress, elects new secretary-general », Radio Togo (nl.newsbank.com), Lomé,‎ .
  15. a et b « Qui est SOLITOKI M. Esso ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rpt.tg (consulté en ).
  16. Labité Sodjiné Agbodjan-Prince, « L'ethnie dans le fonctionnement des partis politiques au Togo. Cas du CAR, de l'ex-RPT et de l'UFC », Université de Lomé,‎ (lire en ligne).
  17. « La politique ne consiste pas à crier », sur togolumiere.com (version du sur Internet Archive).
  18. « Liste des membres du bureau politique du RPT »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rpt.tg (consulté le ).
  19. « Liste des membres du comité central du RPT »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rpt.tg (consulté le ).
  20. « 31 ministres dans la nouvelle équipe », sur republicoftogo.com, (consulté le ).
  21. « Esso Solitoki : démence et folie d’une décision », sur independantexpress.net, (consulté le ).
  22. « Togo: un nouveau gouvernement boycotté par l’opposition », sur jeuneafrique.com, AFP, (consulté le ).
  23. « Un nouveau gouvernement au Togo », sur republicoftogo.com, .
  24. Edmond D'Almeida, « Togo : Thiburce Magnim Solitoki Esso, l’homme des missions délicates » Accès payant, sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  25. « Secret de Palais : des millions engloutis par un ministère fantôme ? », sur togoweb.net, (consulté le ).
  26. « Quelle génération dirige le Togo ? », sur focusinfo.tg, (consulté le ).
  27. Journal officiel de la République togolaise, (lire en ligne [PDF]), p. 3.