Solomon H. Steckoll

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Solomon H. Steckoll est un journaliste sud-africain[1] qui s'intéresse aux questions juives anciennes. Il effectue des fouilles dans le cimetière de Qumrân et écrit plus tard des livres sur le temple de Jérusalem et les portes de Jérusalem.

Travaux[modifier | modifier le code]

En 1966, Steckoll obtient la permission du Département des antiquités jordaniennes d'enquêter sur le cimetière de Qumrân, d'ouvrir deux des tombes et de récupérer deux squelettes masculins[2]. En 1967, il ouvre huit autres tombes, récupérant cinq squelettes masculins et trois féminins.

Au cours de ses investigations, Steckoll trouve également un encrier à Qumrân.

Quand Israël prend le contrôle de la Cisjordanie, Steckoll perd le droit de creuser dans le cimetière. Roland de Vaux l'explique un peu amèrement : « Les autorités de l'occupation israélienne ont interdit à ce Sherlock Holmes de l'archéologie de poursuivre ses recherches à Qumrân[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • The gates of Jerusalem (New York: Praeger, 1968; London: Allen & Unwin, 1968)
  • The Temple Mount: an illustrated history of Mount Moriah in Jerusalem (London, Tom Stacey Ltd, 1972)
  • The Alderney Death Camp (London: Granada Publishing Limited 1982) (ISBN 0-583-13478-5)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • de Vaux, Roland, Archéologie et manuscrits de la mer Morte (Oxford : Oxford University Press, 1973). Traduction anglaise du français.
  • Steckoll, Solomon H., "Notes marginales sur Qumrân", Revue de Qumrân 7 (1969) 33–40.
  • Steckoll, Solomon H., "Rapport préliminaire de fouille dans le cimetière de Qumran", Revue de Qumran 6 (1968) 323–344.
  • Haas, N., et Nathan, H., "Enquête anthropologique sur les restes squelettiques humains de Qumrân", Revue de Qumrân 6 (1968) 345–352.
  • Steckoll, Solomon H., "Un encrier de Qumrân", Mada´ 13 (1969) 260–261. [Hébreu]
  • Steckoll, Solomon H., "Enquête sur les encres utilisées pour écrire les manuscrits de la mer Morte", Nature 220 (1968) 91–92.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Clipped from the Indianapolis Star », The Indianapolis Star,‎ (lire en ligne)
  2. Steckoll 1969, p. 36.
  3. de Vaux 1973, p. 48.

Liens externes[modifier | modifier le code]