Cette page présente une chronologie des actes de terrorisme ou projets d'attentats en France durant l'année 2024 ainsi que des principaux événements en relation avec des attentats des années précédentes.
4 mars : En France, dans trois villes différentes, trois mineurs âgés de 15 à 17 ans sont arrêtés par la DGSI, soupçonnés d'avoir été en lien avec quatre autres hommes arrêtés en Belgique la veille pour un projet d'attentat djihadiste contre une salle de concert de Bruxelles[4].
5 mars : Un homme de 62 ans acquis à l'idéologie jihadiste est interpellé en Île-de-France. Il est soupçonné d'avoir fait un repérage devant un site catholique en vue de mener une action violente contre l'édifice religieux et toucher des chrétiens[5].
9 mars : En Meuse, un homme d'ultradroite de 22 ans est arrêté pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes", et "acquisition, détention et cession d'armes de catégorie A, B et C, en relation avec une entreprise terroriste" et placé en détention provisoire, deux autres hommes d'ultradroite sont arrêtés en même temps que lui puis relâchés[6].
20 mars : Un adolescent de 14 ans est arrêté dans le Nord, soupçonné de préparer un attentat contre le centre commercial Euralille à Lille, et d'avoir partagé de la propagande de Daech sur TikTok ; le 22 mars, le Parquet national antiterroriste le met en examen pour association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes[7].
24 avril : Un adolescent de 16 ans est interpellé sur demande du PNAT après avoir affirmer sur les réseaux sociaux "mourir en martyr" et fabriquer une ceinture d'explosif. Déjà connu pour sa radicalisation, une déclaration d'allégeance au groupe Etat islamique a été retrouvé[9].
25 avril : Un adolescent de 16 ans est interpellé à sa sortie d'une hospitalisation psychiatrique, il revendique des velléités de projeter une tuerie de masse dans un lycée d’Antibes dans une idéologie islamophobe, raciste et antisémite. Des armes blanches, un gilet par balle, ainsi que des croix gammées dessinées sur les murs ont été retrouvés chez lui[10]. Le lendemain, une adolescente de 17 ans qui était en relation avec lui et qui semble avoir été impliquée volontairement dans son projet est également arrêtée, à Cherbourg-en-Cotentin[11]. Les deux suspects ont été hospitalisés en psychiatrie[11].
12 mai : Deux individus de 18 et 15 ans sont mis en examen pour des projets terroristes. Selon le PNAT, les deux hommes, acquis à l’idéologie djihadiste, avaient des projets d'attaques coordonnées à court terme[12].
21 mai : Un homme de 26 ans est interpellé à Eysines (Gironde), faisant partie de la mouvance Incel et masculiniste, il prévoyait un passage à l'acte de type tuerie de masse. Interpellé suite à un signalement Pharos, les enquêteurs ont trouvé un revolver gom-cogne, l'individu faisait référence à l'attentat d'Isla Vista[13].
Tôt le 17 mai, la police est appelée pour un incendie à la synagogue de Rouen. En arrivant sur les lieux, un homme les menaces avec un grand couteau et une barre de fer. La police ouvre le feux sur l’individu qui succombe, touché par 4 balles. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu est à l’origine de l’incendie. Il s’agit d’un algérien de 29 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) après une demande de titre de séjour étranger malade refusée. Le PNAT est en observation, mais ne s'est pas saisie du dossier en l'absence de motivations clairs. L'enquête est confiée à la DGPN[14].
11 mars : ouverture devant la cour d’assises spéciale de Paris du procès de l'attaque du 27 avril 2020 à Colombes par lequel un individu avait renversé deux policiers revendiquant son geste par une motivation terroriste[15].
22 avril : ouverture du procès en appel de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, pour les deux accusés Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud condamnés en première instance. Neuf mineurs devraient s’exprimer pour la première fois à l’occasion de ce procès[16].