The United States of America

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The United States of America
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rock psychédélique, rock expérimental[1], proto-prog[2], art rock
Années actives 1967-1968
Labels Columbia Records
Composition du groupe
Anciens membres Joseph Byrd
Dorothy Moskowitz
Michael Agnello
Stuart Brotman
Craig Woodson
Gordon Marron
Rand Forbes
Ed Bogas
Jeff Marinell
Richard Grayson
Carmie Simon
Dennis Wood

The United States of America est un groupe de rock psychédélique et expérimental américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Ils ne comptent qu'un album, intitulé The United States of America, sorti en 1968, avant de se séparer la même année.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Los Angeles, formé en 1967 par Joseph Byrd qui y joint son ancienne petite amie Dorothy Moskowitz, le groupe est composé de Joseph Byrd (musique électronique, harpe électrique, orgue, piano, synthétiseur), Dorothy Moskowitz (voix), Gordon Marron (violon électrique), Rand Forbes (basse) et Craig Woodson (batterie et percussion). Ils sont accompagnés sur scène au piano par Ed Bogas.

En 1963, Byrd et Moskowitz emménagent ensemble à Los Angeles, où Byrd démarre un doctorat d'ethnomusicologie au UCLA[3]. Byrd coforme le New Music Workshop à Los Angeles avec le trompettiste de jazz Don Ellis. Après le départ d'Ellis, il commence à incorporer des éléments de performance artistique pendant les concerts. Moskowitz aide Byrd sur scène, et joue occasionnellement[4]. Byrd et Moskowitz contribuent aussi à un album de musique hindoue de Gayathri Rajapur et Harihar Rao, enregistré en 1965[5], et publié par Folkways Records en 1968[6]. À une occasion en 1965, pendant la conclusion de la série de concerts et événement appelée Steamed Spring Vegetable Pie, Byrd organise un groupe de blues dirigé par Linda Ronstadt, l'une de ses amies[7].

Byrd se retrouve attiré par les politiques radicales et devient membre du Parti communiste américain, expliquant que « c'est le seul groupe discipliné, avec un agenda, ayant pour but de travailler de l'intérieur des institutions existantes pour éduquer et radicaliser la société américaine ». Il quitte l'UCLA, mais continue ses performances artistiques malgré un budget réduit. Au début de 1967, Byrd démarre une forme de groupe de rock avec d'autres musiciens politiquement impliqués : Michael Agnello, Dorothy Moskowitz, le bassiste Stuart Brotman (ex-Canned Heat et plus tard Kaleidoscope), et le percussionniste Craig Woodson.

La première formation publique du groupe comprend Byrd, Moskowitz, Woodson, et deux musiciens de musique classique contemporaine avec lesquels Byrd a travaillé au sein du New Music Workshop : Gordon Marron (violon) et Rand Forbes (basse). Plus tard, pour quelques enregistrements et performances, ils recrutent l'ami de Marron, Ed Bogas (claviers)[7],[3]. Byrd avait initialement engagé un ingénieur, Tom Oberheim, pour le fabriquer un ring modulator[6],[8].

Leur album homonyme, sorti en 1968, débute avec The American Metaphysical Circus où sous un empilement de fanfare patriotique, Moskowitz chante depuis un sous-marin en train de couler. Cloud Song est une mélodie délicate et mystérieuse. Les dernières minutes de The American Way of Love rappellent comme sous l'effet d'un flashback toutes les chansons précédentes. Le groupe se sépare la même année.

Postérité[modifier | modifier le code]

Le groupe est devenu culte et a influencé de nombreux autres, notamment Broadcast[9].

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. AllMusic Guide
  2. Doyle Greene, Rock, Counterculture and the Avant-Garde, 1966–1970 : How the Beatles, Frank Zappa and the Velvet Underground Defined an Era, McFarland, , 232 p. (ISBN 978-1-4766-2403-7, lire en ligne), p. 182
  3. a et b (en) Christopher Budd et Dorothy Moskowitz, « How Much Fun It's Been », Volcano Publishing, Cambridge, England, no 42,‎ , p. 38–43.
  4. (en) “Concert Happening” advertisement, Los Angeles Free Press 3.7 (18 février 1966), in Andre Mount, Happenings, Freak Outs, and Radical Reflexivity:Avant-Garde and Countercultural Overlap in 1960s Los Angeles, American Musicological Society Seventy-Seventh Annual Conference, 11 novembre 2011, page 11.
  5. (en) Richie Unterberger, The United States of America, excerpt from Unknown Legends of Rock'n'Roll, Miller Frogman Books, San Francisco, 1998, page 365-370
  6. a et b Kevin Holm-Hudson, Progressive Rock Reconsidered, Taylor and Francis, , 48–61 p. (ISBN 0-8153-3714-0).
  7. a et b (en) Klemen Breznikar, Joseph Byrd Interview, It's Psychedelic Baby, 2013.
  8. (en) Mark Brend, The Sound of Tomorrow: How Electronic Music Was Smuggled into the Mainstream, Bloomsbury Publishing USA, 2012, pages 139-140.
  9. Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie, Flammarion, 2010, p. 91

Liens externes[modifier | modifier le code]

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