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Train à vapeur thouarsais

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Trains à Vapeur de Touraine
TVT
Image illustrative de l'article Train à vapeur thouarsais
La 141 C 100 prête au départ en gare de Richelieu le 28/08/1983.

Pays France
Type d'association loi 1901
Président Jacques Royan
Création 1974
Écartement de voie normale
Ligne exploitée aucune (dépôt :Rotonde de Montabon)
Site internet https://www.trains-vapeur-touraine.fr/

L'association Trains à Vapeur de Touraine (TVT), faisait circuler son matériel, sur l'ancienne ligne de chemin de fer Chinon - Richelieu en Touraine, de 1974 jusqu'à l'interdiction totale de circuler sur la voie, survenue en 2004[1]. Après un déménagement de ses collections dans la région de Thouars, l'association devient en 2014 le Train à Vapeur Thouarsais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sur la Ligne de Chinon à Richelieu jusqu'en 2004[modifier | modifier le code]

La ligne de chemin de fer Chinon - Richelieu fut ouverte en 1884, elle fonctionna jusqu'en 1937 au moment où le Conseil Général d'Indre-et-Loire prit la decision d'arrêter le transport des voyageurs[2].

En 1974 la ligne est de nouveau ouverte avec la circulation de trains touristiques gérés par l'association « Train à Vapeur de Touraine ». La fréquentation est au rendez-vous et les trains attirent les cinéastes, plusieurs metteurs en scènes utilisent le chemin de fer comme lieu de tournage pour des scènes ferroviaires de leurs films, notamment Tess, Bons Baisers de Hong Kong, La Course à l'échalote, plus de 70 tournages vont avoir lieu[2].

Le a lieu la dernière circulation d'un train touristique[2].

Depuis 2005[modifier | modifier le code]

Depuis l'arrêt des circulations sur la Ligne de Ligré-Rivière à Richelieu, l'association avait garé et préservé le matériel ferroviaire à Richelieu en attendant une éventuelle décision de restauration de la voie.

En , l'association a organisé, tous les dimanches après-midi de juillet et août, des journées portes ouvertes, pour faire découvrir sa collection ferroviaire, le dépôt atelier et le musée ferroviaire, installés dans une rame de voitures postales ce qu'elle continue de faire durant quelques années[2] .

À la suite de l'interdiction de circulation sur la ligne Chinon – Richelieu, l'association s'est rapprochée de la communauté de communes du Thouarsais et la ville de Thouars, où elle a commencé à transférer une partie de son matériel en , dans l'optique d'une future exploitation touristique de la voie ferrée entre Thouars et Loudun[3].

En 2014, lors de l'assemblée générale de l'association, le changement de nom de l'association qui devient Train à Vapeur Thouarsais, est voté à l'unanimité [4].

En , le projet d'exploitation touristique sur la ligne Thouars – Loudun a finalement été stoppé, à la suite d'une décision de la communauté de communes du Thouarsais de ne plus participer au financement de ce projet[5], et d'ici le mois de , l'association devra procéder au déménagement de son matériel garé à Thouars vers d'autres chemins de fer touristiques[6].

Les collections[modifier | modifier le code]

Depuis la fermeture de l'ancienne ligne, une partie du matériel a été progressivement transférée vers la Gare de Thouars ainsi que sur d'autres lieux comme le Train des mouettes, la rotonde ferroviaire de Montabon, ou encore le Train Thur Doller Alsace pour la locomotive 141 C 100. Les transferts furent effectués par la route en convoi exceptionnel[7]. Désormais il ne reste plus de véhicules en gare de Richelieu où la voie a été déposée, comme sur l'ensemble de la ligne qui sera convertie en voie verte[8].

Les listes suivantes ne sont pas exhaustives et devront être complétées ou actualisées au fil du temps (dernière actualisation en juin 2024) :

Locomotives à vapeur[modifier | modifier le code]

Matricule (noms) Constructeur et date État actuel Origine et informations techniques Photo
020T Chaudière verticale no 2770 Cockerill, 1910 Hors service
  • Locomotive à chaudière verticale de type 3 ou 4.
  • Origine : Cimenterie Danne-Camiers ou Sucrerie Dujardin-Seclin.
  • m, 00,00 t (12,8 t en ordre de marche), vitesse maximum : 00 km/h.
  • Timbre chaudière : 10 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 530 kg.
  • Capacité de la soute à eau : 2 100 L (2,1 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs plans.
030T no 5 (no 3716) Fives-Lille, 1910 Hors service (en cours de restauration complète).
  • Origine : Ex-Mines de Ferlay.
  • 0,0 m, 00 t (00,0 t en ordre de marche), vitesse maximum : 00 km/h.
  • Timbre chaudière : 12 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 00 t.
  • Capacité de la soute à eau : 0 000 L (00,0 m3).
  • Distribution : Stephenson à tiroirs plans.
  • Logo monument historique Classé MH (2004)[9].
  • Transférée au Train des mouettes en [10].
040 TA no 137 ANF Blanc Misseron, 1922 Hors service (en état de présentation statique).
  • Origine : Ex-réseau de l'État puis SNCF Le Mans.
  • 10,86 m, 00 t (62,8 t en ordre de marche), vitesse maximum : 50 km/h.
  • Timbre chaudière : 12 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 3 t.
  • Capacité de la soute à eau : 7 000 L (7 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs plans.
  • Propriété Indivise de l'AJECTA et du TVT, elle est aujourd'hui retournée à Longueville.
130 B 476 + tender 13 C 231 Ateliers d'Epernay, 1922 Hors service (en état de présentation statique).
  • Origine : Ex-compagnie de l'Est puis SNCF.
  • 16 m, 00 t (00,0 t en ordre de marche), vitesse maximum : 80 km/h (1000 ch).
  • Timbre chaudière : 14 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 5 t.
  • Capacité de la soute à eau : 13 000 L (13 m3).
  • Logo monument historique Classé MH (1988)[11].
  • Propriété de l'AJECTA, elle est aujourd'hui retournée à Longueville.
141 C 100 + tender 22 B 609 Schneider, 1922 Hors service (en cours de restauration complète).
  • Origine : Ex-réseau de l'État puis SNCF.
  • 13,75 m, 81,5 t (89,2 t en ordre de marche), vitesse maximum : 100 km/h (1800 ch).
  • Timbre chaudière : 14 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 12 t.
  • Capacité de la soute à eau : 22 000 L (22 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques.
  • Logo monument historique Classé MH (1988)[12].
  • Transférée au Train Thur Doller Alsace (TTDA) au mois de [13].
230 G 352 + tender 17 D 352 Batignolles-Châtillon (no 2090), 1923 Hors service (en attente d'une restauration complète).
  • Locomotive de type Ten wheel.
  • Origine : Ex-compagnie du PO puis SNCF.
  • 16,73 m, 00,00 t (00,00 t en ordre de marche), vitesse maximum : 100 km/h (1400 ch).
  • Timbre chaudière : 13 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 4 t.
  • Capacité de la soute à eau : 17 000 L (17 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques.
  • Propriété de la FACS, cette locomotive est maintenant au CFTV[14].
.

Locomotives & autorails diesel[modifier | modifier le code]

Voitures à voyageurs[modifier | modifier le code]

Matériel roulant postal[modifier | modifier le code]

  • Allège postal (Pez), transférée à Clichy pour l'association AAPSL en
  • Ambulant postal, transféré à Clichy pour l'association AAPSL en
  • Ambulant postal (Paz), transféré à Clichy pour l'association AAPSL en
  • Ambulant postal (Patf) OCEM, transféré au Train des mouettes en

Wagons de marchandises[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Valérie Pernette, « Richelieu : des trains sans voie ont-ils un avenir ? », article paru dans La Nouvelle République, rubrique actualité du 24 mai 2009, lire (consulté le 25/08/2009).
  2. a b c et d La Tribune de Tour, « Des trains à vapeur : à Richelieu et à Rillé », rubrique : Vacances en Touraine : les sorties de l'été !. À la découverte des lieux insolites, La Tribune de Tours, le 9 juillet 2009 « lire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le 25/08/2009).
  3. « Le train à vapeur part pour Thouars », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  4. lire
  5. « Train vapeur Thouars-Loudun : on oublie ! », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  6. « Abandon du train vapeur : vingt-neuf wagons à recaser », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  7. « Le TVT déserte la Touraine pour les Deux-Sèvres », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  8. « Voie verte Richelieu-Chinon : elle ouvrira en mai 2017 », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  9. Notice no PM37001084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  10. « Train des Mouettes en Charente-Maritime : une traction 100% à vapeur cet été », sur sudouest.fr (consulté le )
  11. Notice no PM37000373, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  12. Notice no PM37000374, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  13. « Une locomotive de 1922 est arrivée jeudi en Alsace... Par la route », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le )
  14. Facs, La 230 G 352 est enfin arrivée à Saint-Quentin lire (consulté le 25/08/2009)
  15. Notice no PM37001046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  16. Notice no PM37001088, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  17. Notice no PM37001087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  18. Notice no PM76002154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jérôme Camand, « Les trains à vapeur de Touraine », dans Petits trains de France, Sélection du Reader's Digest, 2002 (ISBN 2-7098-1324-6), pp. 44-49
  • « 33 ans de chemins de fer touristiques entre Richelieu et Chinon. Rappel historiques de cette exploitation de 1972 à 2003 », Chemins de Fer régionaux et Tramways, no 313, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]