Utilisateur:Ville d'Annemasse/Brouillon

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Ville d'Annemasse/Brouillon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Annemasse - Les Voirons Agglomération
Maire Christian Dupessey
Code postal 74100
Code commune 74012
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 45″ nord, 6° 14′ 11″ est
Altitude Min. 399 m
Max. 504 m
Élections
Départementales Canton d'Annemasse-Sud,(partie)
Canton d'Annemasse-Nord,(partie)
Localisation
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Ville d'Annemasse/Brouillon
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Ville d'Annemasse/Brouillon
Liens
Site web www.mairie-annemasse.fr

Annemasse est un chef-lieu de canton du département de la Haute-Savoie, en France. La ville est située à la frontière franco-suisse, au sud du lac Léman et dans l'aire urbaine de Genève (agglomération franco-valdo-genevoise).

Avec une population d'environ 30 000 habitants (31 092 habitants, population légale au 1er janvier 2011, INSEE), la ville se classe au 270e rang national. L'agglomération, qui regroupe douze communes, est la deuxième de Haute-Savoie[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Annemasse depuis l'espace

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

L’Arve à Annemasse

Annemasse est située à la frontière franco-suisse, dans le nord des Alpes françaises, à 2 km du canton de Genève et à 45 km d'Annecy, la préfecture de Haute-Savoie. La ville est entourée par le Mont Salève (alt. 1 300 m au sud) et la rivière Arve au sud-ouest puis à l'ouest), les Voirons (alt. 1 450 m) à l'est et la frontière suisse à l'ouest et à 26 km de Thonon-les-Bains.

Elle constitue l'entrée de la vallée de l'Arve.

Annemasse est le centre de la deuxième agglomération de Haute-Savoie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat y est de type montagnard et « lacustre » en raison de la présence du Massif alpin et du lac Léman, qui adoucit les masses d'air venues du nord. Annemasse et sa région connaissent des hivers très doux, bien que la chaleur y soit souvent élevée en été.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Annemasse ... h/an 680 mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2008 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures (sous abri, normales) °C 1,5 3 6,5 9,5 15,5 17,5 20 20 16 11,5 5,5 3 10,8
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 52 43,7 44,9 48,4 52,3 60,9 57,6 52,8 67,8 81,7 63 55 56,7
Source: MSN Météo [2]

Voies de communications[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Annemasse est au centre d'un nœud routier important. La ville est desservie par une bretelle de l'autoroute A40 nommée l'« autoroute blanche » (Mâcon-Chamonix-Mont-Blanc). D'autre part, un carrefour routier permet d'accéder rapidement au Chablais, au Faucigny, à toute la vallée de l'Arve, au reste du Genevois, mais aussi à l'Ain et à la Suisse voisine. Depuis décembre 2008, la mise en service du tronçon d'autoroute Annecy-Genève la rapproche de la ville d'Annecy.

Annemasse comporte aussi une gare routière à proximité immédiate de la gare ferroviaire.


Le projet d'Avenue Lucie Aubrac

Les objectifs liés à la réalisation du Boulevard Urbain sont en tout point conforme à ceux développés dans l’Agenda 21 d’Annnemasse : Préserver notre cadre de vie, réguler les flux de déplacement et renforcer le lien social.


Le projet de Boulevard Urbain n’est pas nouveau. Il date en réalité des années 50. Aujourd’hui, les enjeux de sa réalisation sont néanmoins très loin de ceux évoqués alors. Il ne s’agit plus de réaliser une voie « autoroutière » mais une voie de circulation où cohabiteront les différents de modes de déplacements au cœur d’un espace paysager. Absorbant une partie du trafic de transit, le Boulevard Urbain permettra aussi de relier les quartiers sud au centre-ville et de leur apporter vie et animation.


Faciliter la desserte des quartiers sud.

La réalisation du Boulevard Urbain s’inscrit dans la mise en place progressive du nouveau plan de déplacements . C’est une voie où cohabiteront les voitures, les cyclistes, les autobus et les piétons. S’étendant du carrefour du Beulet au quai d’Arve via l’avenue de Verdun, la route de Bonneville et la route d’Etrembières, cette avenue permettra la création d’une liaison Est/Ouest destinée à faciliter les déplacements locaux mais aussi la desserte des quartiers sud en évitant le passage par le centre-ville. Le principe n’est donc pas d’augmenter le trafic mais de continuer à mieux le répartir.


Une voie dans un parc.

Le boulevard urbain sera bordé de pistes cyclables et de vastes trottoirs. Une vaste place centrale au niveau du quartier de Château Rouge et du lycée des Glières sera réalisée. Véritable lieu de vie, cet espace de près de 4000 m² contribuera à améliorer les cheminements piétonniers entre les quartiers sud et le centre-ville. Mené en lien direct avec le dossier de renouvellement urbain du Livron et du Perrier, ce projet vise avant tout à améliorer la qualité de vie des habitants. De la création d’un parc paysager sur le secteur du Beulet à l’accompagnement paysager des cheminements doux sur tout le tracé de la voie, c’est une structure vertébrale verte qui sera mise en place. Au total, sur une voie de 1,9 km, il y aurait plus de 5,5 ha d’espaces verts (soit 5 fois la surface de la place de la Libération).


Les enjeux du projet  :

1 - Créer une nouvelle liaison est-ouest pour faciliter les déplacements dans l’agglomération et protéger le centre-ville.

2 - Dynamiser les liens entre les quartiers sud et le centre-ville.

3 - Limiter le trafic dans les secteurs urbanisés.

4 - Intégrer les voies de circulation dans un vaste aménagement paysager.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La ville d'Annemasse compte 13 km de réseau cyclable pour 35 km de voiries.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
Vue générale de la gare

Annemasse possède une gare, créée lors de l'aménagement de la voie ferrée Bellegarde-Évian en 1880. Elle comporte 6 voies de quai et une vingtaine de voies de service. Elle est desservie par les TER. La gare d'Annemasse est la seconde gare du département après Annecy avec 2 000 voyageurs par jour (5 000 voyageurs/jour à Annecy). Elle permet de relier directement les gares de Genève Eaux-Vives, Bellegarde-sur-Valserine, Évian-les-Bains, La Roche-sur-Foron, Annecy ou Saint-Gervais-Le Fayet. Elle sert aussi de départ, via Bellegarde-sur-Valserine, vers les grandes lignes et permet de rejoindre les voies grandes vitesses vers Lyon ou Bourg-en-Bresse. La gare d'Annemasse est un nœud de circulation majeur pour le fret, principalement représenté par les eaux d'Évian et le transport de granulats.

Un projet de liaison entre les réseaux ferroviaires du canton de Genève (Suisse) et de la Haute-Savoie (France) est actuellement en cours de réalisation, dans le cadre du développement de la grande agglomération transfrontalière. Cette liaison a pour dénomination le « CEVA » qui est l'acronyme de « Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse ». Actuellement en exploitation partielle jusqu'à la gare des Eaux-Vives, le projet consiste à relier Genève (gare de Cornavin) à Annemasse en contournant le centre-ville de Genève par l'ouest et le sud-est. Il devrait être mis en service dans son intégralité à l'horizon 2017. L'arrivée du RER franco-valdo-genevois sera par ailleurs l'occasion de promouvoir la gare d'Annemasse comme l'arrêt TGV du Sud de l'agglomération genevoise.

Un projet de réouverture de la ligne ferroviaire de 17 km entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph (ligne dite du ligne du Tonkin) est également prévue à la suite du projet CEVA et permettra de relier directement Annemasse à Martigny et Sion (en Valais suisse).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

L'agglomération annemassienne bénéficie de son propre réseau de transports en communs. Il est géré sous contrat avec l'agglomération par la TP2A (RATP - TPG) depuis 2002[3]. Le réseau comporte 6 lignes régulières auquel il faut y rajouter les lignes du soir et du week-end. Depuis 2003, le réseau a intégré Unireso. Une ligne d'autobus permet de relier le centre d'Annemasse à Genève via Moillesulaz.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L'aérodrome d'Annemasse (ou aérodrome Marcel-Bruchon) est un aérodrome d'affaires et de tourisme situé au nord-est de l'agglomération contre le Bois de Rosses, à cheval sur les communes d'Annemasse, Ville-la-Grand, Vetraz-Monthoux et Cranves-Sales.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Annemasse est divisée en plusieurs quartiers articulés autour de celui du centre-ville, où se trouvent la mairie et de nombreux commerces. On y trouve le quartier Chablais-Gare au nord, à l'est ceux de Romagny et du Perrier-Livron, au sud le Vernand et à l'ouest le Brouaz. Enfin, une zone industrielle et d'activités est située à l'extrême est, non loin de l'aérodrome.

Le quartier Chablais Parc[modifier | modifier le code]

Chablais Parc a démarré. Les premières démolitions ont débutées durant le premier trimestre 2011 mettant ainsi fin à des espaces en friches ou à l’abandon. Le second parking public de surface fera aussi l'objet d'une fermeture. Chablais Parc fait partie d'une ZAC et à ce titre les équipements publics constitués essentiellement des rues, placettes et d'un square seront réalisés par la ville d'Annemasse. La qualité des futurs espaces publics fera l’objet d’un souci particulier.

Les constructions seront quant à elles entreprises par la société Virgil. Le programme de construction comprend 489 logements dont 157 logements aidés, une résidence service de 84 logements, un hôtel *** de 80 chambres, 10 500 m2 de surfaces commerciales, un multiplexe de cinq salles et un parking public de 320 places.

Les constructions se réaliseront en plusieurs tranches sachant que les travaux débuteront logiquement par la tranche 1,la plus importante. Sur le plan de l'urbanisme, le projet sera marqué par la construction d'une flêche signal de 17 étages située avenue de la Gare. L'accès au parking souterrain se réalisera par la rue du Môle puis la rue des Alpes. Les voies traversant l'îlot seront piétonnes à l'exception d'une occupation temporaire de véhicules de service ou de déménagement. La durée prévue des travaux de la première tranche est estimée à trois ans et demi.

Logement[modifier | modifier le code]

La Ville d'Annemasse pratique une politique volontariste dans le domaine du logement social. Actuellement, le taux de logement aidé est de 24 % (en termes de revenus, ces logements sont accessibles à 75 % de la population).

Les logements sociaux sont réservés aux personnes de nationalité française ou étrangères admises à séjourner en France dans les conditions légales, et ayant des ressources inférieures à un plafond défini chaque année par les services de l'Etat.

Les bailleurs sociaux sont propriétaires de logements. Néanmoins, en contrepartie de financements, plusieurs organismes sont réservataires de ceux-ci et à ce titre proposent des candid atures lors de la libération d'un appartement. La répartition est généralement la suivante :

Employeurs : 40 %

Commune : 20 %

Etat (réservation sociale) : 20 %

Etat (fonctionnaires) : 5 %

Bailleurs sociaux : 15 %

L'attention des demandeurs est attirée sur l'attente relativement longue pour une proposition de logement.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Le plan de circulation annemassien est aussi en cours de révision avec les projets de péricentrique et du projet ferroviaire CEVA. Il a intégré entre autres la création de parkings souterrains (sous le parc Montessuit et la place de la libération).


Une nouvelle place Libération d'ici 2012

Au premier semestre de l'année 2012, la physionomie des lieux va fortement évoluer: nouvelle série de plantations d'arbres remarquables du côté de l'avenue Ferry et de bouleaux autour de la place, revêtements définitifs de la place et des rues.

Le deuxième semestre de l'année 2011 sera consacré, quant à lui, au rapatriement du Monument aux morts, à la construction des couverts ainsi qu’à la réalisation des plantations définitives. D'une vaste zone de remblais, la place va petit à petit revêtir ses atours afin d'offrir aux Annemassiens un nouvel espace de respiration, première étape d'une vaste opération de reconfiguration de l'espace des trois places.

Pour plus de renseignements et de visuels voir le site de la Ville d'Annemasse. [2]

Quelques chiffres sur la rénovation urbain ANRU (quartier du Perrier)/ programme 2009-2013:

- 204 constructions

- 148 démolitions

- 312 réhabilitations

- 275 résidentialisations

- 508 logements de qualité

Toponymie[modifier | modifier le code]

À l'époque romaine, la ville existait déjà sous le nom de Namascae.

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Annemasse

Les armoiries de la Ville d'Annemasse que l'on peut voir sur le fronton de l'entrée principal de l'Hôtel de Ville présentent le blason de la Savoie (croix d'argent sur fond de geules). Elle se déclinent blasonnent ainsi : d'azur à la bande d'or accostée de deux cotices de même, au chef cousu de gueules à la croix d'argent.

  • Éléments extérieurs : Couronne à forteresse
  • Devise : « Agere non loqui » (« Agir plutôt que parler »)

Ces armoiries, ont été adoptées par le Conseil Municipal de la Ville d'Annemasse sur proposition du Maire Monsieur Montessuit le 5 juillet 1933: "Ecu français moderne, d'azur à la bande d'or murale romaine, couronne à forteresse".

Préhistoire et époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

La région a notamment été peuplée par les Allobroges vers 300 av. J.-C. ; on trouve un site archéologique sur le mont Salève.

Au VIe siècle, une église y est consacrée par Maxime, évêque de Genève, et par saint Avit, évêque de Vienne[4].

Appartenant au Duché de Savoie, Annemasse a été française de 1792 à 1815, dans le département du Mont-Blanc puis le département du Léman, avant d'être rendue à la Restauration. Elle est redevenue française en 1860 lors de l'annexion de la Savoie.

Une Ville récente au passé rural[modifier | modifier le code]

Le site géographique de la Ville l'a condamnée à une très longue stagnation, accentuée encore par la rivalité entre la cité de Calvin et les Princes de Savoie dont elle dépendait. Chef-lieu de canton sous le Consulat, Annemasse n'avait que 600 habitants au premier recensement de 1801 et vivait de l'agriculture et des marchés de Genève.

Première étape: l'aménagement du train.

Le développement de la ville a réellement commencé à partir de l'arrivée du train.

L'aménagement de la voie ferrée Bellegarde-Evian en 1880, complétée par celle conduisant à Annecy et à Saint-Gervais va permettre le premier "décollage" d'Annemasse, l'installation des premières industries malgré le régime pourtant contraignant de la Grande Zone Franche de 1860 qui faisait de Genève la capitale économique et commerciale de toute la Haute-Savoie du Nord. Au recensement de 1911, Annemasse n'a encore que 3.300 habitants, mais un premier plan d'urbanisme lié à la construction de la gare permet de structurer l'ancien village-rue et d'étendre l'espace urbain.

Naissance et développement d'une petite ville aux portes de Genève (1920-1950).

La guerre de 1914 ayant entraîné la fin du régime de la Grande Zone Franche, dite de l'annexion, la disparité entre le franc suisse et le franc français consécutive au financement de la guerre par l'inflation, autant de raisons qui nécessitent un centre urbain pour l'approvisionnement de l'arrière-pays et de la basse vallée de l'Arve. Annemasse se développe fiévreusement et attire une population d'origine paysanne et étrangère. Les Genevois, de leur côté, ne veulent pas perdre le marché de la Savoie proche et installent à Annemasse usines et commerces. Les frontaliers sont alors suisses. Le décolletage et la petite mécanique stimulés par la guerre connaissent un nouveau développement. Annemasse a 6.000 habitants en 1926 et 8.000 en 1936. Un plan d'urbanisme réalisé par un ingénieur de l'Etat qui prévoit les futures voiries et l'extension du champ urbain reçoit une première application. La guerre, l'occupation italienne puis allemande entraînent la coupure totale avec Genève et un repli des activités suisses. Pourtant, Annemasse accueille des réfugiés et le transfert d'activités horlogères du Doubs. Près de 1.000 personnes travaillent dans l'horlogerie au début des années 50.

De la petite Ville à la Ville moyenne.

Après 1950, Annemasse va connaître un développement presque continu marqué cependant par des temps d'arrêt assez nets. Entre les différents recensements, Annemasse et son agglomération enregistrent souvent l'un des plus fort accroissements de la région Rhône-Alpes et de la Haute-Savoie. La population d'Annemasse passe de 8.800 habitants en 1946 à 29.000 en 1990. Les communes voisines connaissent une progression sensiblement analogue.

Mais jusqu'en 1962-1965 le développement a été relativement équilibré, l'afflux de travailleurs frontaliers attirés par Genève et eux-mêmes remplacés jusqu'en 1974 par des travailleurs immigrés entraîne une spéculation foncière et immobilière très grave. Le reflux de la main d'oeuvre frontalière entre 1975 et 1978 entraîne l'arrêt des constructions privées, la reprise à Genève après 1982 suscite une nouvelle fièvre puis une nouvelle pause, à partir de la fin 1990, suivie d'une reprise récente. Avec un foncier très cher, le problème est de maintenir des activités industrielles dans une agglomération où les salariés sont attirés par Genève ; le renouvellement des industries et leur orientation vers des activités à haute valeur ajoutée (électronique, micro-mécanique, ultra-sons, capteurs) sont une donnée actuelle.

L'agglomération a perdu plus de 2.000 emplois industriels depuis 1975, largement compensés par ceux du tertiaire (services et commerces). Le plan d'urbanisme de 1950 a prévu l'extension d'Annemasse et l'aménagement d'une "seconde ville" au Perrier, réalisée dans les années 1970. Ces 20 dernières années, la ville s'est transformée et équipée (centre culturel, gare routière, salle des sociétés, centre technique municipal, Maison de l'Economie, aménagement du quartier de Romagny, Maison des Associations, Gymnase du Perrier, piétonnnier de la place de l'Hôtel de Ville et des alentours). La densification du centre est l'objectif fondamental avec l'axe gare-église Saint-André, ainsi qu'une meilleure intégration du quartier du Perrier qui a bénéficié d'un Contrat de Ville "préventif". Au sein de la deuxième agglomération de la Haute-Savoie, la Ville-Centre doit jouer son rôle d'animatrice et incarner l'image française de la grande agglomération genevoise frontalière favorisée par son carrefour autoroutier et les perspectives d'être la gare T.G.V. Sud de Genève.

Pour en savoir plus sur l'histoire locale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville d'Annemasse.

La ville fait partie de l'arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois et est composée de deux cantons : Annemasse-Nord (22 201 inscrits en 2011) et Annemasse-Sud (33 563 inscrits en 2011). En 2010, la commune d'Annemasse a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[5].

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

La ville d'Annemasse est gérée par la gauche depuis 1977 et la victoire aux municipales de Robert Borrel qui était alors le premier secrétaire de la fédération socialiste départementale. Robert Borrel a été exclu du PS en 1986 après son maintien aux législatives face à Dominique Strauss-Kahn. Il n'a jamais voulu ré-adhérer à ce parti, mais n'en demeure pas moins un « homme de gauche », souvent décrié, mais réélu plusieurs fois.

Depuis les élections de mars 2008, Christian Dupessey a succédé à Robert Borrel au poste de premier magistrat de la ville suite à la retraite politique de ce dernier. L'équipe municipale majoritaire (30 sièges sur 39) s'est fortement renouvelée. Elle a fait du développement durable un axe fort de sa politique, en nommant le second adjoint à ce titre.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal d'Annemasse :

Groupe Président Effectif Statut
DVG Christian Dupessey 30 majorité
UMP François Vigny 6 opposition
DVD Jean-Pierre Benoist 3 opposition

Les maires d'Annemasse[modifier | modifier le code]

La commune d'Annemasse appartient au royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860. La commune est alors administrée par un conseil communale qui nomme un syndic à sa tête. Par le traité du 24 mars 1860, le roi Victor Emmanuel cède la Savoie et le comté de Nice à Napoléon III. Le conseil communal devenu alors conseil municipal élit alors en qualité de maire le syndic en place : Claude Philippe Dusonchet qui occupait ce poste depuis 1854.

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Annemasse :

Liste des maires successifs[6]
Période Identité Étiquette Qualité
2008 En cours Christian Dupessey DVG  
1997 2008 Robert Borrel DVG  
1996 1997[7] Guy Gavard DVG  
1977 1996[8] Robert Borrel DVG Député SE de 1986 à 1988[9]
1971 1977 Pierre Berthier    
1963 1971 Henri Jeantet[10]    
1959 1963 Claude Montessuit    
1953 1959 Léon Guersillon    
1947 1953 Claude Montessuit    
1942 1947 Jean Deffaugt    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Il existe dans l'agglomération un Tribunal d'instance un Conseil des prud'hommes, une Médecine du travail, ainsi qu'une Maison des associations.

La Maison de Justice et du Droit de l’Agglomération Annemassienne a été créée le 13 novembre 2000 par le Tribunal de Grande Instance de Thonon-les-Bains, l’EPCI (SIVMAA) et l’État.[3]

Depuis le 03 janvier 2011 une antenne du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de la Haute-Savoie est implantée dans la ville, sur les mêmes compétences territoriales que le Tribunal de Grande Instance de Thonon-les-Bains.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La municipalité d'Annemasse s'est engagée dès l'an 2000 dans une réflexion sur le développement durable, avec la conduite de l'Agenda 21 (plan d'actions pour le XXIe siècle). C'est pourquoi la municipalité a choisi de conduire l'ensemble des projets de construction neuve en intégrant une démarche HQE, par exemple pour la Maison des Sports et le Groupe scolaire Saint Exupery.

Les objectifs de l'Agenda 21 d'Annemasse

Intégrer la dimension environnementale dans les politiques économiques et sociales et plus globalement dans le processus de décision municipal. Organiser la concertation de la population et des acteurs locaux. Concevoir et faire vivre un document de référence dans lequel apparaissent les priorités pour le développement durable de la ville et qui sert à l’évaluation des politiques de la ville. L'ensemble des actions de la Ville d'Annemasse en matière de développement durable est porté depuis près de 10 ans par l'engagement municipal sur la mise en place d'un programme Agenda 21 : démarche HQE sur les nouvelles constructions (une école et une maison des sports déjà réalisées), programme de rénovation et d'amélioration thermique des bâtiments existants, création d'un réseau de chaleur bois, mise en place de pédibus, développement du réseau cyclable, introduction de produits bio et équitables pour les 200 000 repas annuels produits par la cuisine centrale, gestion différenciée et biologique des espaces verts, création du Prix Développement Durable de la Ville d'Annemasse... Le programme d'actions élaboré avec les annemassiens est le fil rouge de la politique municipale.

Le Plan d'Actions 2009-2012

Le Plan d'action Agenda 21(restructuré a été adopté en Conseil Municipal du 29 avril 2009.

Il est construit autour de 5 intentions principales :

1- Améliorer le cadre de vie des annemassiens

2- Maîtriser les flux de déplacements

3- Affirmer la position d'Annemasse, ville solidaire et citoyenne

4- Favoriser un développement économique responsable

5- Lutter contre le réchauffement climatique du bassin lémanique

62 fiches actions sont ainsi déclinées.[4]

Jumelages et pactes d'amitié[modifier | modifier le code]

La ville d'Annemasse est jumelée avec plusieurs autres villes étrangères pour des échanges socio-culturels :

Population et Société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont dénommés Annemassiens. La population de la ville d'Annemasse et, au-delà, de l'agglomération, a accompagné le développement économique de Genève après la Seconde Guerre mondiale, passant de 8 000 habitants en 1946 à 29 000 habitants en 1990[14]. L'accroissement de la population a conduit à une densification du centre-ville et le remplacement des maisons individuelles par des immeubles d'habitation de taille moyenne. Le dernier recensement (2007) a acté le passage de la ville dans la catégorie des villes de plus de 30 000 habitants.

Ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Annemasse fournie par les divers recensements de 1793 à 2006. Modèle:DemogNS

Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Annemasse classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Annemasse, comparaison entre l'année 1999 et 1982[15] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
576 
75 à plus
1 104 
1 319 
60 à 74
1 735 
3 350 
40 à 59
3 665 
4 262 
20 à 39
4 463 
3 443 
0 à 19
3 321 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
299 
75 à plus
730 
970 
60 à 74
1 366 
2 705 
40 à 59
2 745 
4 673 
20 à 39
4 888 
4 008 
0 à 19
3 871 

Le nombre total de ménages à Annemasse est de 12 258. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Annemasse 39,6 % 29,6 % 13,9 % 10,4 % 4,1 % 2,5 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[16]

Au recensement de l'INSEE réalisé en 1999 :

  • Ville : 30 618 habitants
  • Agglomération : 56 726 habitants
  • Bassin genevois haut-savoyard (agglomération étendue) : 148 966 habitants

Le Plan local d'urbanisme (PLU) fait l'hypothèse d'une population de 34 000 habitants en 2015, soit une croissance annuelle de l'ordre de 1,5%.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Annemasse possède de nombreux établissements scolaires :

Maternelles

Bois-Livron, Marianne Cohn, Jean-Mermoz, La Fontaine, Les Hutins, Saint-Exupéry

Élémentaires
  • Écoles publiques : Bois-Livron, Marianne Cohn, Jean-Mermoz, La Fontaine, Les Hutins, Saint-Exupéry
  • Écoles privées : Chamarette, Saint-François
Collège
  • Michel Servet
Lycées
  • Lycée général : Les Glières (Formation tertaire BTS intégré)
  • Lycée général et technologique : Jean-Monnet
  • Lycée professionnel : Le Salève
Autres

L'École des Beaux Arts du Genevois (EBAG) répartie sur les communes de l'agglomération.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Présentation de la Politique Culturelle d'Annemasse

Une politique culturelle ancrée dans la durée et sur le territoire [5]  : La politique culturelle menée par la Ville s’appuie largement sur la vitalité de son milieu associatif extrêmement riche et actif ainsi que sur un nombre important de structures largement professionalisées parmi lesquelles comptent : la Bibliothèque municipale P. GOY , le centre culturel Château-Rouge , le Conservatoire de Musique d'Annemasse , le Cinéma Art et Essai « Ciné Actuel » , la Villa du Parc – Centre d'Art Contemporain, l' Ecole des Beaux-Art du Genevois ...

Trois axes forts de la politique culturelle :

Une volonté forte de mise en réseau des structures culturelles annemassiennes, avec pour objectif d'associer toutes les énergies pour le compte des habitants et de tous les publics. Une tendance pour de nombreuses structures culturelles à “rayonner” sur l’ensemble du genevois haut-savoyard, plus rural. Au delà de cet aspect territorial, il y a une volonté forte de toucher tous les publics , sans distinction ni sociale, ni d'âge ni de statut. Le développement de collaborations transfrontalières plus régulières. Cela est induit par la prise de conscience de plus en plus forte de l’appartenance d’Annemasse à l’agglomération genevoise. Le besoin de créer du lien social générations après générations est plus que jamais d'actualité, besoin doublé du souhait de donner corps à une identité collective peu marquée jusqu'à présent, tel que le révèle aussi l' Agenda 21 .

Villa du Parc

L’action culturelle participe fortement à ce travail d’intégration et à la création « d' Annemasse, ville contemporaine », notamment grâce à la Villa du Parc centre d'art contemporain depuis 1986 qui conçoit et organise dans ses murs 4 ou 5 expositions personnelles ou collectives par an (en partenariat avec la Ville de Genève - Suisse).

Chateau Rouge

Château-Rouge est une association subventionnée pour son fonctionnement par la Ville d'Annemasse, dans le cadre d'une Délégation de Service Public : les missions confiées pour 5 années portent sur la diffusion de toutes les disciplines du Spectacle Vivant avec une spécificité sur les Musiques Actuelles et la Danse, le Jeune public, les actions avec les acteurs de la vie culturelle locale, la coopération transfrontalière, le soutien à la création contemporaine.

Château-Rouge prend la forme d'un équipement intégrant différents espaces : grande salle (1 200 pl.), salle de concerts (700 pl.), salle de répétitions (115 pl.), studios de répétitions, espace café-concert... La Communauté d'agglomération Annemasse Agglo apporte un soutien aux actions très ouvertes à la population de l'agglomération : spectacles grand public, certaines actions en direction du Jeune public.

Riche de ses artistes, la Région Rhône-Alpes ainsi que le Conseil Général 74 soutiennent les salles de spectacles qui leur font une large place, dans un souci d'excellence artistique et de rencontres avec les publics. Vingt-cinq théâtres de villes répondent à ces orientations. Ces 25 lieux reconnus comme "Scène Rhône-Alpes" se sont engagés, avec l'aide de la Région, en faveur de la création, de la diffusion de formes artistiques variées et de l'accès de tous aux arts de la scène. Parce que Château-Rouge s'inscrit dans ces orientations, il fait partie des 25 Scènes Rhône-Alpes de la région. Il touche plus de 45 000 spectateurs. Château Rouge s'est imposé en vingt ans comme pôle du spectacle vivant du Genevois haut-savoyard et lien culturel transfrontalier franco-suisse.

Pour plus d'informations, consulter le site: www.chateau-rouge.net.

Festivals

Pendant les mois de juillet et août, la ville organise une série de concerts gratuits, qui se déroulent traditionnellement le vendredi soir et le samedi soir au parc Montessuit. Anciennement nommés "Théâtre de verdure" en référence à leur cadre, ces concerts ont été renommés en Musical'été. En raison des travaux effectués au parc (réaménagement des espaces verts et construction du parking Montessuit), les concerts ont été déplacés au parc Fantasia durant l'été 2008. Pour les fêtes de fin d'année, et plus généralement l'hiver la Ville organise le festival Bonjour l'hiver.

La bibliothèque municipal organise chaque année le Festival du livre jeunesse.[6]

Santé[modifier | modifier le code]

Annemasse dispose d'une clinique (polyclinique de Savoie) ainsi que d'un hôpital (CHIAB : centre hospitalier intercommunal Annemasse-Bonneville). Cet hôpital est un des précurseurs en France dans l'utilisation de coupeurs de feu pour soulager les patients. Il sera remplacé à l'horizon de 2012 par le nouveau centre hospitalier situé à Findrol regroupant l'hôpital d'Annemasse et celui de Thonon-Les-Bains. De plus une clinique privée ouvrira la même année dans l'agglomération dans le quartier de Brouaz.

Sports[modifier | modifier le code]

La ville accueille annuellement plusieurs événements sportifs :

  • la course à pied des Foulées Annemassiennes[17]
  • la course cycliste Annemasse-Bellegarde-Annemasse, organisée dans le cadre des Circuits continentaux de cyclisme
  • le Grand prix d'escalade de la ville d'Annemasse (16e édition en novembre 2007), avec des compétiteurs de niveau national et international.
  • les 24 heures de natation, organisées par le club Annemasse Natation[18]
  • Annemasse a été en 2004, ville-départ du 18e Tour de France[19] pour l'étape Annemasse - Lons-le-Saunier (étape no 18). Le Tour de France traverse aussi régulièrement la ville, comme par exemple en 2010, au cours l'étape Station des Rousses - Morzine-Avoriaz (étape no 8)[20].
  • ...

Médias[modifier | modifier le code]

Télévision

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie[21].

La chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annemassien. C'est également le cas lors des informations locales de cette même chaîne télévisée ainsi que sur France 3 dans l'édition locale alpine.

Presse écrite

Les journaux locaux sont Le Messager, dans son édition du Genevois, et Le Dauphiné libéré, dans son éditions des bords du Léman.

Radio

La première radio libre d'Annemasse (crée en juin 1982), KTFM, fut conçu par des dissidents de EFM 21 - Radio Thollon-les-Mémises[22]. Le nom de KTFM s'inspire du nom d'une radio éponyme de San Antonio (USA). La station offre alors une grille de programme très proche de radio Thollon avant de fusionner avec Radio Evasion pour donner KTFM Evasion. La raréfaction des fréquences FM impose une concentration des stations de radios, si bien que KTFM fusionne en 1983 avec les radios Cosmic Massongy et Radio Club, la station de la discothèque le Macumba pour former Radio Plus. Toutefois une partie de l'équipe continue l'aventure KTFM et scinde la société en deux entités qui seront rachetées par les gros réseaux pour devenir NRJ Gex (KTFM) et Europe 2 (KTFM 2).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le développement économique d'Annemasse à la fin du XIXe siècle est lié au développement du réseau ferroviaire en Haute-Savoie qui fait de la ville un important nœud pour le trafic de passagers comme de marchandises.

Annemasse tire avantage de sa proximité avec la République et Canton de Genève. La ville compte également un casino (190 machines à sous), classé 14e casino français en 2006 et qui est source d'une partie (12,5 %) des recettes de la ville. Un montant égal (12,5 %) provient des fonds genevois, c'est-à-dire à la part de la masse salariale reversée par Genève à la France, (puis au Département de la Haute-Savoie et aux communes).

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu moyen par ménage annemassien est de 16 227 € par an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Seuls 138 Annemassiens sont redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Emploi[modifier | modifier le code]

En 1999, Annemasse comptait une population de 13 706 actifs au total.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Annemasse 0,1 % 5,7 % 7,5 % 20,4 % 33,4 % 32,9 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[26]

Entreprises de la ville[modifier | modifier le code]

Annemasse comporte 1 898 établissements, dont une grande part de commerces et de services.

Les trois principales entreprises présentes à Annemasse sont Parker Hannifin (chiffre d'affaires : 134 M €), Siegwerk (107 M €) et le Géant Casino d'Annemasse (17 M €, agrandi en 2003).

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Monument à Michel Servet

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Annemasse est une ville fleurie avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[28]

Le principal parc annemassien est le parc Claudius Montessuit, situé en centre-ville et nommé d'après un ancien maire de la ville. D'une superficie de 1 hectare, il accueille notamment une aire de jeux pour enfants et le Kiosque à Musique Marius David où se déroulent en été les concerts du "Théâtre de Verdure". Le kiosque à musique d’Annemasse fut construit en 1931 dans le parc municipal Claudius Montessuit. Sa construction était destinée à l’Harmonie municipale, laquelle, durant la saison estivale se proposait de donner des concerts chaque semaine. Le parc Montessuit est fermé la nuit pour des raisons de délinquances plus ou moins liées aux drogues. L’étude du projet fut confiée à l’architecte municipal Maurice Pacthod. Les caractéristiques en sont les suivantes : kiosque, avec sous-sol, de 10 m de diamètre et de forme octogonale, en béton ; les poteaux sont en chêne et les plancher et plafond en lames de pin d’Orégon. Les entrepreneurs ont été Victor Mogenet pour la maçonnerie, Yves Hubert Dentand pour la charpente-menuiserie et Michel Coppo pour les travaux de couverture et ferblanterie. Le 12 juillet 1996, le maire Robert Borrel dévoile une plaque commémorative en mémoire de Marius David, musicien – auteur - compositeur annemassien et co-fondateur du Comité des Fêtes d’Annemasse (et fondateur du fabuleux magasin DAVID MUSIQUE, racheté depuis, après avoir été géré par sa fille).

On y trouve aussi d'autres parcs et espaces verts :

  • le parc Eugène-Maître, récemment aménagé, arborisé avec plus de 50 variétés différentes d'érable, comprend aussi des jeux pour enfants et un échiquier géant

Au départ, ce parc était un terrain vague où certains enfants allaient jouer ou 'faire des âneries'. Le nom provient de l'entreprise qui y avait son usine.

  • le Jardin des Iris, où sont plantées plus de 50 variétés d'iris, se trouve au bord de l'Arve
  • le parc La Fantasia se situe dans le quartier du Brouaz
  • ...

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La gastronomie annemassienne s'inscrit dans la cuisine typique savoyarde préparée à l'aide de produits du terroir et des alpages montagnards essentiellement des Bauges. Outre la célèbre fondue savoyarde, les principaux plats sont les bognettes à base de pomme de terre, mais aussi les crozets[29], la péla, la tartiflette, les diots, la polenta, les rioutes[30] et la longeole (charcuterie aromatisée au carvi[31]). Pour le dessert, on ne peut que citer les bugnes, la confiture de lait et la tarte aux myrtilles.

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

La commune dispose de nombreux lieux de culte de plusieurs confessions religieuses[32] :

Liste des lieux de culte catholiques :

Liste des lieux de culte juifs :

Liste des lieux de culte musulmans :

  • Association islamique turque
  • Association Nour

Liste des lieux de culte protestants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sources des données : INSEE - Annemasse : Données générales
  2. Base de données météo et observations temps réelle par Moyennes météorologiques mensuelles et annuelles pour Annema sse, Haute-Savoie (74100) et Météo France
  3. Lors de la redétermination des horaires par les Transports publics genevois, de nombreux usagers ont été désappointés, surtout lors de l'automne-hiver 2004-2005
  4. Le Quid et le site Sabaudia ne tombent pas d'accord sur la date de cet événement (516 ou 522 suivant les versions)
  5. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
  6. Source des Archives départementales de la Haute-Savoie.
  7. L'Hôtel de Ville d'Annemasse va changer de visage, le maire Guy Gavard confirme son retrait pour permettre le retour de Robert Borrel qui termine son année d'inéligibilité sur Tribune de Genève, le 17 septembre 1997.
  8. Conseil d’État. Arrêt du Conseil d’État n° 176967 du 02.10.1996 : Inéligibilité d'un maire pour avoir bénéficié de prestations gratuites de la part de deux entreprises d'imprimerie. sur archives.elunet.org, le 2 octobre 1996.
  9. Robert Borrel sur assemblee-nationale.fr, consulté le 21 décembre 2008.
  10. Le stade de football de Vetraz-Monthoux porte depuis son nom
  11. Il entre au conseil municipal en 1870 puis devient adjoint de Marc Couriard en 1871.
  12. Pendant longtemps, le nom Couriard a été écrit par erreur avec deux "r" y compris la plaque de la rue portant son nom qui sera bientôt changée.
  13. Il est ensuite conseiller municipal jusqu'en 1874.
  14. Histoire d'Annemasse
  15. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  16. Données démographiques cités par le l'JDN
  17. site officiel
  18. [1]
  19. Historique des Tours de France depuis 1903 sur LeTour.fr, consulté le 13 décembre 2008.
  20. Profil de l'étape Station des Rousses - Morzine-Avoriaz sur LeTour.fr, consulté le 14 octobre 2009.
  21. Journal Officiel n°269 du 20 novembre 2007 - Décision du CSA concernant Hot radio Chambéry
  22. KTFM sur 100 ans de Radio, consulté le 13 décembre 2008.
  23. Philippe Chevallier sur LeTour.fr, consulté le 13 décembre 2008.
  24. Philippe Chevallier sur Le site du cyclisme, consulté le 13 décembre 2008.
  25. Jean Deffaugt sur Comité français pour Yad Vashem.
  26. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute
  27. a et b Georges Chapier, Les Châteaux Savoyards, Éd. La Découvrance, 2005, p.38, (ISBN 978-2-84265-326-2).
  28. Le concours des villes et des villages fleuris et le Conseil National des Villes et Villages Fleuris
  29. Pâtes savoyardes - Divins crozets sur Le Point n°1748, le 16 mars 2006.
  30. Luce Emeriaud et Marie-Paule Roc, Cuisine des pays de Savoie, Éd. Libris, 2003, (ISBN 978-2-907781-18-3).
  31. Jean-Robert Pitte, Delicatessen alpestres dans Cochons et cochonnailles : la quête du saint gras, L’Alpe n°42, automne 2008, p.8.
  32. Lieux de culte sur mairie-annemasse.fr, consulté le 19 décembre 2008.
  33. a et b Une Paroisse aux mille visages
  34. Eglise Saint-André, son histoire... sur mairie-annemasse.fr, consulté le 19 décembre 2008.
  35. Église Saint-Joseph, son histoire... sur mairie-annemasse.fr, consulté le 19 décembre 2008.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guy Gavard, Histoire d’Annemasse et des communes voisines, éd. Fontaine de Siloé

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Plans et vues satellites[modifier | modifier le code]

Vue panoramique du Genevois