Wikipédia:Sélection/France d'outre-mer/Par territoire

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Guadeloupe[modifier le code]

Portrait de Théodore-Augustin Forcade.
Portrait de Théodore-Augustin Forcade.

Théodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français.

Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860.

Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter.

Guyane[modifier le code]

Plan de la ville.
Plan de la ville.

Kourou est une commune française, située en Guyane. Avec 25 189 habitants en 2010, Kourou est la quatrième commune la plus peuplée de ce département et région d'outre-mer (DROM) derrière Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury.

Autrefois connue pour son bagne, elle est actuellement surtout réputée pour abriter le Centre spatial guyanais (CSG), locomotive économique de toute la Guyane.

Nouvelle-Calédonie[modifier le code]

Le Centre culturel Tjibaou en 2013.
Le Centre culturel Tjibaou en 2013.

Le centre culturel Tjibaou est un établissement public prévu par les accords de Matignon de 1988 et destiné à promouvoir la culture kanake, situé entre les baies de Tina et de Magenta, sur une presqu'île en périphérie de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il est géré par l’Agence de développement de la culture kanak (ADCK), établissement public à caractère administratif (EPCA) de l'État, créée en 1989 et transférée à la Nouvelle-Calédonie en août 2012.

Le centre culturel Tjibaou est tout d'abord un pôle de développement de la création artistique kanake et un centre de diffusion de la culture contemporaine kanake. Il affirme la culture kanake dans son patrimoine, dans son actualité et ses créations. Ensuite, il s'agit d'un lieu privilégié de rencontre et de création culturelle en Nouvelle-Calédonie. Tout en donnant à la culture kanake sa place de « culture de référence », il suscite l’émergence de pratiques et de références culturelles nouvelles et communes à la Nouvelle-Calédonie. Enfin, il s'agit d'un pôle de rayonnement et d’échanges culturels internationaux.

Ce complexe polyculturel est donc à la fois un musée, une médiathèque, un palais des congrès, un centre de spectacle, un pôle de recherche et de création et un parc paysager et botanique. La construction du bâtiment, incluse dans les Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme de François Mitterrand, s'est faite entre 1995 et 1998 suivant les plans de l'architecte italien Renzo Piano. Il est nommé en hommage de l'ancien meneur indépendantiste et artisan du « réveil » culturel et identitaire des Kanaks, Jean-Marie Tjibaou.

La Réunion[modifier le code]

Portrait de Joëlle Écormier en 2009
Portrait de Joëlle Écormier en 2009

Joëlle Écormier est une femme de lettres française née en 1967 au Tampon, sur l'île de La Réunion, un département d'outre-mer où elle habite, dans le sud-ouest de l'océan Indien.

Auteur de textes qu'elle écrit pour elle-même durant sa jeunesse, elle est mère au foyer lorsqu'elle participe à une expérience littéraire lancée par France Loisirs en 1998, la rédaction d'un roman dont les premières pages sont signées par Yann Queffélec, les suivantes étant choisies parmi les envois d'internautes. La sélection de sa proposition pour le deuxième chapitre de cette fiction collaborative qui paraît en 1999 sous le titre 30 jours à tuer conduit la jeune femme à se lancer dans le métier d'écrivain.

Publié par l'éditeur réunionnais Azalées Éditions en 2000, le premier roman qu'elle écrit seule, Le Grand Tamarinier, met en scène un enfant et amorce un glissement vers la littérature enfantine qu'elle poursuit avec son deuxième titre, un conte illustré par les dessins de sa fille. De fait, après 2003 et la parution de son second roman, Plus léger que l'air, Joëlle Écormier, passée chez Océan Éditions, se consacre aux ouvrages pour les plus petits, qu'elle tente de moderniser en évitant les motifs folklorisants de la culture réunionnaise. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle revient à des titres sans images en publiant un recueil de nouvelles pour adolescents, Je t'écris du pont, et surtout son troisième roman, Le Petit Désordre de la mer, primé la même année au Festival du livre et de la bande dessinée, à Saint-Denis.

Terres australes et antarctiques françaises[modifier le code]

Vue depuis le Marion Dufresne.
Vue depuis le Marion Dufresne.

L'île Amsterdam est une petite île française située dans le Centre de l'océan Indien, à 1 368 km au nord-nord-est des îles Kerguelen et à 2 713 km au sud-est de l'île Maurice. Elle forme avec l'île Saint-Paul, distante de 91 km plus au sud, le district des îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam, l'un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (les quatre autres sont les îles Crozet, les îles Kerguelen, la Terre Adélie et les îles Éparses).

L'île Amsterdam est d'origine volcanique, d'aspect plutôt massif avec une superficie de 58 km2. La partie occidentale est bordée de hautes falaises, de 400 à 700 mètres de haut, la partie orientale descend de manière plus adoucie vers la mer. Le mont de la Dives, le point le plus haut de l'île, culmine à 881 m. Les côtes rocheuses, peu découpées et dépourvues d'abris, n'offrent pas d'accès facile par la mer si ce n'est au Nord où est installée la base.