William Gell

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William Gell
Biographie
Naissance
Décès
(à 58 ans)
Naples
Sépulture
Nationalité
Britannique
Formation
Emmanuel College
École de Derby (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction
Œuvres principales
Dépose des sculptures du fronton du Parthénon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

William Gell, né le à Hopton (Derbyshire) et mort le à Naples, est un archéologue et voyageur britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Philip Eyre Gell, il étudie à Cambridge et est reçu docteur en 1800. Il donne alors des cours publics d'archéologie[1]. Le gouvernement l'envoie en 1801 aux îles Ioniennes[1]. Il visite ainsi la Troade. En 1804, il visite la Morée et Ithaque puis, en 1820, accompagne la princesse Caroline, comme chambellan, en Italie où il observe les ruines de Pompéi et d'Herculanum[1]. Il y résidera jusqu'à sa mort.

Il figure comme témoin dans le procès de Caroline[1].

Ami intime de Thomas Moore, Walter Scott et Lord Byron, résident plénipotentiaire de la Société des Dilettanti à Rome, membre de la Society of Antiquaries, de la Royal Society, de l'Académie royale de Berlin et de l'Institut de France, on lui doit des dessins de l'amphithéâtre de Pompéi.

Il meurt à Naples et est enterré au cimetière anglais de Naples.

Travaux[modifier | modifier le code]

  • Topography of Troy and its Vicinity, 1804
  • Geography and Antiquities of Ithaca, 1807
  • Itinerary of Greece, 1810
  • Itinerary of Morea, 1817
  • Pompeiana: the Topography, Ornaments, 1817-1819
  • Topography of Rome and its Vicinity, 1834

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, vol. 1, Ch. Delagrave, 1878, p. 1158

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gell William, in Dictionary of National Biography, XXI, 1890, p. 115-117
  • E. Clary, M. W. Fredriksen, Sir William Gell in Italy. Letters to the Society of the Dilettanti, 1831-1835, 1976
  • Ève Gran-Aymerich, Les chercheurs de passé, Editions du CNRS, 2007, p. 822-823 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]