159e régiment d'artillerie

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159e régiment d'artillerie
Création 1918
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'artillerie à pied
Régiment d'artillerie de position
Rôle Défense de fortifications
Garnison Belfort
Ancienne dénomination 9e régiment d'artillerie à pied
Inscriptions
sur l’emblème
Dantzig 1813
Kustrin 1813
Alsace 1914-1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Le 159e régiment d'artillerie est une unité de l'armée française. Il est formé à la fin de la Première Guerre mondiale sous le nom 159e régiment d'artillerie à pied (159e RAP) et hérite des traditions du 9e régiment d'artillerie à pied. Dissout pendant l'entre-deux-guerres, il est recréé en 1937 pour servir comme 159e régiment d'artillerie de position sur la ligne Maginot. Il combat au début de la Seconde Guerre mondiale.

Historique du 159e régiment d'artillerie[modifier | modifier le code]

Le 159e régiment d'artillerie à pied est créé en octobre 1918, à partir d'éléments de 8e et 9e RAP[1]. Il reprend les traditions de ce dernier[2]. Il est formé trop tard pour participer aux derniers combats de la Première Guerre mondiale[3],[4]. À la suite de la dissolution des unités d'artillerie de tranchée, le groupe D du 176e RAT rejoint le 159e RAP le [5].

Le régiment revient à Belfort en octobre 1919 puis est dissout en 1924 et ses éléments forment le 169e régiment d'artillerie à pied[6].

Le 159e régiment d'artillerie de position renaît en 1937 à Belfort[7] à partir d'élément du 188e régiment d'artillerie lourde à tracteurs[réf. souhaitée] Il est chargé de l'appui du secteur fortifié de Colmar, de celui du Jura et de la région fortifiée de Belfort[7]. En 1938, il prend le nom de 159e régiment d'artillerie de position[réf. souhaitée].

Au moment de la mobilisation, il se dédouble et donne naissance au 170e régiment d'artillerie de position. Il pourvoit les secteurs fortifiés de Mulhouse, d'Altkirh, du Jura et la région fortifié de Belfort. Devant l'immobilisme du front sur la ligne Maginot, il n'utilise quasiment pas ses canons qu'il détruit en avant de se replier à pied sur Belfort. La majorité du régiment sera capturé dans la région de Belfort entre le 18 et [réf. souhaitée] à part quelques éléments qui gagnent la Suisse[8].

Chef de corps[modifier | modifier le code]

  • 1918 : lieutenant-colonel Terrier[1]

Traditions[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Le revers de l'étendard du régiment.

Le drapeau du 159e régiment d'artillerie porte les inscriptions, reprise de celles du 9e RAP[9] :

Insigne[modifier | modifier le code]

L'insigne, conçu dans les années 1920, reprend le symbole du Lion de Belfort[10].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Historique du 159e, p. 6.
  2. Historique du 9e, p. 27.
  3. Historique du 159e, p. 5.
  4. Historique du 9e, p. 25.
  5. Historique du 159e, p. 17.
  6. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  7. a et b Rémy Scherer, « Les unités d'artillerie de la ligne Maginot », sur artillerie.asso.fr, (consulté le )
  8. Ott 2020.
  9. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 98
  10. Musée(s) de Belfort, Marie Desmargers et Jérôme Marche, « Le Lion de Belfort pendant la Grande Guerre 1914-1918 », Archives municipales de Belfort et Archives départementales du Territoire de Belfort,‎ , p. 17 (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]