5e régiment d'artillerie à pied (1910-1919)

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5e régiment d'artillerie à pied
Création
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie à pied
Rôle Défense de place fortifiée
Ancienne dénomination 5e régiment d'artillerie à pied
5e bataillon d'artillerie de forteresse
Inscriptions
sur l’emblème
(aucune)
Guerres Première Guerre mondiale

Le 5e régiment d'artillerie à pied (5e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910 à partir du 5e bataillon d'artillerie à pied lui-même issu du 5e bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 155e régiment. d'artillerie.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : création du 5e bataillon d'artillerie de forteresse
  • 1893 : dénommé 5e bataillon d'artillerie à pied
  •  : devient 5e régiment d'artillerie à pied après regroupement des 16 bataillons d'artillerie à pied[1]
  • 1919 : Dissous[2]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1883 : chef d'escadron Segondat
  • 1887 : chef d'escadron d'Apvril
  • 1890 : chef d'escadron Boulzaguet
  • 1896 : chef d'escadron Barbier
  • ....
  • ....
  • ....

Historique des garnisons, combats et bataille[modifier | modifier le code]

Après la guerre de 1870, le nouveau système fortifié du colonel Séré de Rivières consiste en un rideau défensif de places fortes proches des frontières.

Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.

5e bataillon d'artillerie de forteresse[modifier | modifier le code]

Le 5e bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les :

5e bataillon d'artillerie à pied[modifier | modifier le code]

Par décret du , le 5e bataillon d'artillerie de forteresse devient 5e bataillon d'artillerie à pied le .

Il est dissout le lorsque les 18 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1].

5e régiment d'artillerie à pied[modifier | modifier le code]

Le 5e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les 16 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1]. Il occupe les garnisons de Verdun, du fort de Liouville, du fort du Camp-des-Romains, du fort de Gironville, du fort de Troyon, de Montmédy, de Longwy et du fort de Saint-Cyr près de Paris[1].

Le régiment, qui était composé de treize unités actives et d'une compagnie d'ouvriers, mobilisait, en plus des treize batteries de dédoublement, douze batteries territoriales et une compagnie d'ouvriers formant le groupe territorial du régiment. L'effectif total était d'environ 23 000 hommes et de 227 officiers.

Au , la portion principale du régiment est en garnison à Verdun[3].

Le le 5e RAP est stationné à Verdun et ses unités réparties dans les ouvrages s'étendant du fort de Charlemont à Givet au fort de Gironville[4], situé entre Saint-Mihiel et Toul. Elles composaient, en dehors de la place de Verdun, l'artillerie des places de Givet, Longwy, Montmédy et Reims.

Le rôle de l'artillerie à pied, avant la guerre de 1914-18, comportait principalement la défense de nos places fortes ou l'attaque des places fortes ennemies.

Les batteries sont affectées à la défense du fort de Douaumont[5], de la butte de Vauquois, du fort de Froideterre, du fort de Marre[6], du fort de Vacherauville[7], du fort de Belle Épine[8], du fort de Charny[9], du fort de Vaux[10] etc....

Le régiment est dissous en 1919 et ses traditions reprises par le 155e RAP[11].

Drapeau[modifier | modifier le code]

Le 5e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau qui ne porte aucune inscription[12],[13].

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Revue d'artillerie Tome 76, avril à septembre 1910 page 51 à 59
  2. L'artillerie de forteresse
  3. Revue d'artillerie Tome 84, avril à septembre 1914 page 186
  4. Le fort de Gironville ou fort Legrand
  5. Fort de Douaumont ou fort Gérard
  6. Fort de Marre ou fort Marceau
  7. Fort de Vacherauville
  8. Le poste de Belle Épine ou poste Brayer
  9. L'ouvrage de Charny
  10. Le fort de Vaux ou fort Dillon
  11. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 222-223
  12. « L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran,‎ (lire en ligne)
  13. « Étendards des nouveaux régiments d'artillerie », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]