Ambazonie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

République fédérale d'Ambazonie

(en) Federal Republic of Ambazonia

Drapeau
Drapeau de l'Ambazonie
Blason
Emblème
Devise en anglais : One Nation, One Destiny, Under God (« Une nation, un destin, sous Dieu »)
Hymne en anglais : Hail Ambazonia, Land of Glory (« Vive l'Ambazonie, terre de gloire ! »)
Description de l'image Southern cameroons.png.
Administration
Forme de l'État République fédérale
Revendiqué par Drapeau du Cameroun Cameroun (régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest)
Président Chris Anu
Langue officielle
Langues nationales
Anglais
pidgin camerounais, langues des Grassfields, oroko, langues manenguba, kenyang et duala
Capitale Buéa

3° 52′ N, 11° 31′ E

Géographie
Plus grande ville Bamenda
Superficie totale 43 700 km2
Fuseau horaire UTC +1
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau du Cameroun Cameroun
Déclarée
Démographie
Gentilé Ambazonien
Ambazonienne
Population totale (2015) 3 521 989 hab.
Densité 81 hab./km2
Économie
Monnaie Franc CFA (CEMAC) (de facto), AmbaCoin (de jure)
Divers
Code ISO 3166-1 CMR, CM
Domaine Internet .cm (de facto), .ab (de jure)
Indicatif téléphonique +237

L'Ambazonie, en forme longue la république fédérale d'Ambazonie ou État d'Ambazonie[1], également appelée Amba Land (en anglais : Ambazonia, Federal Republic of Ambazonia et State of Ambazonia), est une entité politique[2] proclamée par des séparatistes anglophones qui cherchent à obtenir l'indépendance vis-à-vis du Cameroun. Les séparatistes affirment que l'Ambazonie devrait être constituée des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Depuis 2017, les séparatistes qui se sont engagés dans un conflit armé avec l'armée camerounaise, tentent de mettre en place un gouvernement en exil et des milices de soutien exercent un contrôle sur certaines régions éloignées du territoire revendiqué. Aucun pays ne reconnait l'existence de l'Ambazonie en 2024.

Jusqu'en 1961, le territoire de ces régions constituait la partie sud d'un territoire sous tutelle britannique, le Cameroun britannique, tandis que le reste du Cameroun était un territoire sous tutelle française, le Cameroun français. Au moment de l'indépendance, un référendum est organisé et les électeurs du Cameroun méridional choisissent de rejoindre le Cameroun en tant qu'État constitutif d'une république fédérale[3]. Au fil du temps, le pouvoir du gouvernement central, dominé par les francophones, s'étend au détriment de l'autonomie de la région. De nombreux habitants s'identifient comme anglophones et s'indignent de ce qu'ils perçoivent comme une discrimination et des efforts déployés par le gouvernement camerounais pour éliminer les institutions juridiques, administratives, éducatives et culturelles anglophones[4],[5].

En 2016 et 2017, un vaste mouvement de protestation se heurte à une violente répression gouvernementale, qui conduit à des émeutes et à des violences contre les forces de sécurité et, en 2017, à une déclaration unilatérale d'indépendance par les dirigeants séparatistes[6] La violence se transformée en guérilla et, en 2023[7], les affrontements se poursuivent, les centres de population et les lieux stratégiques étant largement contrôlés par le gouvernement engagé dans des actions de contre-insurrection, tandis que des pans entiers de zones rurales plus éloignées sont contrôlés par des milices séparatistes et utilisés pour lancer des attaques de guérilla[8]. Les forces séparatistes ont du mal à former un front uni, et les conflits internes entravent les efforts visant à négocier avec le Cameroun ou à établir un contrôle sur les différents milices engagés dans les combats[9]. La violence continue conduit à des violations des droits de l'homme largement rapportées par les deux parties, y compris le massacre de civils, la torture, le viol et d'autres crimes sexistes, les séquestrations et les enlèvements[10].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme « Ambazonie » est dérivé du mot Ambozes, le nom local de la baie d'Ambas[11]. Le nom est inventé par Fongum Gorji Dinka en 1984 dans le cadre d'une campagne pour la restauration de l'autonomie et la préservation des institutions anglophones dans la région[12].

Le terme Ambazonie est plus généralement associé à la faction séparatiste ou indépendantiste, tandis que le gouvernement camerounais et d'autres sources officielles, telles que l'ONU, continuent de se référer à la « région du Nord-Ouest » et à la « région du Sud-Ouest » ou parfois par leurs acronymes « NoSo »[13],[14],[15]. D'autres sources peuvent également faire référence au « Cameroun méridional », au « Cameroun anglophone » ou aux « régions anglophones du Cameroun »[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

De la colonisation allemande du Cameroun à l'avènement d'un État unitaire[modifier | modifier le code]

De 1884 à 1916, le Cameroun est un protectorat allemand sous le nom de Kamerun. La défaite de l'Empire allemand lors de la Première Guerre mondiale en 1918 entraîna son démantèlement et la répartition du territoire entre la France et le Royaume-Uni sous mandat de la Société des Nations.

Le Cameroun méridional était la partie sud de l'ancien Cameroun britannique qui a été uni à la « République du Cameroun » (ancien Cameroun français) en 1961 au sein d'une République fédérale du Cameroun à la suite d'un référendum, à l'issue duquel la partie nord du Cameroun britannique opta pour son rattachement au Nigeria.

En 1972, à la suite d'un référendum constitutionnel, le président Ahmadou Ahidjo supprime l'État fédéral et le remplace par un État unitaire.

Depuis 2017[modifier | modifier le code]

2017-2018 : Déclaration d'indépendance, présidence d'Ayuk Tabe et arrestation[modifier | modifier le code]

Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe déclare symboliquement l'indépendance des régions anglophones du Cameroun sous le nom de république fédérale d'Ambazonie, déclenchant une répression par les forces de l'ordre se soldant par des morts, des blessés, des émeutes, barricades, manifestations, couvre-feu, etc[17]. En janvier 2018, le Nigeria compte entre 7 000 et 30 000 réfugiés liés au conflit à la suite de cette déclaration d'indépendance[18].

Le gouvernement intérimaire est formé officiellement le [19]. Sisiku Julius Ayuk Tabe assume alors le rôle de président de l'Ambazonie et le Front uni du consortium Ambazonie-Cameroun méridional (FUCACM) forme le gouvernement intérimaire[20].

Lorsque le FUCACM se transforme en gouvernement intérimaire, un conflit armé fait rage depuis près de deux mois. Plusieurs milices séparatistes sont actives, la plus importante étant les Forces de défense de l'Ambazonie (FDA). Celle-ci dépend du Conseil de gouvernement de l'Ambazonie (AGovC), dirigé par Lucas Ayaba Cho.

Le gouvernement intérimaire rejette d'abord l'idée d'une lutte armée, préférant la désobéissance civile et une campagne diplomatique.

Début novembre 2017, le gouvernement intérimaire condamne une attaque des FDA visant des gendarmes[21].

Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe et 46 de ses partisans sont arrêtés au Nigeria avant d'être extradés au Cameroun[22]. Un procès s'ouvre en décembre 2018.

2018-2019 : Présidence par intérim de Samuel Ikome Sako[modifier | modifier le code]

Samuel Ikome Sako en 2018.

À la suite de l'arrestation de la plupart des membres du gouvernement intérimaire de l'Ambazonie, Samuel Ikome Sako est élu président par intérim, via la mobilisation de la diaspora en février 2018, formant un collège électoral[23]. Dans une tentative d'unir plusieurs milices locales sous une seule bannière, le gouvernement intérimaire crée le Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie (ASC) en mars 2018. Bien que l'ASC soit numériquement plus important que les FDA, il ne dispose pas d'une structure de commandement centralisé et constitue davantage un organe de coopération qu'une organisation unique[24].

En décembre 2018, le président Samuel Ikome Sako cherche à faire disparaître les divergences entre le gouvernement intérimaire et les Forces de défense de l'Ambazonie, qui elles, sont fidèles à l'AGovC[25].

Le , il annonce qu'une police d'escadron mobile sera mise en place et que les séparatistes abandonneront leur stratégie défensive et passeront à l'offensive. Il promet également de prendre des mesures contre toute personne impliquée dans l'enlèvement de civils, phénomène qui est devenu un problème croissant dans l'ex Cameroun méridional[26].

Le , le gouvernement intérimaire et plusieurs mouvements décident de créer le Conseil de libération du Cameroun méridional. Celui-ci vise à constituer un front uni et est composé à la fois de séparatistes et de fédéralistes[27]. Cependant, malgré ses tentatives d'unification des séparatistes, des critiques apparaissent s'agissant du cabinet Samuel Ikome Sako qui est accusé d'incompétence et de détournement de fonds[28].

Le , un document signé par Sisiku Julius Ayuk Tabe déclare que le cabinet intérimaire, dirigé par Samuel Ikome Sako, est dissous. Le précédent cabinet, dirigé par Sisiku Julius Ayuk Tabe est de nouveau rétabli. Le document met en avant la reconnaissance du travail accompli par le cabinet dirigé par Samuel Ikome Sako mais affirme que les querelles intestines l'ont rendu inefficace : « le cabinet intérimaire a perdu la capacité de réconcilier notre peuple et, ce faisant, a mis en péril l'identité et la mission du gouvernement intérimaire d'achever la décolonisation du Cameroun méridional en faisant progresser nos intérêts nationaux collectifs »[29].

Ce document déclenche une crise de leadership, au sein du gouvernement intérimaire car le cabinet dirigé par Samuel Ikome Sako refuse de démissionner. En juin, le Conseil de restauration de l'Ambazonie met en accusation Sisiku Julius Ayuk Tabe pour « faute de trahison » et déclare qu'un véritable changement dans le leadership sera initié dans les trois mois. L'AGovC apporte alors son soutien à Sisiku Julius Ayuk Tabe[30]. En août, l'AGovC s'allie officiellement à la faction du gouvernement intérimaire, dirigée par Sisiku Julius Ayuk Tabe[31].

Malgré l'emprisonnement et les luttes internes au sein du gouvernement intérimaire, Sisiku Julius Ayuk Tabe est toujours considéré plus influent que Samuel Ikome Sako.

Le 20 août 2019, Sisiku Julius Ayuk Tabe et dix autres de ses partisans sont condamnés à perpétuité par un tribunal militaire de Yaoundé[32].

Mars 2022 : Présidence de Marianta Njomia[modifier | modifier le code]

Le , Marianta Njomia est élue présidente, remplaçant ainsi Samuel Ikome Sako[33].

Septembre 2022 : Présidence de Chris Anu[modifier | modifier le code]

En septembre 2022, le porte-parole du mouvement séparatiste Chris Anu affirme avoir été élu président[34].

Forces séparatistes[modifier | modifier le code]

Gouvernement provisoire et groupes en exil[modifier | modifier le code]

Les séparatistes affirment que l'Ambazonie est gouvernée par le « Gouvernement intérimaire de l'Ambazonie », en tant que gouvernement provisoire en exil[35]. Au cours du conflit, cependant, ce gouvernement en exil s'est scindé à plusieurs reprises, entraînant des luttes intestines et plusieurs factions se réclamant de la direction légitime de l'Ambazonie[36].

Malgré les conflits internes du gouvernement intérimaire, ses membres et d'autres activistes en exil ont conservé une certaine influence sur les milices séparatistes opérant au Cameroun même. Par exemple, les exilés séparatistes ont organisé des campagnes de collecte de fonds qui comprenaient l'introduction de leur propre crypto-monnaie, l'AmbaCoin ; l'argent résultant est ensuite utilisé pour acheter des armes pour les milices sur le terrain. Les commandants de certaines milices opèrent également à partir de l'exil[36],[37].

Afin de donner une certaine cohésion au mouvement séparatiste et de renforcer l'idée d'un État-nation ambazonien, les activistes en exil ont également créé une série d'autres organisations pour soutenir le gouvernement intérimaire. Il s'agit notamment du « Southern Cameroons Ambazonia Consortium United Front » (SCACUF), de la « Southern Cameroon Broadcasting Corporation » (SCBC) pour diffuser la propagande, et d'un « Southern Cameroon Ambazonia Education Board » (SCAEB) pour appliquer un nouveau programme scolaire dans les écoles des zones rebelles[1]. Actuellement, une proposition des membres du gouvernement intérimaire de l'Ambazonie en exil stipule que la République fédérale d'Ambazonie serait une fédération composée de trois États autonomes (cependant, dans la constitution proposée à l'article 1, section 1.a, ce nombre peut être sujet à changement).

Média[modifier | modifier le code]

Les séparatistes sont très présents sur Internet et utilisent efficacement les réseaux sociaux pour diffuser leurs idées. Au début de la crise anglophone au Cameroun, la « Ambazonian Broadcasting Co-operation » (formée par des exilés) est un canal majeur de diffusion de la propagande et de la désinformation au Cameroun pour inciter les anglophones à se ranger du côté des rebelles. Au cours de l'insurrection, les insurgés formulent également leur lutte en termes religieux pour gagner du soutien[38].

Groupes armés[modifier | modifier le code]

Les rebelles séparatistes impliqués dans la crise anglophone au Cameroun se considèrent comme loyaux envers l'Ambazonie et utilisent les symboles nationaux de l'État autoproclamé, mais ils sont divisés en dizaines de milices, souvent concurrentes, et avec des allégeances politiques changeantes[39],[40]. Les commandants des milices ont été décrits comme des « seigneurs de guerre » par des chercheurs[41]. Les séparatistes armés sont appelés localement « Amba Boys »[42]. Les milices varient généralement en taille, allant de petits groupes à des alliances comptant des centaines de membres[43],[42],[44],[45]. Les milices rebelles sont principalement recrutées parmi les jeunes anglophones qui ont soit perdu des membres de leur famille aux mains des forces armées camerounaises, soit pensent qu'ils n'ont pas d'avenir sur le marché du travail d'un Cameroun francophone.

De nombreux groupes de guérilla rejoignent le Conseil d'autodéfense de l'Ambazonie (ASC), qui dépend du gouvernement intérimaire. Les principaux groupes non membres de l'ASC comprennent les Forces de défense de l'Ambazonie (FDA) et les Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM), qui coopèrent tous deux avec l'ASC à un certain niveau[46]. Il existe également des dizaines de milices plus petites. Les groupes d'insurgés diffèrent considérablement dans leurs objectifs et leurs méthodes, bien qu'ils bénéficient généralement d'un certain niveau de soutien populaire au sein de la population rurale[41]. La plupart d'entre eux se livrent à un certain niveau à des activités criminelles telles que l'enlèvement contre rançon pour subvenir à leurs besoins[41]. La plupart des groupes rebelles se livrent à un certain niveau à des activités criminelles telles que l'enlèvement contre rançon et la taxation illégale[47] de l'industrie locale du cacao pour subvenir à leurs besoins[47].

Un nombre significatif de rebelles utilisent également la religion pour justifier leurs opérations. La magie protectrice et les charmes (odeshi) sont importants pour de nombreux insurgés, mais des « versets bibliques et coraniques décontextualisés » sont également utilisés dans les vidéos de propagande. Des chefs rebelles tels que le général No Pity laissent publiquement entendre qu'ils bénéficiaient d'une protection mythique et religieuse pour améliorer leur réputation[38].

Langues[modifier | modifier le code]

Les Ambazoniens utilisent généralement le pidgin camerounais. Cependant, les séparatistes développent également un argot unique dans le contexte de l'insurrection[48]. Par exemple, les rebelles appellent leurs camps « églises »[48], ce qui donne une signification spirituelle plus profonde à ces lieux importants où les insurgés peuvent s'organiser et se cacher[48]. Le chercheur Roderick Lando a également émis l'hypothèse que le terme « église “ était lié aux rituels des rebelles invoquant la magie protectrice dans leurs camps[48]. De même, certains rebelles qualifient leurs armes de « bibles » et leurs attaques de « croisades », tandis que d'autres utilisent les termes « canne à sucre » ou « bâton » pour les armes et « arachides » pour les cartouches[48]. Lando affirme que l'utilisation de termes plus sacro-saints par certaines factions rebelles seulement est peut-être le résultat de désaccords internes au sein du mouvement séparatiste[48]. En revanche, l'expression « frying popcorn » pour les situations de combat est très courante parmi les rebelles[48]. Lorsque les rebelles déclarent qu'ils ont « gaspillé » un individu, ils décrivent un assassinat[48]. Les traîtres sont appelés « blacklegs ». Les personnes amputées, souvent à la suite de tortures infligées par les milices rebelles, sont qualifiées de « manches courtes »[48], tandis que l'acte de couper les doigts d'une personne est appelé « garri »[48].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Joseph Nkwain, « Current Insights into the Evolution of Cameroon English: The Contribution of the ‘Anglophone Problem’ », ATHENS JOURNAL OF HUMANITIES & ARTS, vol. 9, no 3,‎ , p. 233–260 (ISSN 2241-7702, DOI 10.30958/ajha.9-3-3, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « "Cameroon Military Executing, Abusing" - HRW », sur Voice of America, (consulté le )
  3. Elections in Africa, Oxford University PressOxford, (ISBN 0-19-829645-2, 978-0-19-829645-4 et 978-0-19-160003-6, lire en ligne)
  4. (en-US) Rogers Orock, « Cameroon: how language plunged a country into deadly conflict with no end in sight », sur The Conversation, (consulté le )
  5. (en) Nancy-Wangue Moussissa, « Cameroon: Crisis grinds on due to anglophone divisions, Yaoundé’s unwillingness to negotiate », sur The Africa Report, (consulté le )
  6. (en) « Who are Cameroon's 'Ambazonia' secessionists? – DW – 09/30/2019 », sur dw.com (consulté le )
  7. (en) « Cameroon Separatists Enforce Curfew After President Says Troops Crushing Rebellion », sur Voice of America, (consulté le )
  8. « Crise anglophone au Cameroun : comment arriver aux pourparlers | Crisis Group », sur www.crisisgroup.org, (consulté le )
  9. (en) « Briefing: Cameroon's intensifying conflict and what it means for civilians », sur The New Humanitarian, (consulté le )
  10. (en) Human Rights Watch, « Cameroon: Events of 2019 », dans Share this via Facebook, (lire en ligne)
  11. (en) Victor T. Le Vine, Politics in Francophone Africa, Lynne Rienner Publishers, (ISBN 978-1-58826-249-3, lire en ligne)
  12. (en) « Gorji Dinka Releases Ambazonia Message | CameroonPostline », sur cameroonpostline.com (consulté le )
  13. (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne)
  14. « Message du chef de l’Etat à la Nation à l’occasion de la fin d’année 2019 et du Nouvel An 2020 », sur www.prc.cm (consulté le )
  15. (en) « Cameroon Humanitarian Response Plan (March 2021) | United Nations in Cameroon », sur cameroon.un.org (consulté le )
  16. David E. Gardinier, Mark W. DeLancey et Mark Dike DeLancey, « Historical Dictionary of the Republic of Cameroon », The International Journal of African Historical Studies, vol. 34, no 1,‎ , p. 248 (ISSN 0361-7882, DOI 10.2307/3097360, lire en ligne, consulté le )
  17. « Le Cameroun anglophone, en ébullition, compte ses morts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Patrick, Camerounais anglophone réfugié au Nigeria : « Plus que jamais, je suis ambazonien ! » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. C. Nna-Emeka Okereke, « Imperial Antecedent of the Anglophone Conflict in Cameroon », Georgetown Journal of International Affairs, vol. 23, no 1,‎ , p. 114–122 (ISSN 2471-8831, DOI 10.1353/gia.2022.0018, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) « Several killed in Cameroon as anglophones declare 'independent Ambazonia' », sur euractiv, (consulté le )
  21. (en) « ‘Ambazonia’ Interim “President” Condemns Violence Amid Claims By ADF of Masterminding Gendarme Killing », sur Cameroon News Agency (consulté le )
  22. « Le Nigeria extrade au Cameroun des dirigeants séparatistes anglophones », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. (en) « Just In-Dr Samuel Ikome Sako Is New Acting Interim President of The ‘Federal Republic of Ambazonia’ », sur Cameroon News Agency (consulté le )
  24. (en) Jonathan Pedneault, « “These Killings Can Be Stopped” », Human Rights Watch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « 3 most touching tributes offered to “General Ivo” », sur web.archive, (consulté le )
  26. (en) « No Retreat, No Surrender, From Defensive To Offensive Strategy, The way Forward In 2019-Dr Samuel Sako », sur Cameroon News Agency (consulté le )
  27. (en) « Anglophone Struggle Takes Another Kink, Separatists, Federalists Bury Hatchet, Create Southern Cameroons Liberation Council », sur National Times (consulté le )
  28. « Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur crisisgroup, (consulté le )
  29. (en) « Detained Sisiku Auk Tabe Dissolves Interim Government As Infighting Bedevils ‘Ambazonia’ », sur National Times (consulté le )
  30. (en) « Cameroon: Sepratist hardliners react after impechment of detained Ambazonia leader », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  31. (en) « Ahead of peace talks, a who’s who of Cameroon’s separatist movements », sur The New Humanitarian, (consulté le )
  32. « Cameroun: prison à vie pour dix séparatistes anglophones », sur Franceinfo, (consulté le )
  33. Christian Happi, Crise anglophone : une nouvelle présidente à la tête de la république imaginaire d’Ambazonie, Actu Cameroun
  34. « Chris Anu, nouveau chef des séparatistes anglophones du Cameroun », sur Voice of America, (consulté le )
  35. (en-GB) « Several killed in Cameroon as anglophones declare 'independent Ambazonia' », sur www.euractiv.com, (consulté le )
  36. a et b (en-US) Gareth Browne, « Cameroon’s Separatist Movement Is Going International », sur Foreign Policy (consulté le )
  37. (en) « English-speaking villages are burning in Cameroon », The Economist,‎ nov 7th 2019 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  38. a et b (en) Alex Purcell, « Amba Boys: Transforming Pacifists into Warmongers? », sur grey dynamics, (consulté le )
  39. (en) Gareth Browne, « Cameroon’s Separatist Movement Is Going International », sur Foreign Policy (consulté le )
  40. (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne)
  41. a b et c « Wayback Machine », sur web.archive.org (consulté le )
  42. a et b (en) Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey et Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-5381-1968-6, lire en ligne)
  43. (en-US) Gareth Browne, « Cameroon’s Separatist Movement Is Going International », sur Foreign Policy, (consulté le )
  44. (en) « Cameroon: I spent a week embedded with Anglophone armed separatists », sur RFI, (consulté le )
  45. (en) « Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur www.crisisgroup.org, (consulté le )
  46. (en) « Cameroon: I spent a week embedded with Anglophone armed separatists », sur RFI, (consulté le )
  47. a et b (en) « Why the spoils of war may outweigh incentives for peace in Cameroon », sur The New Humanitarian, (consulté le )
  48. a b c d e f g h i et j (en) Aloysius Ngefac, Aspects of Cameroon Englishes, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-5275-8029-9, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Ambazonia (Ambazania)», in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 36 (ISBN 9780810873995)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]