Andrée Lajoie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Andrée Lajoie
Andrée Lajoie, en 1968
Fonction
Émérite
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Juriste, professeure d’université, professeure de droitVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions

Andrée Lajoie ( à Montréal - ) est une juriste et professeure canadienne œuvrant au Québec.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle obtient un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal puis s'inscrit en sciences politiques à Oxford, tout en étant correspondante à Londres pour Radio-Canada.

Elle s'installe en 1961 à New York pour suivre son mari en poste à l'Organisation des Nations unies. Elle est ensuite recrutée par Jean Beetz qui lui propose de faire partie du CRDP, récemment créé à l’Université de Montréal. Elle devient en 1968 professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Montréal.

Elle a été professeure invitée aux universités de Paris (1994), Padoue (1997), Trieste (1994), Athènes (2000), Toronto (2002), Victoria, Louvain (2003) et Bruxelles (2003).

Elle a été membre du conseil consultatif de la Commission du droit du Canada (1997-2002) et de la commission Séguin sur le déséquilibre fiscal (2001-2002). Elle a aussi collaboré aux travaux de plusieurs autres commissions d'enquête, dont les commissions Castonguay (1968-1970) et Rochon (1985-1987) sur les services de santé et les services sociaux, la commission Angers sur les universités (1978-1980), la commission MacDonald sur l'union économique et les perspectives de développement au Canada (1983-1985) et la Commission royale sur les peuples autochtones en 1993.

En , elle a publié une étude, Vive la recherche libre!, « sur les subventions publiques accordées à la recherche en sciences humaines et sociales au Québec »[1]. Elle y dénonce entre autres le désir d'assujettir les recherches dans le domaine social à une « logique de rentabilité »[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Assia Kettani, « Vive la recherche libre ! - De l'utilitarisme à la « prostitution intellectuelle » », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]