Anould

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Anould
Anould
Panorama de la roche du Sphinx.
Blason de Anould
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Jacques Hestin
2020-2026
Code postal 88650
Code commune 88009
Démographie
Gentilé Aulnois, Aulnoises
Population
municipale
3 301 hab. (2021 en diminution de 1,61 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 11″ nord, 6° 56′ 47″ est
Altitude 676 m
Min. 419 m
Max. 933 m
Superficie 24,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Dié-des-Vosges
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gérardmer
Législatives Deuxième des Vosges
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Anould
Géolocalisation sur la carte : France
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Anould
Géolocalisation sur la carte : Vosges
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Anould
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Anould
Liens
Site web Site officiel de la commune

Anould Écouter (/an.uld/) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est (ex-Lorraine).

Ses habitants sont appelés les Aulnois Écouter et les Aulnoises Écouter.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentation cartographique de la commune

La commune est située dans la vallée de la Meurthe à 12 km en amont de Saint-Dié-des-Vosges, à 16 km de Gérardmer par le col du Plafond (621 m) et à 43 km de Colmar par le col du Bonhomme (949 m).

Localisation dans le département.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La vallée de la Meurthe est large et plate, à des altitudes de 475 m en amont, à la limite de Fraize, et de 430 m en aval, aux limites de Saint-Léonard. Le point culminant de la commune est à 933 mètres à la roche des Fées[1],[2], au-dessus du Hameau des Fourneaux, au point d'intersection des limites des communes d'Anould, Ban-sur-Meurthe et Gerbépal. C'est un amas de blocs granitiques, adossés l'un à l'autre.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune est située en zone de sismicité modérée[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Bassin versant du Rhin au sein du Bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, le ruisseau de l'Anoux, le ruisseau de Chalgoutte et le ruisseau de Sarupt[4],[Carte 1].

La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[5].

Le ruisseau de l'Anoux, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Meurthe à Saulcy-sur-Meurthe[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Anould.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 275 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 10,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 797,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune se situe au carrefour des routes départementales D8 et D415.

Une piste cyclable prend son départ à Plainfaing pour mener à Saint-Léonard ; elle constitue la Voie Verte de la Haute-Meurthe.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par le réseau Sylvia mis en place par la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plusieurs types de classements des communes urbaines et rurales se sont succédé pour situer les différents ensembles d’habitat les uns par rapport aux autres. Anould est une commune rurale dans la mesure où elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]

Anould appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges, petite ville de 20 000 habitants et principal pôle d'attraction de la partie nord-est du département des Vosges. Cette unité urbaine, fondée sur la continuité de l'habitat, sans que l'on puisse réellement parler de banlieue, terme trop lié aux grandes agglomérations urbaines. regroupait 16 communes[18] et 41 161 habitants en 2017, pour la plupart dans la vallée de la Meurthe.

Dans un autre type de classification, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges [Note 3]. Le classement repose là sur les déplacements domicile/travail : font partie de l'aire d'attraction les communes qui envoient au moins 15% de leurs actifs travailler dans le pôle urbain. Cette aire de Saint-Dié regroupe 47 communes, et est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Dans un ultime type de découpage, à la fois administratif et culturel, les « pays » auxquels ont succédé au 1er janvier 2015 les pôles d'équilibre territoriaux et ruraux, les PETR, la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges, associée à la communauté de communes de Bruyères-Vallons des Vosges, appelée encore « Pays de la Déodatie » compte 108 communes du département des Vosges (+ 3 communes de la frange sud-est de la Meurthe-et-Moselle)

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[21].

La majorité de la population d'Anould se concentre le long des grands axes de circulation (même si de grands écarts existent) : l’Anoux, Chalgoutte, le Chapelet, Dévelines, Gerhaudel, les Gouttes, les Granges, la Hardalle, la Haute Fontaine, la Mangoutte, Meix Thonon, le Paire, le Raingoutte, le Souche, Le Vagodel, les Venchères et Xaingoutte.

Par décision du , le Conseil d’État annule le Schéma régional éolien de la Lorraine concernant notamment cette commune et rejette le pourvoi de la ministre de l'Environnement[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %) dont une bonne partie appartient à la commune, prairies (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), zones urbanisées (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La forme la plus ancienne du toponyme d’Anould (Alnus) remonte au moins à 1188[24].

  • Alnus, 1188[25]
  • In banno d’Anos, 1200[26],
  • Alnous, 1203[26]
  • Anous, 1204[27]
  • Anos, 1222[26]
  • Anoulz, 1272[28]
  • Annouz, 1284[29]
  • Annoux, 1284[30]
  • Anolz, 1290[31]
  • Aunes, pour Annos, 1290[32]
  • Anouz, 1291[31]
  • Anouz, 1295[33]
  • Annoulz, 1295[34]
  • Ainous, XIIIe siècle[31]
  • La perroche d’Annolz, 1307[31]
  • Annelz, 1309[31]
  • Annouz, 1312[35]
  • Alnouz, 1321[36]
  • Anoul, 1370[37]
  • Alnoz, 1378[31]
  • Alnous, 1380[38]
  • Anour, 1390[39]
  • Aulnour, XIVe siècle[40]
  • Alnour, XIVe siècle[40]
  • Alnoul, XIVe siècle[41]
  • Alnou, 1456[40]
  • Doien d’Alnoud, 1479[42]
  • Anou, 1486[43]
  • Alnou, 1486[43]
  • Anoult, 1575[43]
  • Anoul, 1594[44]
  • Anould, XVIe siècle[45]
  • Alnould, 1633[46]
  • Le ban d’Anous, 1656[47]
  • Le ban d’Onoud, 1656[48]
  • Anoux, 1701[49]
  • Annoux, 1711[50]
  • Alnodium, 1768[51]
  • Anould, dit Le ban d’Anould[52]

Il existe trois hypothèses sur l'origine du nom Anould :

  1. Anould, du latin alnus qui signifie « aulne » ou « aune », serait le « lieu planté d'aulnes », comme Fraize, village voisin d'Anould, serait le « lieu planté des frênes » (du latin fraxinus) et Saulcy le « lieu planté de saules (du latin salix) ;
  2. Le latin anoldium signifierait « aux nœuds », du fait de la croisée des chemins bordés d'arbrisseaux joignant la chapelle aux hameaux[53] ;
  3. Selon Pierre Colin, Anould, dans sa forme Alnodium, provient de l'altération du gallo-romain Ad noldium qui signifie « le lieu qui mène à la prairie »[54].

Histoire[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Antoine.

Jusqu’en 1671, époque de son érection en cure, la paroisse de Clefcy est une dépendance d’Anould. L’église est dédiée à saint Antoine, abbé ; elle relève du diocèse et du doyenné de Saint-Dié. La cure est à la collation du chapitre de Saint-Dié et au concours.

En 1710, le ban d’Anould comprend, outre le territoire de la commune actuelle, le finage de Sainte-Marguerite et fait partie du bailliage et de la prévôté de Saint-Dié.

En 1751, le ban d’Anould est composé d’Anould, La Hardalle, Dévelines, Les Granges, Chalgoutte, Les Gouttes, Braconcel, Sainte-Marguerite, Le Paire, Gerhaudel, Le Souche, Vachères et Le Vic en partie. En 1754, Anould fait toujours partie du bailliage et de la prévôté de Saint-Dié mais est régi par les lois et les coutumes de Lorraine.

À partir de 1790, Anould fait partie du district de Saint-Dié et du canton de Saint-Léonard.

L'église, la mairie et le groupe scolaire ont été détruits par les Allemands en 1944. Les papeteries du Souche, parmi les plus importantes des Vosges, sont anéanties. La commune a considérablement souffert : sur les 551 maisons qu'elle comptait avant-guerre, les Allemands en détruisirent 490 par le feu ou par la dynamite du 15 au . Le nombre de sinistrés fut de 1725. Anould est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Lors des scrutins électoraux nationaux, la commune vote plus à l’extrême droite que le reste de la France. À l’occasion de l’élection présidentielle de 2017, à rebours des résultats nationaux, Marine Le Pen (FN) arrive en tête du second tour avec 55 % des voix[55]. Au second tour de l’élection présidentielle de 2022, celle-ci arrive à nouveau première, cette fois avec plus de 63 % des suffrages[56].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1983 Guy Delacôte (1906-1987) DVG Polytechnicien, ingénieur du corps des mines
1983 1995 Alain Schieffer (1940-2021)   Médecin[57]
1995 1997 Jean Lavielle    
1997 En cours Jacques Hestin (1962-) DVD Premier surveillant à la maison d’arrêt d’Épinal
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Schöneck (Allemagne), ville du Land de Hesse.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les « Aulnois » et les habitantes les « Aulnoises »[58].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].

En 2021, la commune comptait 3 301 habitants[Note 4], en diminution de 1,61 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 3951 4691 6211 8712 2342 3752 5322 6542 793
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 8132 8152 7713 0723 1413 1183 1353 1273 216
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 3203 2253 0392 8652 5392 5111 5662 2522 457
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
2 6422 7002 8852 9602 9923 2173 3633 3403 301
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte deux écoles maternelles et deux écoles primaires (La Hardalle et le Souche)[63].

Santé[modifier | modifier le code]

Anould compte plusieurs médecins[64] et infirmiers.

Cultes[modifier | modifier le code]

De tradition catholique, la commune appartient à la paroisse Notre-Dame-du-Val de Meurthe (diocèse de Saint-Dié)[65]. Son église est dédiée à saint Antoine.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Apiculteur[66].
  • Agriculteurs, éleveurs.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Les hauteurs ouest et sud de la commune sont parcourues par le sentier de randonnée GR 533, presque entièrement forestier, qui passe par qui passe par le col du Plafond et par le point culminant des lieux, la Roche des Fées (937m). Les labels obtenus par la commune témoignent de son orientation en matière de tourisme et de cadre de vie[67] :

Industrie[modifier | modifier le code]

L'industrie, liée aux eaux de la Meurthe, s'est développée dès la Monarchie de Juillet[68]. La papeterie du Souche, construite en 1875 par Camille Metenett pour compte de tiers, est la dernière papeterie de la vallée de la Haute-Meurthe. Elle a employé jusqu'à 850 personnes et assuré le développement du village. Le déclin s'est poursuivi dans les dernières décennies du XXe siècle[69], avec des changements successifs de propriétaires et une diminution constante des emplois. La fermeture définitive est intervenue en 2013[70]. Une réhabilitation partielle du site, avec l'installation d'autres entreprises, a eu lieu depuis[71].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Antoine[72],[73], bâtie à partir de 1828, reconstruite après 1944 :
    • les vitraux[74] des 27 baies de l'église paroissiale, conçus par F. B. de Jankosky architecte, ont été réalisés par Les Ateliers Loire en 1967[75] ;
    • un orgue neuf de Roethinger a été construit en 1969[76],[77].
  • La chapelle Notre-Dame des Ermites[78].
  • Le monument du souvenir[79].
  • L'oratoire Sainte-Richarde[80].
  • La Vierge de la Délivrance[81].
  • Autres lieux et patrimoines :
    • Roche du Sphinx : on accède au panorama sur la vallée en suivant un sentier botanique. Un parcours de santé est également tracé dans son voisinage ;
    • Ruines d'un château-fort au lieu-dit Pré du Château ;
    • L’inventaire des fermes a été réalisé par le service régional[82] ;
    • Piste multi-activités entre Saint-Léonard et Fraize, sur l'emprise de l'ancienne voie ferrée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé au premier d'or à trois montagnes accolées de sinople chargée chacune d'un filet en bande d'argent, et surmontées d'un faucon pèlerin de sable ; au deuxième de gueules au soleil d'or mouvant du canton senestre accompagné de trois fleurs de colchiques d'argent posée 1 - 2 ; au troisième d'argent à deux sapins de sable mis en bande ; au quatrième d'azur à quatre truites la 1re et la 4e en pal et affrontées, la 2e et la 3e en fasce et adossées.
Commentaires : par ce blason, la commune d’Anould a voulu symboliser les montagnes qui l'entourent, avec les galeries de mines et le faucon dans le ciel, les prairies par les colchiques dorées au soleil, les sapins des forêts vosgiennes et les truites des torrents.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Anould » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. La roche des fées à Gerbépal.
  2. Les roches des fées et le rocher du Coucou.
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique.
  4. « Fiche communale d'Anould », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  5. Sandre, « la Meurthe »
  6. Sandre, « le ruisseau de l'Anoux »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Anould et Gérardmer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « Plan des lignes interurbaines Sylvia » [PDF], sur sylvia.saint-die-des-vosges.fr (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. Plan Local d'Urbanisme (PLU).
  22. Schéma Régional Éolien Lorraine (SRCAE/SRE).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. « Dictionnaire topographique de la France - CTHS »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cths.fr (consulté le ).
  25. Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1925, p. 223.
  26. a b et c Archives des Vosges, G 248.
  27. Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1925, p. 228.
  28. Bibliothèque nationale, ms. nouv. acq. lat. 2547, n° 36.
  29. Doc. Vosges, VIII, 4.
  30. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 598, n° 1.
  31. a b c d e et f Archives des Vosges, G 443.
  32. Rappoltst. Urk., I, 138.
  33. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 22.
  34. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 21.
  35. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 23.
  36. Archives des Vosges, G 261.
  37. Archives des Vosges, G 767.
  38. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 31.
  39. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 33.
  40. a b et c Archives de Meurthe-et-Moselle, B 902, n° 325.
  41. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 709, n° 26.
  42. Archives de Meurthe-et-Moselle, B 8610, fol. 2.
  43. a b et c Archives de Meurthe-et-Moselle, B 8610, fol. 96.
  44. Alix, n° 281.
  45. Archives de la Meuse, B 354, fol. 5 v°.
  46. Ruyr, p. 211.
  47. Sanson, Vosges.
  48. Sanson, Port.
  49. Archives nationales, Q1 1641.
  50. Bibliothèque nationale, ms. fr. 11806, p. 83.
  51. Pouillé Chatrian, p. 188.
  52. Cassini, XVIIIe (Cassini).
  53. « Histoire d’Anould »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur anould.fr (site officiel de la mairie) (consulté le ).
  54. Pierre Colin, Séminaire de toponymie dialectale, Société philomatique vosgienne, 2008/2009.
  55. « Anould (88650) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
  56. https://mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2022
  57. « Alain Schieffer nous a quittés », sur vosgesmatin.fr, (consulté le ).
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  59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  61. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  63. École élémentaire.
  64. Médecins.
  65. La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, est composée de : Anould, Ban-sur-Meurthe - Clefcy, Entre-deux-Eaux, Fraize, Le Valtin, Mandray, Plainfaing, Saint-Léonard, Saulcy-sur-Meurthe et Taintrux
  66. Quatorzième médaille pour l’apiculteur d’Anould, Bernard Noël.
  67. Les stations vertes.
  68. « Papeteries du souche, près de Saint-Dié, Vosges. », sur FranceArchives (consulté le ).
  69. L'Usine Nouvelle, « La papeterie du Souche définitivement liquidée », Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. Déclin et échec de la dernière reprise du site industriel
  71. « Photos. Anould : une deuxième vie pour les anciennes papeteries du Souche », sur vosgesmatin.fr (consulté le ).
  72. église Saint- Antoine.
  73. L'intérieur de l'église Saint-Antoine.
  74. [http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=88009_7 Les vitraux de Gabriel Loire dans l'église Saint-Antoine.
  75. Les Ateliers Loire, Références : Inventaire complet des vitraux de Gabriel Loire par pays, France (Vosges) : Anould, église paroissiale].
  76. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 978-2-87692-093-4, BNF 35498567)
    Présentation de l'orgue de la commune : pages 93 à 95
    .
  77. Inventaire de l'orgue de l'église Saint Antoine.
  78. Chapelle Notre-Dame des Ermites.
  79. Monument aux morts.
  80. L'oratoire de sainte Richarde.
  81. Vierge de la Délivrance.
  82. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
  83. « Biographie de Albert Pierrat », sur Écrivosges, Biographies vosgiennes (consulté le ).

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]