Bouxières-aux-Dames

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Bouxières-aux-Dames
Bouxières-aux-Dames
Depuis la ZAC de Frouard.
Blason de Bouxières-aux-Dames
Blason
Bouxières-aux-Dames
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Pompey
Maire
Mandat
Denis Machado
2020-2026
Code postal 54136
Code commune 54090
Démographie
Gentilé Bouxiérois
Population
municipale
4 134 hab. (2021 en diminution de 1,31 % par rapport à 2015)
Densité 1 006 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 10″ nord, 6° 09′ 49″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 361 m
Superficie 4,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Entre Seille et Meurthe
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bouxières-aux-Dames
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Liens
Site web http://www.mairie-bouxieres-aux-dames.fr

Bouxières-aux-Dames est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Bouxiérois.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'ancien village est situé sur le flanc d'une colline, orientée sud-nord, qui surplombe le confluent de la Moselle et de la Meurthe à son nord-nord-ouest. Il se situe au nord-nord-est de Nancy, le long de l'autoroute A 31. Le village est divisé en cinq parties :

  • le haut du village autour des restes de l'abbaye et de la pelouse, sur la partie sommitale de la colline ;
  • le cœur du village autour de l'église et de la mairie ;
  • le quartier récent des Nevaux sur le flanc nord de la colline ;
  • le quartier des Noisetiers dans le vallon du ruisseau de l'étang de Merrey ;
  • les zones le long de la Meurthe.

Bouxières-aux-Dames est un pôle urbain de l'Unité urbaine de Nancy.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Buxarius in pago Calvomontense (770), Buxarie, Buxerie super fluvium Mertuum (932), Bosseria (1070), Bosherie (1164), Bosseres (1188), Boissiers-as-Nonains (1238), Buxières-ad-Dames (1340), Bourcières-aux-Dames (1471)[1].

  • Le nom de Bouxières est issu du bas latin buxaria (de buxus « buis »), avec le suffixe -aria. Il désignait donc un lieu planté de buis[2].
  • Le déterminant complémentaire -aux-dames s'explique par la présence de nones (nonains) qui vivaient en communauté aux environs de 1238, d'où la forme ancienne de l'époque Boissiers-as-Nonains.

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque romaine[modifier | modifier le code]

Le four de Bouxières aux Dames[3].

On a trouvé sur la route qui va vers Lay-Saint-Christophe des traces d'un four provenant d'un établissement métallurgique gallo-romain dont un gros bloc de fer pesant 600 kg[4],[3] (voir figure). Trois villas gallo-romaines ont été identifiées : l'une (villa ouest) à l'emplacement de la maison communale actuelle (ancien presbytère), une autre (villa est) près de l'Étang de Merrey[Note 1], une troisième (villa nord) au lieu-dit les Narvannes qui est aujourd'hui sur le territoire communal de Custines[5].

L'abbaye[modifier | modifier le code]

Copie en bronze du sceau de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames.

La seconde partie du nom de la commune vient de son abbaye de chanoinesses ou « dames », fondée par saint Gauzelin[6]. Issu d'une noble famille franque, il était notaire de la chancellerie royale quand le roi Charles le Simple le désigna comme évêque de Toul[7]. À la suite d'une visite à l'abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire il fonda en Lorraine le monastère masculin de Saint-Epvre et l'abbaye de bénédictines de Bouxières-aux-Dames en 936[8]. Il a vécu dans la pauvreté et est mort en 962. Une légende dit qu'un sanglier apparut à un de ses frères lui indiquant où fonder l'abbaye[9], une autre, décrite dans une peinture de l'église, qu'une biche blanche apparut à saint Gauzelin[10].

Au XVe siècle l'abbaye est transformée en chapitre de chanoinesses, l'un des quatre chapitres nobles de Lorraine[11] ; les chanoinesses doivent avoir huit quartiers de noblesse[8],[12]. Le trésor de l'abbaye se trouve à la cathédrale de Nancy[13]. Il comporte en particulier cinq objets un calice[14], une patène[15], un évangéliaire recouvert d’une reliure d’orfèvrerie[16], un anneau de prélat et un peigne d’ivoire[17]. Quelques rares restes lapidaires sont visibles sur le sommet de la colline dans la rue des chanoinesses. L'abbaye a persisté jusqu'en 1787, date à laquelle les chanoinesses s'installèrent à Nancy près de Bonsecours. L'abbaye a été détruite après la Révolution et les pierres ont été réutilisées pour la construction de plusieurs maisons[Note 2].

La bataille de Nancy[modifier | modifier le code]

Un autre événement important dans l'histoire du bourg est celui de la bataille de Nancy, le 5 janvier 1477, où, avec ses mercenaires, le condottiere Campo Basso qui a trahi Charles le Téméraire massacre le lendemain de la bataille, 6 janvier 1477, sur le pont de Bouxières, les restes de l'armée du duc de Bourgogne en fuite vers Metz en voulant gagner les rives droites de la Meurthe puis de la Moselle. Il y eut 600 (six cents) morts parmi les Bourguignons. Le duc de Bourgogne y perdit autant d'hommes qu'à la bataille de Bonsecours[8]. Il y eut de nombreux cadavres de Bourguignons dans la Meurthe gelée et près du pont. Cette scène où l'on voit le pont et l'élimination des Bourguignons est représentée sur une gravure de la Nancéide[18].

Une affiche de publicité pour la liqueur de Bouxières-aux-Dames.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1793, la commune prend le nom révolutionnaire de Bouxières-au-Mont. Elle retrouvera son nom actuel après la Révolution française[1].

En 1821 la commune comptait 468 habitants, 100 ménages et 80 habitations. Ses 322 hectares étaient cultivés en vignes pour 123, en labours pour 102, en prairies pour 41, et en bois pour 25. Elle possédait deux moulins et une carrière de moellons[8].

Une liqueur est commercialisée[Note 3] sous le nom de La Chanoinesse de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames ou simplement La Chanoinesse[19] et dont la publicité[20] est : « Liqueur fabriquée avec des plantes stomachiques récoltées sur la montagne suivant une ancienne formule trouvée dans un manuscrit de l'abbaye daté de 1670. »

Entre 1860 et 1932, une mine de fer et une scierie industrielle[21] sont exploitées.

En 1914, la bataille du Grand-Couronné (4-13 septembre 1914) se passe dans les environs de la commune[22].

En 1945, des « apparitions » de la Vierge défrayent la chronique et divisent les paroissiens du village[23].

Bouxières-aux-Dames, par Victor Masson, Collection particulière

Plusieurs lotissements sont mis en chantier dans les années 1970, la population communale double en 10 ans. Le , un arrêt du Conseil d'État précisant le droit de préemption des communes[24] et condamnant la commune de Bouxières-aux-Dames fera jurisprudence. Il stipule que lorsqu'une même unité foncière se trouve partiellement située dans une zone de préemption, le droit de préemption ne peut être exercé sur aucune fraction de cette unité foncière[25]. Cette décision a conduit à une modification de la loi, autorisant la préemption partielle sous certaines conditions[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

En 1793, Bouxières fait partie du canton de Custines, qui est absorbé en 1801 par le canton de Nancy-Est. En 1997, la commune est rattachée au canton de Malzéville.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
(avant 1945)        
1945 1947 Louis Ch. Rémy    
1947 1950 Germaine Marlot    
1950 1971 Jean Chevreux    
mars 1971 mars 1977 Denis Lévy[26]   Professeur de droit constitutionnel
mars 1977 mars 1983 Pierre Parison    
mars 1983 mars 1989 François Roussel   Médecin
mars 1989 juin 1995 Guy Crouzat   Cadre de la banque
juin 1995 mars 2001 Guy Chrétien   Comptable
mars 2001 mars 2008 Gérard Haquin DVD  
mars 2008 septembre 2011 Jacques Barth DVD Retraité de la police nationale
septembre 2011 mars 2014 Jean-Luc Déjy DVD Retraité
Vice-président de la CC du Bassin de Pompey
avril 2014 En cours Denis Machado[27],[28] Divers  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 4 134 habitants[Note 4], en diminution de 1,31 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
412488458468506507483525534
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5095526329188577438648831 060
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 1221 2341 3011 2741 2581 2021 2411 4281 816
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
2 3174 0214 8174 3924 1244 0354 1714 2234 134
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[33]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[34].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[33]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 9 km à vol d'oiseau[35], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 5],[36],[37].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[38]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[39].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,2 %), forêts (28 %), terres arables (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), eaux continentales[Note 6] (4,9 %), prairies (2,1 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Typologie[Quoi ?][modifier | modifier le code]

Bouxières-aux-Dames est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[41],[42],[43]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[44] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une banlieue[45],[46].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 8], qui regroupe 353 communes et qui est catégorisée dans les conurbations de 200 000 à moins de 700 000 habitants[47],[48].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Nombreux vestiges gallo-romains et mérovingiens découverts au XIXe siècle près de l'église.
  • Domaine dit les Tilles fin XVe siècle, 4 rue des 3-Frères-Lièvre, objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 24 décembre 1991 pour son jardin d'agrément, salon et décor intérieur[49].
  • La rue des Chanoinesses où se trouvaient les hôtels particuliers des chanoinesses. Dans un jardin, on trouve encore une partie d'arche gothique.
  • Le pont de Bouxières lié à la bataille de Nancy n'est plus le pont d'origine (en pierre de taille à quatre arches), qui a été détruit lors de la libération de Bouxières en septembre 1944. Le pont, reconstruit après la Seconde Guerre mondiale, a lui-même été détruit et un nouveau pont a été reconstruit lors de la rectification du tracé de la Meurthe et de la construction de la rocade.
  • La pelouse est un site arboré de tilleuls plantés au XVIIIe situé sur le sommet de la colline, c'est un lieu de détente avec une belle vue sur le confluent de la Moselle et de la Meurthe.
  • Le château du comte de Frawenberg, aujourd'hui site de la maison d'enfants de Clairjoie.
  • Ancienne école catholique Notre-Dame, construite en 1900.
  • Étang de Merrey.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin XVe siècle, remaniée : nef et chevet XVe siècle. Le chœur gothique comporte de belles fresques du XVe siècle, qui viennent d'être restaurées[50]. Le chœur abritant les peintures murales en totalité ; les façades et la toiture de l'église, à l'exception de la sacristie sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 25 juin 2015[51].
  • Chapelle Saint-Gauzelin, se trouve dans une rue sous la colline.
  • Chapelle Saint-Antoine.
  • Ruines transformées de l'ancienne abbaye de Bouxières fondée par l'évêque de Toul Gauzelin au Xe siècle.
Monument funéraire de l'épouse de Jules Rais, École de Nancy.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Antoine Vierling : Au lavoir
  • Louis Guingot a vécu et est inhumé à Bouxières-aux-Dames.
  • Georgette Vierling est née à Bouxières-aux-Dames le 11 juillet 1873. Fille du peintre nancéien Antoine Vierling et élève de son père, elle a exposé ses peintures au Salon des Artistes Lorrains de 1892 à 1896. Mariée à l'écrivain Jules Cahen dit Jules Nathan et dit aussi Jules Rais, le 27 juillet 1897, elle est décédée le 21 mai 1899 à Paris (VIIe)[52]. Son mari lui fera construire un monument funéraire[Note 9], considéré comme l'un des premiers dans le style « Art nouveau ».
  • Antoine Vierling[53] (1842, 1917), peintre et professeur de dessin, avait une maison de campagne à Bouxières-aux-Dames. Il fut exposé au Salon de Nancy, au Salon de Paris ainsi qu'au Salon de Remiremont. Il a peint Près Bouxières, un tableau exposé au Salon des Artistes Lorrains de 1874, Un ruisseau sous bois (Bouxières-aux-Dames), Coucher de soleil (Bouxières-aux-Dames), La mare aux hérons (Bouxières-aux-Dames), exposés en 1876 et Coin de Bouxières-aux-Dames, un tableau également exposé au Salon des Artistes Lorrains de 1911.

Héraldique[modifier | modifier le code]

  • La commune de Bouxières-aux-Dames possède un blason dont la définition est « de gueules à la croix de Lorraine d'or issante de la pointe et du chef, chargée en abîme d'un carré posé en losange d'azur chargé du sceau d'argent du chapitre des Dames Chanoinesses de Bouxières ».
  • L'abbaye de Bouxières possédait un blason : « d'or et à la fasce d'argent au chef d'azur »[54].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au coin de la rue du hameau et de la rue des charmes
  2. On trouve une gravure des restes de l'abbaye vers 1830 dans le livre d'Henri Lepage
  3. Par F. Schoumacker, entrepositaire général à Nancy.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les records sont établis sur la période du au .
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Aujourd'hui au musée de l'École de Nancy

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Henri Lepage, 1862
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, A.Dauzat et Ch.Rostaing, Larousse 1963
  3. a et b Bleicher et J. Baupré, « Matériau pour l'histoire de la métallurgie en Lorraine », Mémoires de la Société d'archéologie lorraine Société d'archéologie lorraine,‎ , p. 5-16 (lire en ligne). Lire p. 10 et suivantes.
  4. In Christian Pfister, Histoire de Nancy, t. 1, Berger Levraut, (lire en ligne) p.7
  5. Lucien Geindre, Bouxières-aux-Dames et son abbaye, pp. 13-16
  6. Nobiliaire universel de France, volume 21 page 388
  7. Notice de la Lorraine, page 148,d'Augustin Calmet
  8. a b c et d Statistique administrative et historique du département de la Meurthe, 1822 Louis-Antoine Michel
  9. Lepage (1859), p.10
  10. Lepage (1859), p.11
  11. Abrégé chronologique de l'histoire de Lorraine, Moutard, (lire en ligne), p. 63.
  12. Lepage (1859), p. 43.
  13. Émile Badel, La cathédrale-primatiale de Nancy, Nancy - Société d'impressions typographiques, (lire en ligne) p. 83
  14. [1]
  15. [2]
  16. [3]
  17. « Le peigne liturgique dit de saint Gauzelin, évêque de Toul, fondateur de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames » sur POP, « plateforme ouverte du patrimoine ».
  18. Ferdinand de Lacombe, Le siège et la bataille de Nancy (1476-1477), 16 Trottoirs Stanislas, Nancy, Maubon, (lire en ligne).
  19. Autre affiche de la liqueur La Chanoinesse.
  20. Publicité dans le livre de Léon Barrat, En passant par la Lorraine, 15 rue de la Pépinière, Nancy, Imprimerie nancéienne, (lire en ligne).
  21. En 1905, Pierre Majorelle y fait fabriquer du mobilier bon marché. Voir le site de Connaissance et Renaissance du vieux Bouxières et le site du musée de l'École de Nancy.
  22. Général H. Colin, Le Grand-Couronné : 1914, 106 Boulevard St Germain, Payot, (lire en ligne). Les hauts de Bouxières-aux-Dames se trouvent sur le massif Faulx-La Rochette.
  23. « Un curieux procès devant la cour d'appel, l’ancien curé frappé de suspension refuse de céder le presbytère à son successeur », l'Est républicain,‎ (lire en ligne) ; A. Gonnet, « Chronique judiciaire, l'abbé César, curé de Bouxières-aux-Dames frappé de suspension refuse de quitter sa cure », l'Est républicain,‎ (lire en ligne) ; A. G., « Un nouveau procès oppose l'abbé César à Bouxières-aux-Dames », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  24. a et b « Droit de préemption des communes », sur le site du Sénat.
  25. « Conseil d'Etat, Section, du 23 juin 1995, 128151, publié au recueil Lebon ».
  26. In memoriam.
  27. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  34. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  35. « Orthodromie entre Bouxières-aux-Dames et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  37. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  38. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  39. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  41. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  45. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  50. Site de l'association Connaissance et Renaissance du Vieux Bouxières sur le mur de chevet.
  51. « Église Saint-Martin », notice no PA54000083, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Marie Georgette VIERLING acte de décès | », sur Geneanet (consulté le ).
  53. « Antoine VIERLING | Art Lorrain », sur artlorrain.com (consulté le ).
  54. Félix de Salles, Chapitres nobles de Lorraine, Annales, preuves de noblesse, documents, portraits, sceaux et blasons, 89 quai des Grands Augustins, Paris, Emile Lechevallier Libraire, (lire en ligne), « Abbaye insigne, collégiale et séculière de Notre-Dame de Bouxières, notice historique, ses abbesses, sa translation à Nancy ; ses archives et son trèsor »
    Disponible sur Gallica

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Lepage, L'abbaye de Bouxières, 35 rue des Dominicains, Nancy, Wiener (aîné) fils, libraire-éditeur, (lire en ligne)
    Disponible sur Gallica
  • Lucien Geindre, Bouxières-aux-Dames et son abbaye,
  • Christian Pfister, Histoire de Nancy, t. 1, Berger Levraut, (lire en ligne)
    Disponible sur Gallica
  • Christian Pfister, Histoire de Nancy, t. 2, Berger Levraut, (lire en ligne)
    Disponible sur Gallica
  • Christian Pfister, Histoire de Nancy, t. 3, Berger Levraut, (lire en ligne)
    Disponible sur Gallica
  • Félix de Salles, Chapitres nobles de Lorraine, Annales, preuves de noblesse, documents, portraits, sceaux et blasons, 89 quai des Grands Augustins, Paris, Emile Lechevallier Libraire, (lire en ligne), « Abbaye insigne, collégiale et séculière de Notre-Dame de Bouxières, notice historique, ses abbesses, sa translation à Nancy ; ses archives et son trèsor »
    Disponible sur Gallica
  • Ferdinand de Lacombe, Le siège et la bataille de Nancy : (1476 --1477), Trottoirs Stanislas 16, Maubon libraire-éditeur, successeur de Pfeiffer, (lire en ligne)
    Disponible sur Gallica
  • (de) Klaus Oschema, « Zur Gründung des Benediktinerinnenklosters Notre Dame de Bouxières », Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung, vol. 110,‎ , p. 182-190 (lire en ligne)
  • (en) Steven Vanderputten, Dismantling the Medieval : Early Modern Perceptions of a Female Convent’s Past, Brepols Publishers, , 247 p. (ISBN 978-2-503-59347-0, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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