Laxou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Laxou
Laxou
Hôtel de ville.
Blason de Laxou
Blason
Laxou
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Métropole Métropole du Grand Nancy
Arrondissement Nancy
Maire
Mandat
Laurent Garcia (MoDem)
2020-2026
Code postal 54520
Code commune 54304
Démographie
Gentilé Laxovien(ne)s[1]
Population
municipale
14 671 hab. (2021 en augmentation de 2,59 % par rapport à 2015)
Densité 920 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 11″ nord, 6° 09′ 10″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 350 m
Superficie 15,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Laxou
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Laxou
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Laxou
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Laxou
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Laxou
Liens
Site web www.laxou.fr

Laxou est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Laxou se situe dans l’agglomération ouest de Nancy, dans le nord-est de la France. Avec près de 16 km2, c’est une des communes les plus étendues de l’agglomération, les deux tiers de son territoire étant couverts par la forêt de Haye. La cité est située au pied de la côte de Buthegnémont, à gauche de la route de Nancy à Toul.

Laxou partage une frontière urbaine avec Maxéville au nord puis en tournant dans le sens horaire : Nancy et Villers-lès-Nancy, elle est ensuite limitrophe avec Maron, Velaine-en-Haye et Champigneulles dans la forêt de Haye.

En 1999, c’est la troisième ville de l’agglomération en population, derrière Nancy et Vandœuvre.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Laxou est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

  • Tempo 2 : Laxou Sapinière - Laneuveville Centre
  • Tempo 3 : Villers Campus Sciences - Seichamps Haie Cerlin
  • Tempo 4 : Laxou Champ-le-Bœuf - Houdemont Porte Sud
  • Ligne Corol : ligne circulaire desservant Vandœuvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers
  • Ligne 16 : Villers Clairlieu - Malzéville / Malzéville Margeville / Malzéville Pixerécourt
  • Ligne 63 (scolaire) : Laxou Jet d'Eau - Laxou Collège V.-Prouvé
  • Résago 1 (service de transport à la demande)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records NANCY-ESSEY (54) - alt : 212m, lat : 48°41'16"N, lon : 6°13'17"E
Records établis sur la période du 01-09-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,1 4,5 8,7 12,2 14,2 13,9 10,2 7,1 3,4 1 6,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,5 6,9 10,2 14,2 17,9 20 19,6 15,6 11,3 6,4 3,5 11
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 15,8 19,8 23,5 25,8 25,4 20,9 15,5 9,4 6 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
13.01.1968
−24,8
21.02.1956
−15,9
04.03.1965
−6,8
02.04.1958
−4,2
03.05.1960
1,6
05.06.1953
2
01.07.1962
2,8
26.08.1966
−1,3
24.09.1948
−7,9
27.10.1950
−12,7
23.11.1998
−21,3
30.12.1939
−24,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.1999
20,8
27.02.19
26
31.03.21
29,3
18.04.1949
33
28.05.17
37,2
26.06.19
40,1
24.07.19
39,3
08.08.03
34,4
15.09.20
27,6
13.10.23
22,7
02.11.20
18,5
16.12.1989
40,1
2019
Ensoleillement (h) 524 801 1 396 1 812 2 056 2 235 2 348 2 194 1 719 1 046 521 432 17 083
Précipitations (mm) 64,4 54,8 54,1 44,3 67,9 56 63 67,2 61,1 66,5 68,9 78,1 746,3
Source : « Fiche 54526001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−0,2
64,4
 
 
 
7,1
0
54,8
 
 
 
11,6
2,1
54,1
 
 
 
15,8
4,5
44,3
 
 
 
19,8
8,7
67,9
 
 
 
23,5
12,2
56
 
 
 
25,8
14,2
63
 
 
 
25,4
13,9
67,2
 
 
 
20,9
10,2
61,1
 
 
 
15,5
7,1
66,5
 
 
 
9,4
3,4
68,9
 
 
 
6
1
78,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Laxou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[12] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), zones urbanisées (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Genès.

Situé dans une ancienne vallée viticole, c’est le cœur historique de Laxou. Nichées à flanc de coteau autour de l’église, les maisons de vignerons rappellent la vocation rurale de la bourgade.

L’architecture est donc marquée par un habitat ancien qui délimite une succession d’espaces différents ; des rues étroites et tortueuses joignent des petites places.

On y trouve de nombreux sentiers qui serpentent entre les jardins, et des monuments anciens comme les fontaines, la croix de chemin…

Zola-Sainte-Anne[modifier | modifier le code]

Accueillant l’hôtel de ville et la Poste, il s’est développé à partir du début du XXe siècle autour des terrains d’une ancienne chartreuse.

Il est le prolongement naturel du quartier Poincaré-Foch-Anatole France de la ville de Nancy, avec lequel il présente une véritable unité architecturale, marquée par l’influence Art nouveau de l’École de Nancy.

Les Provinces[modifier | modifier le code]

Les Provinces ont été construites entre 1955 et 1960, dans une plaine au Sud du village historique. Bâti sur d’anciennes terres agricoles, ce quartier fait une superficie d’une trentaine d’hectares, avec de nombreux bâtiments typiques de l’urbanisme des années 1950. Cette ZUP a été créée en 1959 par l'architecte-urbaniste Jean-Louis Fayeton.

L’ex-église Saint-Paul, construite en 1963, est devenue l’espace Europe, une salle qui accueille des spectacles, des conférences, des projections cinématographiques…

Champ-le-Bœuf[modifier | modifier le code]

Le nom de ce quartier vient d’une ancienne ferme du fief de la famille Montbois[18]. Il s’étend sur le plateau au nord, entre l’avenue de la Résistance et l’autoroute A31. Il se poursuit sur la commune de Maxéville.

C’est un urbanisme des années 1970. On y trouve l’église Saint-Jean-le-Baptiste.

Le Plateau[modifier | modifier le code]

Situé au sud de l’avenue de la Résistance, à la limite de la forêt de Haye. On y trouve une zone commerciale, des quartiers d’habitations pavillonnaires récents, une zone de loisirs.

La zone commerciale de la Sapinière, où est installé l'hypermarché Auchan depuis , est très fréquentée par les habitants de l’Ouest nancéien. La quasi-totalité des concessions automobiles y sont rassemblées, faisant de Laxou le pôle automobile de l’agglomération.

Forêt de Haye[modifier | modifier le code]

La forêt de Haye est un massif forestier d'environ 10 000 ha, dont plus de 10 % sont situés sur le territoire communal de Laxou. Elle y est coupée par l’échangeur autoroutier A31 - A33 qui conduit à l’avenue de la Résistance menant à Nancy.

L’exploitation forestière a été une ressource importante de la commune, et la forêt est également appréciée des randonneurs.

Population d'affouagers[18]
1806 1817 1858
190 202 200

Maréville[modifier | modifier le code]

Maréville est situé au sud-ouest de la commune, sur une trentaine d'hectares entre le village, la forêt de Haye et la commune de Villers-lès-Nancy, il accueille le centre psychothérapique de Nancy-Laxou.

On y trouvait autrefois une prairie, le clos de Lanné, qui formait une avancée dans la forêt. À partir de 1315, cet enclos contient des baraquements en bois qui servaient à maintenir en quarantaine les Nancéiens touchés par la peste. Ils y attendaient, quasiment privés de soins, la mort ou une hypothétique guérison spontanée.

Au XVIe siècle, une briqueterie s'installe dans le clos de Lanné, bientôt accompagnées d'une tuilerie et d'un moulin. Ces bâtiments seront détruits à la suite du siège des Français de 1633.

En 1597, Anne Fériet, veuve du seigneur de Novéant-sur-Moselle, lègue une partie de sa fortune à la fondation d'un hôpital pour pestiférés. Elle assiste en 1602 à la consécration de la chapelle de la Sainte-Trinité-de-Sainte-Anne. Quand elle décède, en 1604, l'hôpital occupe une superficie de 27 000 m2. Il sera très actif pendant la première partie du XVIIe siècle, puis les cas de peste devenant de plus en plus rare et les ressources venant à manquer, il périclitera progressivement.

En 1716, les bâtiments, qui menaçaient ruines, sont convertis par le duc Léopold en maison de correction : la Renfermerie. Le duc décida rapidement d'y adjoindre une manufacture de bas. Elle emploiera une centaine de personnes, prisonniers de la Renfermerie ou indigents. La manufacture, concurrencée par des fabriques nancéiennes, cessa son activité en 1745.

En 1749, Maréville et la rente d'Anne Fériet sont cédés aux frères des écoles chrétiennes, à la condition qu'ils remettent l'institution en l'état et qu'ils s'engagent à interner, contre paiement d'une pension, tous les sujets que le duc leur adressera par lettre de cachet. Outre ces personnes, ainsi que des jeunes en correction, Maréville devient un noviciat, accueille des pensionnaires libres et de plus en plus d'aliénés. L'établissement, rapidement prospère, s'agrandit dans les années qui suivent. En 1790, les détenus par lettre de cachet sont libérés et le noviciat est dissous. Seul subsiste l'asile d'aliénés. Dans la nuit du au , un incendie détruit une grande partie de l'établissement et ses archives.

Intégré à la commune de Laxou pendant la Révolution française, il reprend progressivement son rôle d'asile pour aliénés et accueille des malades venant de tous les départements voisins, pour atteindre 500 pensionnaires en 1814[19]. En 1818, la gestion est confiée à la congrégation des sœurs de Saint-Charles. En 1838, il devient l'hôpital départemental des Aliénés suivant la loi du 30 juin 1838 sur l'enfermement des aliénés. En 1879, Maréville est le plus important asile de France. C'est en 1949 qu'il prend le nom de centre psychothérapique[20] et devient un établissement public de santé le [21].

La porterie de l’hôpital de Maréville date du XVIIIe siècle. La chapelle Saint-Roch abrite un orgue dont le facteur n’est pas connu, équipé d’un buffet XVIIIe siècle[22]. Les grilles de la clôture liturgique, réalisées par Jean Lamour, sont classées aux monuments historiques depuis 1993.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au fil des siècles, la cité s’est appelée : Larzuls (1127-1168), Larczos (1182), Larceozs (1190), Laccos (1193), Larzous (1214), Larçous (1227), Larsour (1258), Larsouz (1289), Laixous (1420), Laxolo (1513), Laxour (1526), Laisous, Laysou (1636), Laixou (1557)[23]. En 1793, le village était connu avec son nom actuel de Laxou[24].

Les habitants sont appelés les Laxoviens.

Toponyme dialectal et prononciation[modifier | modifier le code]

Le son produit en français moderne par la lettre [x] n'existe pas en lorrain roman. Henri Lepage écrit qu'il faut prononcer Lachou[23] ; Emile Badel est plus catégorique, il dénonce avec virulence la corruption verbale des toponymes lorrains contenant une lettre [x]. Il écrit : « on doit prononcer Lâchou, Machéville, Cheuilley, Chures, Bouchières, Chermaménil etc. » (Laxou, Maxéville, Xeuilley, Xures, Bouxières, Xermaménil). Badel renforce sa démonstration en soulignant que pour Laxou, la lettre [x] n’apparaît que très tardivement, ce qui montre bien que sa présence est artificielle[25].

Dans la langue locale, le lorrain roman, Laxou se prononce Lâchou. Ces différentes graphies rendent mal la prononciation du XIXe siècle. Tout d'abord la voyelle lorraine [â] est sensiblement plus longue et plus accentuée qu'en français actuel. Ensuite, le phonème lorrain [ch] est fortement expiré.

Notons que l'actuelle rue du Pressoir s'est d'abord appelée rue du Chaucheu, qui signifie pressoir en patois[26] et provient du verbe latin calcare : fouler aux pieds.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant le développement de l’agglomération, le village de Laxou était situé à environ quatre kilomètres de Nancy. Il dépendait de la généralité et du bailliage de cette ville, et était régi par la coutume de Lorraine[27].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

XIIe siècle[modifier | modifier le code]

Déjà occupée à l’époque mérovingienne, Laxou est citée pour la première fois en 1130 sous le nom de Larzuls.

L'abbaye de Clairlieu, sur la commune voisine de Villers-lès-Nancy, possédait également quelques droits à Laxou, surtout des vignes qui lui furent cédées lors de son installation vers 1150. Les Laxoviens avaient coutume de se rendre à Clairlieu les jours de fêtes.

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Mathieu Ier de Lorraine favorisa l’installation d’une commanderie hospitalière de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans son duché. La commanderie est édifiée en 1140, en pleine campagne à proximité du faubourg Saint-Jean. Il en subsiste la tour de la commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître, le plus vieil édifice de Nancy.

Les hospitaliers ont construit au cours des siècles plusieurs bâtiments d’utilité publique qui étaient connus comme la commanderie de Laxou. Le principal était l’hôpital Saint-Jean Baptiste qui subsiste encore au 27-29 rue Édouard-Grosjean[18]. Plusieurs anciennes maisons portent des croix de Malte sculptées sur les façades.

Simon II de Lorraine accorda aux Hospitaliers des droits seigneuriaux sur Laxou vers 1176, ils les conserveront jusqu'en 1789. Ils seront donc les principaux seigneurs de Laxou, partageant ce fief avec les familles de Lenoncourt et de Ludres.

XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

C'est à cette époque que se situe l'enlèvement de Ferry III de Lorraine dans les bois de Laxou. Alors qu'il revenait d'une chasse, Adrian des Armoises, seigneur de Maxéville le captura et l'enferma dans son château. Des années plus tard, il parvint à faire parvenir sa bague à la duchesse Marguerite par l'intermédiaire d'un couvreur qui avait été chargé d'entretenir le toit de sa prison. Celle-ci envoya une troupe de soldats libérer son époux ; Adrian des Armoises libéra le duc sans combattre[28].

XIVe siècle[modifier | modifier le code]

En 1306, Henri II de Vaudémont ravage Laxou et Maréville ; en représailles, le duc Thiébaud II de Lorraine déclenchera la bataille de Pulligny, qu'il perdra.

La seigneurie de Laxou appartient d'abord aux ducs de Lorraine qui, à partir de la fin du XIVe siècle, en céderont progressivement la propriété. On a retrouvé des titres qui remontent à 1390[27].

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Lors de la bataille de Nancy opposant René II de Lorraine et Charles le Téméraire du au , Laxou servait de camp aux Bourguignons. Le duc de Lorraine avait confié la garde de l'ancienne forteresse de Gondreville avec 400 hommes au bâtard de Vaudémont pendant qu'il cherchait à réorganiser une nouvelle armée. Le vers dix heures du soir, cette troupe traversa la forêt de Haye, surprit la garnison bourguignonne de Laxou et revint sans être inquiétée avec des prisonniers, 30 chevaux et du butin.

Après la victoire de René II, le village de Laxou sera exonéré de taille pendant plusieurs années.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, le village est réputé à la cour de Lorraine pour ses vignobles et les parties de chasse, et les balades en forêt de Haye étaient fort prisées. C'était un lieu de passage sur l'axe Nancy-Toul-Paris.

Le , la duchesse Renée se rendant pour la première fois dans sa cité de Nancy, s'est arrêtée à Laxou pour se restaurer. Charmée par l'accueil des villageois, elle aurait offert un vitrail représentant saint René à l'église du village.

On dit également qu'elle aurait alors aboli une veille servitude qui obligeait les femmes de Laxou à aller battre l'eau d'une mare située place de la Carrière, lors de la nuit de noce des ducs. En effet, l'endroit était marécageux et il s'agissait de protéger le sommeil des souverains du coassement des grenouilles.

Cette anecdote est cependant probablement apocryphe. Nous ne connaissons en effet aucune source antérieure à un ouvrage paru à Toul en 1704 : L'origine de la très illustre maison de Lorraine avec un abrégé d'histoire de ses princes par le père Benoît Picart. C'est aussi ce livre qui nous informe que la réception de Laxou correspondait également à une servitude, qui aurait été encore une fois levée par la duchesse Renée. Mais là non plus, il n'existe aucune mémoire d'une telle réception avant 1516[29].

À partir du milieu du XVIe siècle, comme sur le reste du territoire lorrain, la situation se détériore gravement. Et Laxou aura notablement à souffrir des épidémies de peste et des exactions des gens de guerre qui traverseront son territoire à l'occasion des divers conflits qui ensanglanteront le duché.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , Babe du Puy du Foug, veuve de Jean de Lenoncourt, vend les droits seigneuriaux de la famille au duc de Lorraine pour la somme de 7 000 francs[18].

Lors du siège de Nancy par Louis XIII en 1633, des abattis ou remparts ont été installés pour bloquer l'accès aux troupes du duc de la Force. Ils ont laissé leur nom au sentier des Remparts. Le village de Laxou servit de cantonnement pour les armées françaises.

Dans les années 1635-1637, Laxou eut à souffrir des agissements de la garde écossaise du roi de France.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

À la suite des guerres et des épidémies de peste des siècles passés, le village ne compte plus que 80 habitants au début du XVIIIe siècle. La situation économique va progressivement s'améliorer pendant tout le siècle.

Le , le traité de Ryswick rend la Lorraine à la famille ducale après 50 ans d'annexion française. Les habitants de Laxou forment une compagnie pour aller accueillir le duc Leopold à Blâmont.

Avant 1705, sur la route de Nancy à Toul, la traversée de la forêt de Haye était périlleuse à cause des brigands. On dit même que le duc Leopold y fut victime d'une attaque, ce qui le conduisit à construire une levée du côté de Nancy, pour surélever la route par rapport aux sous-bois.

Mais c'est sous Stanislas que démarra en 1745 le comblement des fonds de Toul près du lieu-dit les Baraques, à la limite de Champigneulles, Laxou et Velaine-en-Haye. Le remblaiement de ces deux gouffres emploiera les corvéables des subdélégations de Nancy, Pont-à-Mousson, Vézelise et Lunéville. Ceux-ci étaient mobilisés pour deux ou trois semaines, parfois davantage. Ils étaient logés sur place, d'où le nom du lieudit et devaient fournir eux-mêmes les outils et animaux de traits. Les travaux dureront quinze ans, jusqu'en 1760. Ils permirent d'élever la route de 48 mètres au-dessus de son niveau précédent. Au XIXe siècle, on nommait encore « chemin de la Grande Corvée » le sentier qui avait été utilisé par les ouvriers pour venir se ravitailler au village[18].

Jusqu'ici, la route de Nancy à Toul passait par le Chemin Blanc correspondant aux actuelles rue du Petit-Arbois et rue du Plateau. En 1753, l'avenue de Boufflers est percée. Elle sera utilisée jusqu'en 1841, date où la route actuelle de Nancy à Toul sera construite.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

La Révolution de 1789 aura un faible impact sur la commune. Elle plante en 1791 son arbre de la liberté qui ombrage encore aujourd'hui la place du même nom[20].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1822, la commune compte 720 habitants, représentant 208 foyers et 169 habitations. Elle fait une surface de 16 585 hectares, dont 949 ha. en bois, 150 ha. en vigne, 80 ha. en terres de labours et 40 ha. en prés[27].

L'exploitation des carrières est ancienne à Laxou, et par exemple des pierres de la carrière du Grand Pourri ont été utilisées pour construire la basilique de Saint-Nicolas-de-Port au XVIe siècle ou la cathédrale de Nancy au XVIIIe. Mais c'est au XIXe siècle que leur exploitation atteint son apogée, avant de progressivement décliner à la suite de l'utilisation du ciment pour construire les immeubles[18].

Une autre activité importante à cette époque sont les mines de fer. Des « gueules jaunes » ont ainsi extrait la minette lorraine pendant trente ans à Laxou. Le minerai est découvert entre 1844 et 1848. Il est exploité par la société Dietrich de Lunéville à partir de 1868. L'entrée de la mine se faisait en haut de la rue de la Forêt et les galeries correspondaient avec Maxéville et Ludres. Le minerai était transporté sur des chariots jusqu'au canal de la Marne au Rhin, ou à la gare Saint-Georges quand la glace rendait la navigation impossible. Un chemin de fer est construit en 1881 pour parer à la destruction des routes par les chariots. Cette mine est fermée en 1891 ; aujourd'hui, l'ennoiement des galeries pose encore des problèmes d'affaissements de terrain[18].

À partir de 1850, on assiste au début de l'expansion démographique qui conduira à une multiplication par 17 de sa population en 1980. Après le traité de Francfort, environ 600 optants s'installeront dans la commune entre 1872 et 1886.

Au XXe siècle, important développement démographique avec la construction des quartiers des Provinces, puis de Champ-le-Bœuf.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1903 1905 Paul Nicolas Fraternité républicaine (radical-socialiste) Verrier et dessinateur aux établissements Gallé
195. 196. Louis Colin    
1971 1989 Gérard Thirion DVG Inspecteur général des bibliothèques
Conseiller général du canton de Pompey (1973-1976)
mars 1989 mars 2008 Claude Guillerme UDF puis UMP Directeur de l'Institut régional d'administration de Metz
Conseiller général du canton de Laxou (1994-2008)
mars 2008 juillet 2017 Laurent Garcia MoDem Ingénieur
Député de la 2e circonscription de Meurthe-et-Moselle (2017-2020)
Vice-président du Grand Nancy
juillet 2017 juillet 2020 Laurence Wieser[30] DVD Rédactrice chargée d'affaires
28 juin 2020 En cours Laurent Garcia[31] MoDem Ingénieur - ancien Député
Les données manquantes sont à compléter.
Plaque hall mairie - mai 2020.

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Entre 1790 et 1794, Laxou absorbe Maréville[24] et, avant 1806, Bathelémont[24].

La commune fait partie en 1801 du canton de Nancy-Nord, en 1973 du canton de Pompey et, depuis le , du canton de Laxou[24].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La cité possédait 80 habitants au début du XVIIe siècle[20].

Ménages[18]
1360 1633 1635 1822 1881 1886
26 110 35 230 435 477


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 14 671 habitants[Note 5], en augmentation de 2,59 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8437328304831 2009731 0149521 107
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 1102 5072 6403 0383 1073 3263 4943 7253 925
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 2794 7575 0155 9946 9628 5518 1748 87314 392
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
15 89816 76617 01815 49015 28815 35914 68114 32114 671
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le lycée technique Héré est situé sur une des anciennes propriétés de Melchior de la Vallée, qui a ensuite été occupée par une confrérie qui y établit la chartreuse de Sainte-Anne. Les bâtiments furent convertis en hôpital après le déménagement de la chartreuse de Bosserville en 1666. Après la Seconde Guerre mondiale, un centre d'apprentissage y fut installé[20].

Économie[modifier | modifier le code]

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

Laxou héberge plusieurs organisations professionnelles, et notamment l'ensemble des organisations agricoles de Lorraine et de Meurthe-et-Moselle :

  • Chambres régionale et départementale d'Agriculture ;
  • Chambre départementale des Métiers et de son centre de formation le CEPAL ;
  • Centre consulaire de formation de la Chambre de Commerce et d'Industries ;
  • Sièges de la Coopérative agricole lorraine ;
  • Siège de la Fédération départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles ;
  • Siège de Groupe CCI Formation 54 de la Chambre de commerce et d'industrie Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.
  • L'hôtel de ville est une ancienne maison bourgeoise marquée par l'école de Nancy. Il possède un parc paysager. L'ancienne mairie-école avait été construite en 1857 place de la Liberté. Le bâtiment qui l'avait précédé était en face sur cette même place.
La place du Jet-d'Eau.
  • La place du Jet-d'Eau a été construite en 1865.
  • Une autre place compte une fontaine monumentale XIXe ; jet d'eau et aménagement ; paysager, fontaine XIXe dans le parc du Champ-de-Bœuf.
  • En poursuivant par la rue Jules-Ferry, on aboutit à la place de la Liberté, elle possède encore son arbre de la liberté, planté en 1791[20]. Sur la gauche de cette place, on trouve l'ancienne mairie-école construite en 1857 et, à droite, un château d'eau construit en 1860.
  • Porterie de l'hôpital de Maréville XIXe.
  • Cimetière juif. Situé à l'ouest de la rue du Pressoir, ce cimetière avait vocation depuis 1286 d'enterrer les juifs du duché de Lorraine. Ce terrain avait été cédé par la commanderie Saint-Jean-Du-Vieil-Aître contre le paiement annuel d'une redevance. Il a été détruit après la bataille de Nancy, lorsque René II a expulsé les juifs du duché au motif qu'ils avaient commercé avec les Bourguignons. Le Musée lorrain possède des pierres tombales qui proviennent probablement de ce cimetière.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Genès.
  • Au lieu-dit du Haut des vignes, la croix Saint-Claude date de 1586. Elle est aussi appelée croix des pestiférés car elle avait été édifiée par Jean Serre de Tonnoy pour apaiser le courroux divin, lors de la grande épidémie de peste de la fin du XVIe siècle. L'autel qui la supporte date de 1874[20].
  • La croix de mission date de 1751. D'abord située place de la Liberté, elle fut déplacée rue Jules-Ferry en 1860 lors de la construction du château d'eau.
  • Église Saint-Genès
Dédiée à saint Denis, elle a été bâtie en 1877. C'est la cinquième église construite à ce lieu. L'ancienne, construite à la fin du XVe siècle était décrite comme sans grand intérêt architectural en 1837 : elle possédait une nef unie, des fenêtres en plein cintre qui viennent d'être agrandies. L'autel, la chaire et les fonts baptismaux ont été sculptés par Victor Huel[34]. Les orgues datent de 1880[35]. Elles ont été restaurées en 1981.

Laxou est une chrétienté de l'abbaye de Clairlieu jusqu'en 1513 où elle dépend de la collégiale Saint-George de Nancy[23]. Laxou dépendra ensuite de la paroisse Saint-Epvre de Nancy ; elle relève aujourd'hui de la paroisse Charles de Foucault.

  • Église Saint-Jean-Baptiste quartier Champ-le-Bœuf.
  • Église moderne Saint-Paul quartier Les Provinces.
  • Chapelle Saint-Roch du centre psychothérapeutique de Nancy-Laxou.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La ville de Laxou dispose d'une médiathèque qui, depuis 1991, abrite la Bibliothèque européenne du roman populaire. Elle accueille également le fonds spéléologique de la Ligue spéléologique lorraine[36].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Parc de loisirs du Champ-de-Bœuf (9 ha),
  • Forêt domaniale de Haye (10 000 ha),
  • Vergers et sentiers (12 km),
  • Zone de loisirs de la Sapinière,
  • Belvédère avec sa table d'orientation, qui surplombe l'avenue du Bois-Gronée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités nées à Laxou[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à Laxou[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Laxou Blason
Parti : au premier de gueules au pic de carrier d'argent emmanché d'or, posé en barre et soutenu d'une grappe de raisin feuillée du même, au second aussi d'or au dauphin d'azur jaillissant d'argent et posé en pal.
Détails
Le blason rappelle les trois richesses traditionnelles de la cité : la mine de fer, la viticulture sur les coteaux et l'eau des sources pour les lavoirs et les blanchisseries ainsi qu'un ruisseau (l'asnée) s'écoulant dans la commune.
Adopté vers 1965.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Laxou et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. a b c d e f g et h Laxou sa belle histoire, Albert Thiébaut 1963, (ISBN 2-84373-254-9).
  19. Des maladies mentales considérées sous les rapports médical, hygiénique et médico-légal, Étienne Esquirol, voir p. 496.
  20. a b c d e et f Ville de Laxou - Portrait de la ville - Historique
  21. Centre Psychothérapique de Nancy-Laxou (CPN), unité accueil urgences psychiatriques
  22. Visite LORRAINE - nelly johnson -
  23. a b et c Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862
  24. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Émile Badel, Dictionnaire historique des rues de Nancy de 1903 à 1905, Nancy, , 442 p. (lire en ligne), p. 317.
  26. Dominique Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française, vol. 2 (lire en ligne), p. 93.
  27. a b et c Statistique administrative et historique du département de la Meurthe, 1820
  28. Les Ducs de Lorraine, 1048-1757. Costumes et notices historiques, Jean Cayon
  29. « De la prétendue servitude imposée autrefois aux femmes de Laxou, d'aller battre l'eau de la mare qui avoisinait le Palais ducal, la nuit des noces des ducs de Lorraine » dans le Journal de la société d'archéologie et du comité du Musée Lorrain, Louis Lalement, .
  30. Laurence Wieser succède à Laurent Garcia, L'Est républicain, 25 juillet 2017.
  31. Cédric Lieto, « Municipales à Laxou : pour 33 voix, Laurent Garcia retrouve son fauteuil de maire », sur France Bleu, (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Saint Genès
  35. Les orgues de France
  36. « Médiathèque Gérard Thirion, Fonds spécialisés », sur le site du réseau des bibliothèques et médiathèques de l'agglomération nancéienne (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laxou : du village à la ville, Laxou, Ville de Laxou, , 145 p.
  • Jacques Dumont, Essai sur l'évolution de l'assistance aux aliénés à Maréville, Nancy-Laxou, A. Tollard, , 162 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :