Chapelle Saint-Roch en Volière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chapelle Saint-Roch en Volière
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Roch en Volière
Façade de la chapelle
Présentation
Culte catholique
Type Chapelle
Début de la construction 1558
Autres campagnes de travaux 1682 : Rénovation
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1970, La chapelle Saint-Roch et des parties anciennes du couvent des Frères Célites, rue Volière, no 62063-CLT-0102-01)
Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine exceptionnel (2016, Le buffet et l'orgue de la chapelle Saint-Roch, no 62063-PEX-0018-03)
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Ville Blason de Liège Liège
Coordonnées 50° 38′ 51″ nord, 5° 34′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : Liège
(Voir situation sur carte : Liège)
Chapelle Saint-Roch en Volière
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Chapelle Saint-Roch en Volière

La chapelle Saint-Roch en Volière est un édifice religieux catholique construit en 1558 pour le couvent des frères cellites à Liège. La chapelle est rénovée et on y installe des reliques de saint Roch en 1682 et de saint Alexis en 1685.

Elle a été financée en partie par une loterie d'objets en étain, elle desservait le couvent des frères cellites et leur hôpital de Volière.

Classé patrimoine exceptionnel de Wallonie, l’orgue baroque Robustelly (1769) de la chapelle présente la particularité d’avoir conservé une grande part de ses éléments d’origine.

Description[modifier | modifier le code]

Construction[modifier | modifier le code]

Pour la construction en hauteur de la chapelle, la technique de levage en trous de pince sera utilisé. Cette technique, employée sur la partie mosane entre Huy et Maaseik[1], est surtout utilisée pour des petits édifices ; les trous sont situés sur les colonnes de la nef[2]. C'est à Liège et à Maastricht que la technique est la plus utilisée ; la chapelle est représentative de cette technique de levage avec d'autres édifices religieux liégeois que sont les collégiales Saint-Paul et Saint-Martin, les abbatiales Saint-Jacques et Saint-Laurent et le palais des Princes-Évêques[3].

Connaissant un intérêt entre les années 1610 et 1650, la technique aurait pu être utilisée pour la construction de la chapelle en 1558 ou lors de la première rénovation de celle-ci, en 1682. La chapelle étant construite en brique, la technique aurait été favorable pour la construction de l'édifice[3] bien qu'il ait été construit en 1558 sans certitude de l'utilisation de la technique.

Index des artistes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Baudry 2018, p. 8
  2. Baudry 2018, p. 10
  3. a et b Baudry 2018, p. 11

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Baudry] Antoine Baudry, Les marques de levage dans les constructions du bassin de la Meuse moyenne du XIIIe au XVIIIe siècle : problématiques et bilan des recherches récentes, vol. III : Actes (Dixième Congrès de l'Association des Cercles Francophones d'Histoire et d'Archéologie de Belgique (ACFHAB) & LVIIe Congrès de la Fédération des Cercles d'Archéologie et d'Histoire de Belgique - Congrès d'Arlon organisé par l'Institut Archéologique du Luxembourg le 18, 19 et 20 août 2016), Arlon, Institut Archéologique du Luxembourg (Jean-Claude Muller et Denis Henrotay), , 13 p. (ISBN 978-2-9602251-0-5, lire en ligne Accès libre [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]