Digulleville

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Digulleville
Digulleville
Sémaphore de Jardeheu, sur la pointe de Jardeheu, racheté par la commune en 2005.
Image illustrative de l’article Digulleville
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Louis Cranois
2020-2026
Code postal 50440
Code commune 50163
Démographie
Gentilé Digullevillais(es)
Population 260 hab. (2020)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 56″ nord, 1° 51′ 33″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 182 m
Superficie 7,89 km2
Élections
Départementales La Hague
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Hague
Localisation
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Digulleville est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, à l'ouest de Cherbourg-en-Cotentin, peuplée de 260 habitants[Note 1].

Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située sur la pointe de la Hague, la commune est constituée d'un « village-rue » (la rue Désert) et de hameaux dispersés.

Le territoire est borné par le havre de Plainvic que baigne la Manche, les communes d'Omonville-la-Petite à l'ouest, avec le lit de la rivière Sainte-Hélène, d'Omonville-la-Rogue à l'est, et d'Herqueville et Beaumont-Hague au sud, sur les hauteurs de Raumarais.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Digulevilla en 1163, Deguleville, Digulvilla vers 1175, Deguillevilla vers 1200, Digoillevilla en 1203[1].

Il s'agit d'une formation médiévale tardive en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural », lui-même du latin villa rustica « grand domaine rural »), précédé du nom de personne Decuil d’origine gaélique[1],[2]. Littéralement, « la ferme, le domaine rural de Decuil »[1],[3], ou « de Dicuil »[4].

Le gentilé est Digullevillais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières occupations sur le territoire de la commune sont très anciennes. Plusieurs foyers de combustion en forme de fosse à pierres chauffées datant de 4700 ans av. J.-C. ont été découverts près de Jardeheu[5]. Raumarais, où se tient désormais l'usine de retraitement de la Hague et l'Andra, abritait également deux sites datant du début du Mésolithique moyen (foyer en cuvette, poterie, petits grattoirs de silex…), probable station d'habitat saisonnier lors des campagnes de chasse ou de pêche[6].

Au XIXe siècle ont été recensés dix tumuli de l'âge du bronze sur le territoire (neuf au hameau des Asselins et dans les Monts, une aux Sablons), mais des recherches plus récentes ont permis d'en écarter sept comme étant des formations rocheuses naturelles. De l'âge du bronze date également le Hague-Dick, qui longe une partie de la commune, même s'il a pu être réemployé plus tardivement. Des fouilles dans l'anse de la Gravette enfin ont révélé des foyers importants de l'âge du fer[7] et la découverte de pièces de bronze témoignent d'une implantation celtique antérieure à la Guerre des Gaules. La légende d'Équinandra (voir ci-dessous), druidesse unelle[Note 2], liée au rocher d'Esquina[Note 3] dans la baie d'Écuty, évoque le souvenir de cette époque. Un village gallo-romain aurait été installé près de Plainvic. Certains auteurs[8] font de Digulleville le centre de Coriallo, cité des Unelles mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin. En effet, en l'absence de traces, Coriallo pourrait être, non pas une ville mais plusieurs hameaux couvrant la pointe de la Hague, protégés par la Hague-Dick, entre Éculleville et Omonville-la-Petite ce que conteste l'historien Robert Lerouvillois[9].

Au Moyen Âge, le territoire de la paroisse, partagé entre les fiefs nobles de Fontenay et de Mélinde, acquis par les Jallot aux XVIe et XVIIe siècles, est parsemé de plusieurs fermes-manoirs, propriétés des nobles des environs. Le manoir d'Ouville appartient aux comtes d'Aigneaux, la Chesnaye et Rantot à la famille Jallot, seigneurs et comtes de Beaumont. Leur frère, le chevalier de Rantot, corsaire et contrebandier, fait construire la ferme de la Basmonterie comme repaire. Le manoir des Gruberts est propriété de la famille du Bosq, dont un membre, Nicolas du Bosq, seigneur des Gruberts, fut général de Louis XIV.

L'église, dédiée à Paterne, évêque d'Avranches, avait pour patron le prieur de Vauville, qui percevait les deux tiers des produits, à l'exception des menues offrandes, le troisième tiers allant au curé[10].

Le plateau du Haut-Marais accueille au XVIIIe siècle un village de tisserands, confectionnant du droguet.

En , alors que les phares sont éteints à cause de la guerre, l'Astrée s'échoue sur les rochers de la Coque.

En 2005, la commune accueille le tournage du film Le Passager de l'été de Florence Moncorgé-Gabin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1817 1856 Jacques François Gauvin SE  
         
1953 1971 Bernardin Bigot SE Menuisier
1971[11] décembre 2016 Jacques Hamelin[12] SE Agriculteur

Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[13].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Si la vie politique municipale est stable, avec le même maire depuis 1971, les scores du Front national ont explosé dans les scrutins, passant de 2,88 % aux européennes de 2009, à 30,08 % aux départementales de 2015[14].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16],[Note 4].

En 2020, la commune comptait 260 habitants, en diminution de −8,77 % par rapport à 2015 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %). Digulleville a compté jusqu'à 781 habitants en 1831.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
656725727755781726706609600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
532548564532515436432418402
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
361380341269259241237237210
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
194179173185230248297287281
2019 - - - - - - - -
257--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est rattaché à la paroisse catholique du Bienheureux Thomas Hélye de la Hague, au sein du doyenné de Cherbourg-Hague[19]. L'unique lieu de culte est l'église Saint-Paterne, qui accueille une messe à l'occasion de la fête patronale, la Saint-Paterne, traditionnellement célébrée deux semaines après Pâques.

Le saint patron traditionnel de la commune est Paterne d'Avranches.

Activité, manifestations, label[modifier | modifier le code]

La commune est un village fleuri (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[20].

Économie[modifier | modifier le code]

Digulleville a bénéficié des retombées de taxe professionnelle dues à l'implantation sur sa zone industrielle, de nombreuses entreprises sous-traitantes de l'usine de retraitement de la Hague, ainsi qu'à l'extension de l'usine d'Areva (UP3) en 1991, et plus accessoirement au centre de stockage de la Manche de l'Andra.

La zone industrielle est gérée par la Chambre de commerce et d'industrie de Cherbourg-Cotentin. Une trentaine d'entreprises y sont présentes[21].

On relève aussi la présence d'un atelier de chaudronnerie nucléaire, à l'origine (1977) ACPP (Ateliers de constructions du Petit parc), puis Manoir ACPP (groupe Manoir Industries), depuis 2021 groupe Fives-Nordon[22]. Il emploie 162 personnes pour un chiffre d'affaires de 15,3 M€ (2019).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Grands corps de fermes et demeures seigneuriales : manoirs du Boscq (XVIIe – XVIIIe siècles) et de Douville (XVIIe siècle), fermes-manoirs de Rantôt (XVIIe siècle), du Grand-Bel (XVIIIe siècle), de la Chesnaye (XVIIe – XVIIIe siècles), de la Basmonterie ou Bas-Monterie (XVIIe siècle) repère du corsaire Rantot, de Bel Mignot (XVIIe siècle), du Pont Durand (XVIIe siècle) et de la Haizette (XVIe siècle) avec deux tourelles carrées d'escalier sur la façade nord.
  • Église Saint-Pair ou Paterne (XIIe – XVIIIe siècles), clocher XIIIe siècle et avant-porche. D'origine romane, elle a longtemps caché derrière ses plâtres un retable en trompe-l'œil (ou « retable des pauvres »), peint en 1785, redécouvert au hasard d'une restauration deux siècles plus tard. À l'époque, les finances ne permettaient pas de vrais marbres et sculptures que l'on a donc peints à même le mur. Vers 1830, on cache les peintures avec un vrai retable en bois, puis en marbre. Il a été restauré en 1985. Elle abrite également un bénitier (XVIIe), les groupes sculptés saint Joseph et l'Enfant Jésus et Notre-Dame de La Salette avec deux enfants (XIXe)[23].
  • Croix de cimetière (XVIIe siècle), croix de chemin (XVIIe siècle).
  • Sémaphore de Jardeheu, sur la pointe du même nom, datant de 1860 et désarmé en 1984. Racheté par la commune, il a été aménagé en gîte.
  • Le Hague-Dick, ouvrage fortifié barrant la pointe de la Hague, inscrit au titre des monuments historiques le [24], est en partie situé sur Digulleville.
  • Cascade de la Brasserie. Elle est issue du ruisseau de Sainte-Hélène qui alimente en eau le hameau de la Brasserie situé au sud de la commune.
  • Ancien moulin à vent sur pivot.
  • Lavoir et pigeonnier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Guillaume de Digulleville (Digulleville 1295 - après 1358), moine cistercien, prieur de l'abbaye de Chaalis et poète.
  • Nicolas du Bosq (Digulleville 1638 - 1709), sieur des Gruberts, général de brigade des mousquetaires noirs sous Louis XIV, emporté par un boulet lors de la bataille de Malplaquet.
  • Nicolas de Lesdo(s) de la Rivière ( 1715), seigneur de Digulleville, capitaine dès 1678 au régiment de Normandie puis major à partir de , reçu chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le , inspecteur-général de l'infanterie pour la Normandie en , puis brigadier en 1703. Il refusa, en 1701, de quitter ce régiment de Normandie, où il servait depuis trente-cinq ans, pour remplacer Guiscard à l'ambassade de Stockholm, et fut chargé en 1702 de discipliner les milices de Normandie. Propriétaire du château du Faÿ, il y meurt le [25].
  • Henri Robert Jallot de Beaumont (vers 1654-1720), dit Chevalier de Rantôt (du nom d'une ferme manoir de Digulleville occupée par Pierre, son frère), seigneur de Saint-Martin (Omonville-la-Petite), corsaire et fraudeur de la fin du XVIIe siècle, qui habitait la ferme de la Basmonterie.
  • Bon Lepesqueur (Digulleville 1846 - 1921). Dessinateur de la Marine à Cherbourg, il devient chroniqueur en langue normande dans Le Phare de la Manche. Il est l'auteur de nombreuses chansons en normand, dont Le Cordounyi, La Batterie de Serasin, Le Chendryi, La Parcie, Le Fisset… Il signait aussi P. Lepesqueux, Bounin Polidor ou P. Lecacheux.
  • William Didier-Pouget (1864 - Digulleville 1959), peintre paysagiste.

La légende d'Équinandra[modifier | modifier le code]

Le rocher d'Esquina, en forme de lion, qui vieille sur l'emplacement légendaire du tombeau.

En , les légions romaines envahissent le Cotentin. Malgré la résistance des Unelles, les troupes de Jules César avancent, et les Gaulois, retranchés dans la Hague décident de sacrifier, par la main de la jeune druidesse Équinandra, le plus jeune enfant de la tribu, celui de leur chef, Viridovix. Mais ce sacrifice est vain, ils subissent une nouvelle défaite. Viridorix furieux d'avoir perdu la bataille finale et son enfant, se venge sur Clodomir[Note 5], époux de la prêtresse, blessé durant les combats, en le faisant agoniser toute une nuit sous les yeux d'Équinandra, par l'administration de feuilles vénéneuses sur les blessures[26].

Au petit matin, désespérée par la douloureuse mort de son époux, Équinandra demande à son père, le druide Vindulos, de l'enterrer vivante auprès de celui qu'elle aimait, au bout de la baie d'Écuty. Le rocher qui deviendra maritime par l'érosion des vagues, Esquina, garde depuis la trace dans son nom[26].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 74.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 183

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020.
  2. Le nom Équinandra est problématique, si on peut reconnaître dans l'élément -andra, un hypothétique gaulois *andera « femme » cf. vieil irlandais ander « femme » (voir Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2003, p. 47), l'élément Équin- est plus obscur, mais rappelle l'élément Equo- dans le type Equoranda limite territoriale, d'étymologie incertaine. En fin de compte cet anthroponyme semble avoir été fabriqué pour la circonstance
  3. Ce nom est difficilement compatible avec une origine gauloise (maintien du Q-) et absence de cognat dans les langues celtiques, en revanche, on peut y reconnaître la racine pangermanique skin- « briller ». Le rapprochement avec Équinandra est certainement dû à une vague ressemblance phonétique
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Le nom Clodomir est anachronique, puisqu'il s'agit d'un nom franc, notamment porté par un fils de Clovis 1er, nommé Clodomir.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 110.
  2. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 110.
  3. Vikland, la revue du Cotentin — La Hague, Corsaires et contrebandiers, Flamanville, Digulleville, Éditions Heimdal, no 32, Février-mars-avril 2020, p. 29.
  4. Vikland no 32, op. cit., p. 1.
  5. « Un foyer du Néolithique a été mis au jour », La Presse de la Manche, 4 août 2008.
  6. Cyril Marcigny et Emmanuel Ghesquière, Archéologie, histoire et anthropologie de la presqu'île de la Hague (Manche) : analyse sur la longue durée d'un espace naturel et social cohérent, Communauté de communes de la Hague, 2005.
  7. « Les Âges des métaux », site de la mairie
  8. dont Claude Pithois, La Hague, éditions Arnaud Bellée, 1973.
  9. « « L'Antiquité retrouvée » de Robert Lerouvillois », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  10. Le Chanteur de Pontaumont, « Pouillés inédits des doyennés de la Hague et de Carentan », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, 1871.
  11. « Municipales : un point sur le canton de la Hague », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  12. Réélection 2014 : « Un huitième mandat de maire pour Jacques Hamelin », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  13. « Digulleville (50440) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  14. L'Internaute.
  15. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  19. Site du doyenné.
  20. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  21. « Site communal - Le tissu industriel » (consulté le ).
  22. « Le démantèlement de Manoir Industries aiguise l’appétit des chaudronniers », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Gautier 2014, p. 183.
  24. « Retranchement dit Le Hague Dike », notice no PA00110390, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Sources : Mémoires de Saint-Simon : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de Saint-Simon au Journal de Dangeau, Hachette, 1879-1928 (p 114) et Recueil de tous les membres composant l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'année 1693, époque de sa fondation de Jean-François-Louis comte d'Hozier, Au bureau général du Bon Français, etc. (Paris), 1817-1818 p. 223.
  26. a et b « Digulleville », Bulletin municipal n°1, janvier 1988.