Discussion:Libanios

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Échange entre Pierre-Louis Malosse et Julien1978[modifier le code]

  • Bonjours, j'ai tendance à chaque fois que je participe à un article, à étoffer son contenu en regardant les différentes versions en anglais et allemand. et donc à mettre les bandeaux de traduction par respect pour les auteurs même si je n'ai pioché que peu d'information voir qu'une date. C'est peut être une erreur, et ces bandeaux ne doivent peut-être etre mis que lorsqu'il s'agit vraiment d'une traduction. Si c'est le cas, il ne faut pas hésiter à me le signaler. Merci.--Julien1978 (d) 21 juillet 2009 à 17:04 (CEST)[répondre]

J'ai supprimé cette phrase finale :

"En cette fin de IV' siècle où sophistique et rhétorique finissent par se confondre, le personnage de Libanios en est une des expressions les plus vivantes et touchantes."

Je ne crois pas avoir agi de manière abusive. Je ne veux pas vexer l'auteur, mais elle ne veut vraiment rien dire.

Pierre-Louis Malosse

  • Aucun problème, manque de temps, j'aurais dû le faire moi même.

Merci pour vos corrections. Apparemment on n'a pas retrouvé la correspondance de Libanios datant du règne de Valens; mais il est étonnant en considérant l'action de Valens et particulièrement de Sextus Rufus en Syrie que Libanios n'en ai rien pensé (ce n'est qu'une conjecture bien sur), mais n'y a t il aucun écrit postérieur où Libanios parle, voir condamne leur action contre les philosophes et les savants ? --Julien1978 (d) 22 juillet 2009 à 15:59 (CEST)[répondre]

  • Je dois dire que, mis à part ces détails, l'article est juste et bien documenté. Mes félicitations pour votre travail.

De fait Valens a eu une politique générale relativement tolérante à l'égard des païens (sauf pour la répression des partisans de Procope et pour les affaires de magie, mais cela ne concerne qu'une minorité très particulière), il est revenu sur nombre des dispositions prises par Constance. On dirait qu'il avait compris que celui-ci était allé trop loin, ce qui avait assuré une certaine popularité à Julien, et qu'il voulait éviter que cela ne recommence. Il a été beaucoup plus offensif contre les chrétiens nicéens (et pour cela il a une très mauvaise image dans l'historiographie chrétienne). Assurément, Libanios ne devait pas lui porter un grand amour, d'autant qu'il avait des amis parmi les inculpés de l'affaire Théodore, mais, dans ses écrits postérieurs, il le ménage. Il le cite en exemple pour sa "philanthropia" à Théodose et lui attribue une mort héroïque à Andrinople.

La correspondance du règne de Valens et du début du règne de Théodose a entièrement disparu. Le plus probable est qu'un tome de l'ensemble de manuscrits contenant les lettres s'est perdu en cours de route (s'il s'était agi d'une destruction par Libanios lui-même, pour des raisons de prudence, comme on l'a avancé, il n'aurait pas eu disparition de toutes les lettres). Le cas est courant : les oeuvres des historiens, par exemple, présentent souvent des lacunes suivies de plusieurs "livres" (au sens de division d'une oeuvre, équivalent à un rouleau de papyrus, un volumen) qui correspondent manifestement à la perte d'un codex réunissant le contenu de plusieurs volumina.

PLM