Discussion:Moyen Âge/Archive1

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Nourriture et vie des paysans[modifier le code]

LA NOURRITURE :

L'essentiel était du pain de siègle,d'orge ou de blé, viande et vin.À la place de notre pomme de terre,alors inconnue, il y avait des châtaignes,des pois ou des fèves.Les viandes étaient accompagnées de condiments variés:la moutarde et l'ail étaient les plus utilisés mais il y avait aussi du poivre, de la gingembre, de la cannelle et du safran. Le poisson était seulement consommé au printemps.

LA VIE DES PAYSANS:

Ils passaient le plus clair de leur temps dans leurs champs.Ils habitaient de modestes demeures construites en bois ou en boue séchée. Le sol était en terre battue. Leur nourriture était simple:porc(dans les grandes occasions), soupes aux légumes. Ils mangeaient aussi au moins 1 kilo de pain par jour.

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Sebjarod (discuter), le 18 mai 2005 à 20:47 UTC.

Découverte[modifier le code]

Découverte par Christophe Colombs ? c'est pas Amerigo Vespucci ? on pourrait le souligner...

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 84.101.56.56 (discuter), le 24 mai 2005 à 00:39 UTC.

Pourquoi pas un portail Moyen Âge ?[modifier le code]

Le sujet est tellement vaste (1000 ans d'histoire, nombreux domaines concernés et des moyen âge différents selon qu'on se trouve dans la chrétienté latin, l'empire byzantin ou le monde musulman) qu'il mériterait sans doute un portail. Ayant quelques connaissances sur cette période, je participerais volontiers à ce projet. Cela permettrait aussi de redorer l'image de cette époque ! Urban 15 septembre 2005 à 20:28 (CEST)

Pour les curieux, le Portail a vu le jour depuis. Piston (d) 22 mai 2011 à 19:19 (CEST)

La religion[modifier le code]

Ce paragraphe me semble non neutre. Je pense que les historiens contemporains conteste la vision qui fait du moyen âge une période obscurantiste. R@vən 13 octobre 2005 à 08:18 (CEST)

complètement non-neutre : c'est au contraire une période où l'Église modernise la société et les consciences (on dit même qu'elle crée la conscience individuelle), pacifie la société, et renouvelle considérablement la pensée occidentale, en répondant aux différentes crises qui agitent l'Europe. Je pense qu'obscurantiste devrait être fortement encadré, à certains domaines et périodes. archeos — Le message qui précède, non daté, a été déposé le 13 octobre 2005 à 13:05.

La population[modifier le code]

Oui, et en ce qui concerne « population », il faudrait *plutôt* l'intituler « société ». Je n'ai actuellement ni le temps ni la bibliographie adéquate pour développer, aussi je vous propose un premier jet ci-dessous. Je ne suis pas certain qu'il ne contienne pas d'inepties (si Archeos se sent d'y travailler :) ou si au moins une ou deux personnes qualifiées peuvent le reprendre/le valider, je pense qu'il faudrait vite proposer quelque chose pour remplacer le contenu actuel de « population ») Fabrice Philibert-Caillat 13 octobre 2005 à 13:53 (CEST)

La société[modifier le code]

la société du haut Moyen Âge est essentiellement rurale et caractérisée à tous les niveaux par l'existence de liens de dépendances personnelles. Ces derniers, qui se sont substitués à l'ordre public, prolongent pour une part le clientélisme antique et relèvent d'autre part d'une conception chrétienne nouvelle de l'ordre social.

Notamment, l'esclavage est interdit par l'Église : le servage occupe la place qu'il laisse vacante et le même mot qui désignait l'esclave antique (servus) désigne à travers le serf médiéval des conditions sociales très différentes. Notamment, le serf n'est pas juridiquement un bien meuble, propriété de son maître, mais un homme dépendant d'un seigneur.

Aux niveaux supérieurs de la hiérarchie sociale, les relations entre les hommes libres sont caractérisées par les liens de vassalité : le vassal doit aide et conseil (auxilium et consilium) à son suzerain, c'est-à-dire à l'homme auquel il a prêté serment de fidélité.

De tels liens impliquent un certain nombre de devoirs, au nombre desquels le plus important est, à l'origine (sur le modèle carolingien du IXe siècle), le service militaire dû au suzerain (l'ost) : les chevaliers (milites) sont des nobles.

En parallèle, le vassal reçoit quant à lui un fief (beneficium) de son suzerain : il s'agit le plus souvent du droit de jouir d'une terre, mais parfois, plus souvent à la fin du Moyen Âge, d'une bourse ou d'une rente.

Le fief, dont les lointaines origines se trouvent dans les charges ou honneurs conférés par le souverain carolingien à ses compagnons d'armes, tend à devenir héréditaire au XIe siècle.

Ces liens de dépendances ont pour conséquence principale une forte hiérarchisation sociale. Différents critères divisent également la société médiévale :

  • d'ordre moral ; selon les conceptions du clergé, la société idéale est composée de trois ordres qui se distinguent par le mode de vie : les moines, les clercs et le reste des laïcs. Au sein de ces derniers, l'Église distingue encore ceux qui sont mariés de ceux qui sont vierges.
  • D'ordre fonctionnel ; à la précédente division se superpose du IXe siècle jusqu'au XIe siècle une autre division tripartite : elle rassemble le clergé et les moines : « ceux qui prient » (oratores), la noblesse (nobiles) : ceux qui combattent (bellatores, pugnatores) et le peuple : « ceux qui travaillent » (laboratores).
Avec l'essor urbain, à partir du XIIe siècle, une nouvelle classe, la bourgeoisie, se développe au sein du peuple : elle tire son nom des « bourgs » nouvellement créés, où vivent ses membres, et rassemble essentiellement les riches artisans (notamment les bouchers) et des rentiers.
  • D'ordre juridique ; les seigneurs (domini) se caractérisent par le fait qu'ils détiennent le « pouvoir de juger et de contraindre » (le pouvoir banal, ou ban) les hommes de leur seigneurie (le terme désigne à la fois le pouvoir lui-même et le lieu ou les personnes auxquels il s'applique). S'y attachent un certain nombre de privilèges : le droit de lever l'impôt directement (la taille), d'exiger des corvées, le droit de moudre le grain et de cuire le pain, le droit de péage, etc. Les seigneurs ne doivent pas être confondus avec la noblesse : les abbayes et l'Église constituent également de grandes seigneuries (voir seigneurie ecclésiastique).
Au sein du peuple, dans les campagnes, les hommes libres qui exploitent un alleu ou une tenure (terre attribuée contre un loyer) coexistent avec les serfs (servi) : la dépendance juridique, sociale et économique de ces derniers par rapport à leur seigneur possède un caractère héréditaire (servage personnel), ou bien ce caractère est lié à la terre qu'ils exploitent (servage réel).
Toutefois, les contraintes exactes qui pèsent sur les hommes de la seigneurie varient selon la région et selon l'époque considérées.
Au départ expression d'un lien personnel très fort entre Loire et Rhin, le servage y devient progressivement le signe d'une condition sociale inférieure.
À partir du XIIe siècle, des chartes de franchise octroyées aux villageois permettent la constitution de ces derniers en « commune » et l'accession de serfs au statut d'hommes libres. Ce phénomène s'explique d'abord par de nouveaux défrichements (fondation d'essarts, de bastides, etc.), pour lesquels les seigneurs ont besoin de bras, quitte à renoncer à une partie de leur ban. Il touche en premier lieu les grands centres de peuplement, puis les villages voisins.
  • D'ordre économique ; avec l'affaiblissement des derniers Carolingiens, les princes se sont accaparés la majorité des terres. Aussi, à la fin du Xe siècle, le roi est moins riche que les grands féodaux qui entretiennent de nombreux vassaux et frappent leur monnaie. À la fin de la période féodale, l'essor urbain et les progrés techniques bouleversent l'ordre social : au début du XIVe siècle, le sort économique de la bourgeoisie est plus enviable que celui que connaissent les hommes libres des campagnes reculées. Notamment, comme pour l'ensemble de la population urbaine, la dépendance de cette nouvelle classe à l'égard des seigneurs est bien moins importante que dans les campagnes ; toutefois, le développement du commerce avec les grandes foires médiévales permet à une riche paysannerie d'émerger dans les campagnes.

Bon, il n'y a pas grand-chose à reprendre, le texte proposé par Fabrice Philibert-Caillat est de premier ordre. Je le mettrai dans l'article dans la nuit, si personne n'a rien à rajouter. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Archeos (discuter), le 13 octobre 2005 à 18:47 UTC+X