Discussion:Vulgarisation mathématique

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Où les placer ?[modifier le code]

Je me demande où l'on doit placer vis-à-vis de la vulgarisation mathématique

  1. Lewis Carroll
  2. l'Oulipo.

--Pierre de Lyon (discuter) 2 décembre 2019 à 10:40 (CET)[répondre]

Bonjour ; non, l'Oulipo n'a pas grand chose à voir avec ça ; en revanche, Lewis Carroll est un authentique vulgarisateur... mais de la logique (même pas mathématique, mais classique = aristotélicienne). Du coup, je sais pas trop. Bon, je rajoute une note.--Dfeldmann (discuter) 2 décembre 2019 à 11:52 (CET)[répondre]
Je ne réglerais pas le cas de l'Oulipo aussi rapidement. En effet, le grand vulgarisation François Le Lionnais en est aussi le fondateur et leur fertilisation croisée doit être élucidée. --Pierre de Lyon (discuter) 6 décembre 2019 à 10:08 (CET)[répondre]
Bof... J'aime beaucoup Le Lionnais (que j'ai eu l'honneur de rencontrer au début des années 70, en tant que jeune normalien et pour lui parler de go), mais ce n'est tout de même pas le plus grand vulgarisateur français, et si on va par là, Roubaud était bien plus compétent pour insister sur les mathématiques dans le groupe. En tout cas, quel rapport avec la vulgarisation ? Ne pas confondre travail inspiré par les mathématiques (et alors Vasarely et Brancusi, par exemple, devraient aussi être mentionnés, sans même parler d'Escher) et travail mettant en lumière des mathématiques, ce qui peut en effet les vulgariser, comme je le signale dans la fin de l'article.--Dfeldmann (discuter) 6 décembre 2019 à 10:27 (CET)[répondre]
L'ouvrage de Le Lionnais "Les grands courants de la pensée mathématique" était remarquable (voir l'article de Michèle Audin, « François Le Lionnais, un érudit universel », Images des mathématiques,‎ (lire en ligne)). Il a d'autre part animé de l'émission « la science en marche » sur France Culture. --Pierre de Lyon (discuter) 6 décembre 2019 à 10:57 (CET)[répondre]

J'ajoute à ma liste :

Joseph Bertrand, Rapport sur les progrès les plus récents de l'analyse mathématique, Imprimerie Impériale, (lire en ligne)

--Pierre de Lyon (discuter) 6 décembre 2019 à 10:17 (CET)[répondre]

J'avoue ne pas avoir bien compris ce que l'on peut conclure sur F. Le Lionnais qui a été un grand vulgarisateur s'adressant à un public très large. Je n'ai pas eu la chance de le croiser, mais mon père assez souvent. Il était émerveillé par exemple de ce que l'on peut apprendre sur le nombre Pi (en maths) ou sur le paradoxe de Langevin (en physique). Je suppose que les auditeurs France Culture l'étaient autant.--Dimorphoteca (discuter) 19 décembre 2019 à 11:12 (CET)[répondre]
"Les grands courants de la pensée mathématique" a une grande influence sur moi et j'ai donc pour cela eu une grande admiration pour Le Lionnais. --Pierre de Lyon (discuter) 19 décembre 2019 à 21:18 (CET)[répondre]

Les textes de vulgarisation mathématique sont rares avant le vingtième siècle[modifier le code]

Je trouve que l'affirmation « les textes de vulgarisation mathématique sont rares avant le vingtième siècle » est un peu brutale. Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais il me semble que rien que le mathématicien Édouard Lucas peut être considéré comme un grand vulgarisateur des mathématiques, lointain précurseur et inspirateur de Martin Gardner, et l'on doit pouvoir en trouver d'autres en français et dans d'autres langues. En effet, la vulgarisation se fait toujours dans la langue vernaculaire et pas dans la lingua franca. Peut-être que ce dont souffre l'introduction de cet article c'est d’avoir été traduite de l'américain. --Pierre de Lyon (discuter) 6 décembre 2019 à 10:00 (CET)[répondre]

Absolument pas : le sens précis est expliqué (et non, l'introduction est entièrement de moi, et j'en ai parlé sur le Thé avant de publier). D'une part, je mentionne Lucas (et Bachet de Méziriac) à leurs places (en renvoyant aux articles détaillés), mais d'autre part, j'explique (brièvement) qu'il est difficile de considérer leurs ouvrages (ainsi que les formulaires, les manuels de calcul genre Al-Khwarismi, etc.) comme de la vraie vulgarisation, car il manque trois choses essentielles : des démonstrations, des constructions d'objets abstraits, et une présentation de ce qu'est le travail du mathématicien ; cela dit, j'aimerais bien, en effet, disposer d'une meilleure source que mes impressions personnelles (certes pas tout à fait profanes)...--Dfeldmann (discuter) 6 décembre 2019 à 10:16 (CET)[répondre]
Les dessins de la « page 35 » ne sont-il pas la construction d'objets abstraits ? On n’en est plus au problème des ponts ! Trois lignes plus loin Lucas parle de « démonstration ». --Pierre de Lyon (discuter) 6 décembre 2019 à 10:29 (CET)[répondre]
Bonjour @PIerre.Lescanne et @Dfeldmann. Pour info : (lu en diagonale) Actes du séminaire national de didactique des mathématiques 2016. Vers une approche didactique des activités de diffusion et vulgarisation des mathématiques, et de leurs synergies possibles avec les activités scolaires. p. 228-242. [lire en ligne], explorer biblio mais j'ai pas le temps d'aider plus là. J'ai trouvé cette ref en tapant 'Vulgarisation mathématique' ici http://publimath.irem.univ-mrs.fr/ . J'espère que ça aide. Un Fou (discuter) 6 décembre 2019 à 14:38 (CET)[répondre]

Je partage la réaction de Pierre de Lyon et j'ai légèrement nuancé l'affirmation. Mais je me demande si on ne peut pas creuser davantage ce qui pourrait n'être qu'une idée reçue en regardant les travaux de Bernard Bru et Pierre Crépel comme cela est suggéré sur [cette page web. HB (discuter) 8 décembre 2019 à 09:41 (CET)[répondre]

Grand merci, @PIerre.Lescanne et @HB. Comme toujours, faute de sources, on dit des bêtises ; j'ai essayé de réécrire un peu ça, mais de fait, on n'est pas rendu... --Dfeldmann (discuter) 8 décembre 2019 à 10:37 (CET)[répondre]
Merci pour la référence, mais l'article cité ne parle que du XXe siècle, alors que grâce à Gallica, nous pouvons plus facilement explorer le XVIIIe et le XIXe siècle. Je viens de découvrir, grâce à Gallica, l'« éloge d'Euler » par Condorcet, en introduction des Lettres à une princesse d’Allemagne, que je vais m'empresser de lire et qui me parait une ancienne biographie de mathématicien par un mathématicien (presque professionnel). --Pierre de Lyon (discuter) 11 décembre 2019 à 20:12 (CET)[répondre]
Je viens de terminer la lecture de l'« éloge d'Euler ». Ça commence à la vue 29 : P. 1 début de Chapitre du lien vers les Lettres à une princesse d'Allemagne. Il s'agit bien
  1. de la biographie d'un mathématicien par un mathématicien,
  2. d'une biographie de mathématicien qui parle de mathématiques et donc
  3. d'un remarquable ouvrage de vulgarisation mathématique où l’on parle de mathématiques, ouvrage écrit entre 1783 (mort d'Euler) et 1794 (mort de Condorcet) donc en plein XVIIIe siècle.
De plus, j'aime l'esprit visionnaire de Condorcet, qui le rend, très souvent, très actuel. Pas seulement quand il parle des calculs d'Euler sur ce que nous appellerions les retraites de réversion : « dont le but était d'assurer aux veuves, aux enfants, une somme fixe ou une rente payable après la mort d'un mari ou d’un père, moyen ingénieux imaginé par des géomètres, des philosophes pour contre-balancer le mal moral des rentes viagères, etc. » (page 14). Il parle aussi de la sérendipité (fin page 15, début page 16). Je vous conseille de le lire, car ça se lit très bien. Je pense qu'il faut absolument en parler dans l'article. --Pierre de Lyon (discuter) 12 décembre 2019 à 00:14 (CET)[répondre]┌─────────────────────────────────────────────────┘

┌─────────────────────────────────────────────────┘
et Benjamin Wardhaugh, A wealth of numbers : an anthology of 500 years of popular mathematics writing, Princeton University Press, (ISBN 978-1-4008-4198-1, présentation en ligne). Perso la source que j'indique plus haut, après l'avoir exploré et consulté certaines des ref données, permet de bien comprendre pourquoi il est difficile de faire le trie et des limites floues avec l'enseignement par ex.... Mais je m'aventure pas à reprendre la section histoire qui n'est basée sur quasi aucune source (secondaire) à l'heure où j'écris. Merci pour le lien florilege-maths.fr qui donne pas mal de ref intéressantes aussi. Un Fou (discuter) 13 décembre 2019 à 23:05 (CET)[répondre]

Qu'est-ce que la vulgarisation mathématique ? Qu'est-ce que le grand public ?[modifier le code]

Je crée une sous-section pour débattre de deux problèmes liés à savoir : 1. Qu'est-ce-ce la vulgarisation mathématique ? 2. Qu'est-ce que le grand public ? Si la vulgarisation s'adresse au grand public, il est clair que nous devons donner une définition du grand public. Or avec la généralisation de l'éducation, cette notion recouvre une beaucoup plus grande frange de la population qu'au XVIIe siècle, où il s’agissait essentiellement de la petite, moyenne et grande bourgeoisie, de la noblesse et du clergé, les ouvriers et les paysans ne sachant pas lire. --Pierre de Lyon (discuter) 14 décembre 2019 à 16:13 (CET)[répondre]

La plupart de ces textes ne permettent pas au lecteur d’approfondir les idées présentées[modifier le code]

Qui a dit que le but de la vulgarisation (en mathématique) était d'approfondir les idées présentées ? Je souhaiterais une citation d'un auteur reconnu ayant écrit cela. Pour moi la vulgarisation a pour but de faire connaître les idées sans que le lecteur soit invité à les approfondir? Cela permet de faire sortir le mathématicien de sa tour d'ivoire et pour le lecteur de démythifier les mathématiques. J'admets cependant les deux points de vue et il faut les présenter ainsi --Pierre de Lyon (discuter) 11 décembre 2019 à 20:01 (CET)[répondre]

Livres de vulgarisation[modifier le code]

Selon quel critère un livre est-il retenu comme «de vulgarisation»? J'avoue que malgré ma culture mathématique, je me suis perdue dans les méandres de Gödel, Escher, Bach : Les Brins d'une Guirlande Éternelle que je classe pourtant dans les livres de vulgarisation. Mais alors quid de Pour l'honneur de l'esprit humain de Jean Dieudonné qui fut en son temps un vrai succès de librairie[1], ou Philosophies des mathématiques et de la modélisation de Nicolas Bouleau peut-être un peu plus confidentiel? HB (discuter) 17 décembre 2019 à 08:00 (CET)[répondre]

Moi aussi je me suis perdu dans Gödel, Escher, Bach : Les Brins d'une Guirlande Éternelle dont la réputation m'a paru surfaite. Je ne connais pas les deux autres. par exemple, pour le livre de Dieudonné, les revues de l'époque, ne m'avaient pas donné envie de le lire. En général, pour les livres de vulgarisation, c'est selon. --Pierre de Lyon (discuter) 17 décembre 2019 à 10:36 (CET)[répondre]
GEB est un livre génial... pour qui connait un peu les trois (Gödel, Escher et Bach), et apprécie par exemple les tours de force de l'Oulipo, les koans et les tableaux de Magritte. Après, c'est vrai que ce n'est pas à recommander pour tout le monde, et certainement pas à des gens qui souhaitent une approche rationnelle et/ou rigoureuse des théorèmes d'indécidabilité, sans détours incompréhensibles... D'où une nouvelle question : un livre de vulgarisation doit-il définir son public par un avertissement préalable ?--Dfeldmann (discuter) 17 décembre 2019 à 11:01 (CET)[répondre]
A mon avis oui. --Pierre de Lyon (discuter) 19 décembre 2019 à 21:13 (CET)[répondre]
Certes, mais à cette aune, bien peu de livres (aucun ?) sont dignes de ce titre ; il en est de même de la plupart des articles scientifiques (pas seulement mathématiques) de Wikipédia.--Dfeldmann (discuter) 19 décembre 2019 à 21:53 (CET)[répondre]
La question qu'est-ce qu'un ouvrage de vulgarisation ? est très pertinente et je pense que nous mesurons tous la difficulté de la réponse, ne serait-ce parce que ce n'est pas une discipline répertoriée en tant que telle. L'idéal serait que les éditeurs des ouvrages contemporains classifient eux même tel ou tel ouvrage dans une telle catégorie, mais il me semble que dans la classification décimale de Dewey pour exemple , on doivent ce contenter pour la vulgarisation de la racine de 510, avec les dictionnaires et l'histoire.
  • D'ailleurs je pense que nous devrions dans cet article mettre une section dictionnaire et encyclopédie avec celui de Stella Baruk , l'excellente petite encyclopédie des éditions Didier (épuisée donc je mets le lien) ou ce très bon atlas des mathématiques mais pas les 2 de l'universalis qui reprennent les articles de l'encyclopédie et qui n'est nullement élémentaire. Qu'en pensez-vous ?
  • Sinon je pense que le GEB n'est pas un ouvrage de vulgarisation mais un essai d'un genre peu classable ; et en tant qu'essai il a des détracteurs comme Girard, voir ce texte et cette réaction. Néanmoins il est bien, me semble t-il, qu'il soit mentionné ici. En passant, concernant Gödel, je ne pense pas que Les théorèmes d'incomplétude de Gödel de Smullyan soit à placer dans les ouvrages de vulgarisation à l'instar des autres ouvrages cités. Il a certes un style moins aride, pour exemple que le Cori et Lascar, mais va plus loin (ex thm de Rosser)
  • Pour l'honneur de l'esprit humain me semble un ouvrage de vulgarisation par excellence avec un angle historique. Je ne connais pas l'ouvrage de Nicolas Bouleau.
--Epsilon0 ε0 23 décembre 2019 à 00:47 (CET)[répondre]

Je viens de découvrir cette référence qui pourrait nous intéresser pour l’aspect historique de la vulgarisation. Ne l'ayant pas lu, je ne sais pas si l'ouvrage parle de la vulgarisation en mathématiques. Mais je tâcherai de me le procurer et de le lire. Daniel Reichvag et Jean Jacques, Savants et ignorants. Une histoire de la vulgarisation scientifique, Seuil, . J'ai trouvé mention de ce livre dans l'excellente étude d'Alain Corbin, Terra Incognita. Une histoire de l'ignorance XVIIIe-XIXe siècle, Albin Michel, , qui traite de la connaissance-ignorance de la Terre. --Pierre de Lyon (discuter) 3 juin 2020 à 08:13 (CEST)[répondre]

Monographies plus ambitieuses ?[modifier le code]

« [C]e n'est qu'à partir des années 1990 qu'on voit apparaître des monographies plus ambitieuses, comme la série Les Génies de la science éditée par Pour la science, et où certains articles sont écrits par des vulgarisateurs qui sont également des mathématiciens professionnels ». Cette phrase me gêne pour deux raisons.

  1. Elle n'est pas tout-à-fait correcte, parce que dès le XVIIIe avec Condorcet et sa biographie d'Euler, puis dans le courant du XIXe siècle avec les biogahphies de d'Alembert et Pascal par Bertrand, on voit déjà des biographies par des mathématiciens professionnels. Au XXe siècle, pour rester dans la francophonie, il y a aussi les biographies de la SMF, citées par ailleurs.
  2. Elle semble que cela fait de la publicité pour une revue, ce qui n’est pas notre rôle.

--Pierre de Lyon (discuter) 4 janvier 2020 à 11:27 (CET)[répondre]