Eugène Thoison

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Eugène Thoison
Médaillon sur sa tombe réalisé par Thomas Cartier à la suite d'une souscription. Photographie dans les Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais en 1911.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
LarchantVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Larchant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eugène Cantien ThoisonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Eugène Thoison, né le à Fontainebleau et mort le à Larchant, un historien local français spécialiste du Gâtinais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eugène Cantien Thoison naît le à Fontainebleau, en l’hôtel de France et d’Angleterre[1]. Son père, un chef de cuisine réputé, est originaire de Larchant, plus au sud, et passe donc ses premières années dans le Gâtinais français[2],[3]. Lorsque ses parents déménagent à Paris, il revient souvent visiter sa marraine à l’hôtel durant les vacances. Il fait des études au collège Chaptal où son excellence est récompensée par une bourse. Après un baccalauréat obtenu à 17 ans, il passe quelques années dans le bureau d’un architecte, ami de la famille. Il entre par la suite dans les bureaux de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) — collaborant à divers journaux parallèlement — jusqu’à ce qu’éclate la guerre franco-allemande de 1870[3]. Son père lui cède finalement le restaurant parisien Wepler, mais le fils reste attaché à l’études d’archives : il rythme ainsi ses journées en gérant l’établissement le matin et en partant pour la Bibliothèque nationale de France l’après-midi. Il étudie ainsi pendant de nombreuses années tous les documents se rapportant à l’histoire gâtinaise et en fait l’intérêt exclusif de ses recherches. Après avoir finalement cédé le restaurant, il est nommé correspondant du Ministère et fait de multiples communications aux congrès des sociétés savantes et des beaux-arts. Il se retire finalement à Larchant et continue les recherches sur Fontainebleau et Nemours[2]. Il décède le à Larchant[4].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Il est au final l’auteur de 77 publications[5]. En 1870, il écrit également son roman À vingt ans. Il signe sous différents noms : E. de Larchant, E. Cantien, E. Thoison[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sadler et Stein 1911, p. 169.
  2. a et b « Nécrologie », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 76, no 13,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. a b et c Sadler et Stein 1911, p. 170.
  4. Comité des travaux historiques et scientifiques, « THOISON Eugène Cantien dit E. de Larchant, E. Cantien » Accès libre, sur cths.fr, (consulté le )
  5. Sadler et Stein 1911, p. 184.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Sadler et Stein 1911] Fernande Sadler et Henri Stein, « Eugène Thoison (1846-1910) : inauguration d'un médaillon et notice bibliographique », Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais,‎ , p. 163-184 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]