Famille du Réau de La Gaignonnière

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du Réau de La Gaignonnière
Image illustrative de l’article Famille du Réau de La Gaignonnière
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent à une barre de gueules, frangée de sable
Période XVIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Demeures Château de la Chesnaye
Château de Bois-Fichet
Château de Barot
Château de La Barbelinière
Charges Conseiller général
Maire
Fonctions militaires Chevaux-légers de la garde du roi, officier aux gendarmes rouges de Louis XVIII, zouaves pontificaux
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres ANF-1979

La famille du Réau de La Gaignonnière, anciennement Dureau, est une famille subsistante de la noblesse française ayant ses racines en Anjou.

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle fut anoblie par lettres patentes datées du mois d'août 1670 signées par le roi Louis XIV et enregistrées en 1725[1].

Elle fait aussi partie de la noblesse pontificale depuis 1876 et porte un titre de comte romain héréditaire. Elle fait partie de l'ANF depuis 1979[2].

Deux orthographes et prononciations sont utilisées indifféremment au XXIe siècle : « du Reau » et « du Réau ».

Filiation[modifier | modifier le code]

La famille du Réau (olim Dureau) est originaire de la commune de Mûrs-Erigné en Anjou dont Jehan du Reau/Dureau était fermier général à la fin du XVIe siècle.

  • Jean du Réau (1623-1703), un des 200 chevau-légers de la Garde du roi, capitaine de cavalerie. Il épouse en 1665 Anne de Chauvigné, fille de Jean de Chauvigné et de Marie de La Cottinière.
    • Jean-François du Réau (1715-1792), siége dans l'ordre de la noblesse aux États-Généraux de la sénéchaussée d'Angers en 1789[3]. Il épouse en 1742 Renée Françoise Taulpin, fille de René Taulpin, président au grenier à sel de Pouancé et avocat et de Françoise Renée Ridray.
      • Zacharie du Réau (1754-1832), siége dans l'ordre de la noblesse aux États-Généraux de la sénéchaussée d'Angers en 1789 avec son père, épouse en 1788 Marie-Anne Cassin de la Roussière, fille de René Alexis Cassin de La Loge et de Catherine Béranger.
        • Zacharie du Réau (1790-1815), officier aux gendarmes rouges de la Maison du roi Louis XVIII, épouse en 1810 Eulalie Jeanne Boucault de Melliant[4], fille de Pierre Jean François Boucault de Melliant et de Gabrielle Renée de Lescu. Il meurt cinq ans après son mariage à la bataille de Rocheservière[5].
          • Zacharie du Réau (1812-1902), conseiller général de Maine-et-Loire[6], épouse en 1839 Marie-Thérèse de Quatrebarbes, fille de Hyacinthe-Charles-René de Quatrebarbes et de Catherine Gaudicher de Princé. Il est comte romain, anobli en 1876 par le pape Pie IX.
            • Zacharie du Réau (1841-1925), engagé en 1860, en 1861. Caporal, sergent puis capitaine en 1867 au régiment des zouaves pontificaux puis zouave pontifical aux Volontaires de l'Ouest en 1870. Chevalier de la Légion d'honneur. Il épouse en 1871 Marie de Couëssin du Boisriou, fille de Charles Vincent Marie de Couëssin du Boisriou et Marie Augustine Sainte d'Andigné [7],[8].
            • Zacharie Maurice du Réau (1847-1923), zouave pontifical. Il épouse Marie Thérèse Brochard de La Rochebrochard[8].
            • Henry du Réau de La Gaignonnière (1848-1934), zouave pontifical. Il épouse Gabrielle Merland de La Maufreyère[8]. La famille est alors propriétaire du château de Bois-Fichet à Mauléon (Deux-Sèvres) et « possédait Tournelay à Nueil-les-Aubiers, Burguet à Mortagne-sur-Sèvre et La Guiraudière à La Rabatelière, soient 3 000 ha. On dit qu’elle pouvait aller à cheval de La Guiraudière à Tournelay sans sortir de chez elle »[11].
              • Charles du Réau de La Gaignonnière (1877-1946), maire de Saint-Jouin, conseiller général du canton de Mauléon de 1919 à 1937. Il épouse Alice Maurice du Plessis.
                • Geoffroy Henri Marie Raoul Joseph du Réau de La Gaignonnière (1914-2021), homme de lettres sous le nom de plume « Geoffroy de Souzenelle ». Il épouse Juliette de Proyart de Baillescourt (1922-2000) puis en secondes noces, Annick Meaulle dite Annick de Souzenelle (1922), écrivaine d'ouvrages de spiritualité.

Armes[modifier | modifier le code]

La famille du Réau de La Gaignonnière porte d'argent à une barre de gueule frangée de sable, armes enregistrées pour Jean du Réau dans le 33e volume de l'armorial général de France (généralité de Tours), dressé en 1696[12]. Ces armes sont aussi représentées sur l'acte d'anoblissement de 1670, surmontées d'un heaume et d'un palanquin.

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principes alliances de la famille du Réau de La Gaignonnière sont : Pasqueray, de Chauvigné, Desmazières de La Blairie, Amary de La Gaudichère, Cassin de La Loge, Boucault de Melliant, de Quatrebarbes (1839), de Couessin du Boisriou (1871), Merland de La Maufreyère (1875), Maurice du Plessis (1906), Bouvais de La Fleuriaye (1907), du Bois de Maquillé (1908), des Colombiers de Boismarmin (1913), de Mauduit du Plessix (1928), de Collasson (1931), de Grailly (1933), de Proyart de Baillescourt (1942), de Dreüille (1945), du Plessis d'Argentré, Huon de Penanster, Exshaw, de Monti de Rezé, Lennel de La Farelle, Brochard de La Rochebrochard, Vaujuas-Langan, de Fraix de Figon, de Farcy de La Villedubois (1938), Roland de Chambaudoin d'Erceville, de Chabot, du Buysson, de Dieuleveult, de Coniac, etc.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Article Zacharie du Réau de La Gaignonnière, , [lire en ligne] sur le site de l'association « Vendée militaire ».
  • Arnaud Clement, La noblesse française, 2020, [lire en ligne]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, édition 2002, page 161
  2. 1979. AR de l’ANF/5277 : 18 mars 1789, comparution pour l’Ordre de la noblesse, sénéchaussée d’Angers
  3. Louis de La Roque, Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes d'Anjou et pays Saumurois : qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 / publié d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, , p.32 ; in-8 (lire en ligne), p.11.
  4. Gustave (1863-1923) Auteur du texte Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. VI. Bou-Bré. - 1907 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], impr. de C. Hérissey (Évreux), 1903-1929 (lire en ligne).
  5. Uzureau F., « Le combat de Rocheservière (19-20 juin 1815) », La Révolution de 1848 et les révolutions du XIXe siècle,‎ juillet-août 1924, tome 21, numéro 105, pp. 181-185. p185
  6. Canton de Montrevault
  7. Régiment des zouaves pontificaux. Franco-Belges, zouaves, volontaires de l'Ouest et leurs familles pendant la guerre de 1914-1918, Lille, impr. H. Morel, 77, rue Nationale (Lille), (lire en ligne), p. 179.
  8. a b et c Zacharie du Réau de La Gaignonnière, , [lire en ligne] sur le site de l'association « Vendée militaire ».
  9. « Du Réau, Elisabeth - Persée », sur www.persee.fr (consulté le )
  10. Le site de Sciences-Po.
  11. « 3 000 ha d'un seul tenant », sur le site du quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  12. Charles D'HOZIER, VOLUMES RELIES du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696 (1697-1709). XXXIII Tours, 1701-1800, 596 p. (lire en ligne), p.31