Gare de Briare

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Briare
Image illustrative de l’article Gare de Briare
Bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Briare
Adresse Gare SNCF
45250 Briare
Coordonnées géographiques 47° 38′ 47″ nord, 2° 44′ 01″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87696088
Site Internet La gare de Briare, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER
Caractéristiques
Ligne(s) Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 43 963 voyageurs (2021)
Altitude 144 m
Historique
Mise en service

Carte

La gare de Briare est une gare ferroviaire française de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située, rue de Verdun, sur le territoire de la commune de Briare, dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Elle est ouverte en 1861 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER qui effectuent des missions entre Paris-Bercy et Nevers.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 144 mètres d'altitude, la gare de Briare est située au point kilométrique (PK) 164,029 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Entre les gares ouvertes de Gien et de Cosne-sur-Loire, s'intercalent les gares fermées de Châtillon-sur-Loire, de Bonny et de Neuvy-sur-Loire[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1861-1937)[modifier | modifier le code]

La gare de Briare est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le tronçon de Montargis à Nevers[3], au titre de la première section de sa ligne de Paris à Lyon par le Bourdonnais[4]. La deuxième voie est posée en 1862[3].

En 1911, elle figure dans la « Nomenclature des gares stations et haltes du PLM »[5] comme gare de passage de la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Gien et la gare de Châtillon-sur-Loire[6]. Elle est ouverte au service complet de la grande vitesse et à celui de la petite vitesse[7].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, lors de la préparation à l'électrification de la ligne, les communications entre les voies principales sont supprimées et il est décidé de ne pas électrifier le faisceau des voies de service, mais de le desservir avec un locotracteur Diesel[8]. En 1985, la gare délivre annuellement 9 080 billets et 339 abonnements et son trafic de marchandises représente un total de 1 414 tonnes à la réception et de 4 424 tonnes à l'expédition[9].

Le , débute le chantier de construction d'un passage souterrain pour l'accès en sécurité aux quais, complété par un rehaussement des quais de quelques centimètres. Le coût de 4,5 M€ est totalement pris en charge par SNCF Réseau. Le souterrain est finalement mis en service le [10],[11].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[12].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Voyageurs 50 561 45 392 48 170 43 985 47 148 30 194 43 963

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au vendredi et fermé les samedis, dimanches et jours fériés. Elle est équipée d'automates pour l'achat des titres de transport. Les accès sont aménagés pour les personnes à la mobilité réduite[13].

Desserte[modifier | modifier le code]

Briare est desservie par des trains TER assurant la relation Paris-Bercy – Nevers[13].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking y sont aménagés[13].

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le bâtiment voyageurs d'origine est toujours utilisé par le service ferroviaire. Comprenant trois corps, il est caractéristique des plans que le Syndicat du Bourbonnais avait établis en s'inspirant d'un style largement adopté par la Compagnie des chemins de fer du Nord[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
  2. Chaintreau 1987, p. 42.
  3. a et b Poncet 2016, p. 2.
  4. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.26 Montargis-Nevers 21 septembre 1861 », p. 136.
  5. PLM 1911, p. 10.
  6. PLM 1911, p. 88.
  7. PLM 1911, p. 10, 50 et 64.
  8. Rasserie 1988, p. 40.
  9. Rasserie 1988, p. 55.
  10. « Travaux : La gare de Briare poursuit sa mue avec l'installation d’un passage souterrain à partir de ce vendredi 4 septembre [2020] », larep.fr, (consulté le ).
  11. Sabrina da Costa, « Souterrain en gare de Briare », sur maligne-ter.com/paris-montargis-nevers, (consulté le ) : « Dès le lundi 21 juin [2021], vous pourrez emprunter le souterrain de la gare de Briare. ».
  12. « Fréquentation en gares : Briare », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  13. a b et c « Gare de Briare », sur ter.sncf.com/ (consulté le ).
  14. « Gare : Briare », sur massifcentralferroviaire.com (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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