Gare de Neuvy-sur-Loire

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Neuvy-sur-Loire
Image illustrative de l’article Gare de Neuvy-sur-Loire
Cour et bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Neuvy-sur-Loire
Coordonnées géographiques 47° 31′ 07″ nord, 2° 52′ 58″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87696120
Services uniquement marchandises
Caractéristiques
Ligne(s) Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Voies 2
Altitude 142 m
Historique
Mise en service
Fermeture Fermée à une date indéterminée

Carte

La gare de Neuvy-sur-Loire est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située à La Coquetterie, rue Jean Jaurès au sud du bourg de la commune de Neuvy-sur-Loire, dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ouverte en 1861 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), c'est une gare ouverte au service des marchandises par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 142 mètres d'altitude, la gare, fermée, de Neuvy-sur-Loire est située au point kilométrique (PK) 182,251 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares ouvertes au service des voyageurs de Briare (s'intercalent la gare ouverte uniquement aux marchandises de Châtillon-sur-Loire et la gare fermée de Bonny) et de Cosne-sur-Loire (s'intercale la gare ouverte uniquement aux marchandises de Myennes)[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1861-1937)[modifier | modifier le code]

La « gare de Neuvy-sur-Loire » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation les 51 km de la deuxième partie de la première section de sa ligne Paris-Lyon par le Bourdonnais[3].

En 1911, la gare, nommée « Neuvy-sur-Loire », figure dans la « Nomenclature des gares stations et haltes du PLM »[4]. C'est une gare de passage de la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Bonny et la Gare de Myennes[5]. Elle est ouverte au service complet de la grande et la petite vitesse « , à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligence, etc. »[6].

En 1928, le projet d'agrandissement de la cour de la gare est mis en chantier[7].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

Lors de la préparation de l'électrification de la ligne au début des années 1980, Électricité de France (EDF) demande la réouverture au service des marchandises de la gare de Neuvy-sur-Loire pour pouvoir acheminer les « châteaux de combustibles » à la centrale nucléaire de Belleville par l'embranchement qui la dessert et qui a été électrifié[8]. En 1985, la gare, qui est, un point d'arrêt non géré, « une gare sans gérance ouverte au trafic des marchandises » (Pang-GSG) a réalisé un trafic de marchandises annuel qui représente un total de 4 670 tonnes à la réception et de 606 tonnes à l'expédition[9].

Service des marchandises[modifier | modifier le code]

La gare est l'origine de l'embranchement qui dessert la central de Belleville en traversant la Loire par le pont de Neuvy-sur-Loire[10].

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le bâtiment voyageurs d'origine, fermé, est toujours présent sur le site.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
  2. Chaintreau 1987, p. 42.
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.26 Montargis-Nevers 21 septembre 1861 », p. 136.
  4. PLM 1911, p. 32.
  5. PLM 1911, p. 88-89.
  6. PLM 1911, p. 32, 50 et 64.
  7. Conseil général, « Ligne de Moret à Roanne », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 18 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Rasserie 1988, p. 40.
  9. Rasserie 1988, p. 55.
  10. « Pont de Neuvy-sur-Loire », sur structurae.net (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Gérard Piot, « Modélisme. La gare de Neuvy sur Loire fait triompher le style français », La Vie du Rail, no 938,‎ , p. 20-22.
  • Pichard, « Le rail traverse la Loire à Neuvy », La Vie du Rail, no 1877,‎ , p. 44.
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]