Habitat léger

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Petite maison dans l'Oregon.

Les habitats légers, aussi appelés habitats réversibles, sont des habitats aux fondations réversibles (pierres sèches, vis de fondation, pneus…). Ils peuvent être de différents types : mobile, démontable, transportable ou biodégradable.

Histoire[modifier | modifier le code]

Attesté par l'archéologie dès le néolithique, sous des formes diverses, l'habitat léger ou précaire donne lieu à des interprétations divergentes, parfois simplificatrices, entre lesquelles il est complexe de trancher[1]. Parmi les huttes les plus anciennes qui ont été répertoriées se trouvent celles qui figurent dans le campement de Moli Del Salt qui datent du 14e millénaire avant Jésus Christ, en Espagne à cinquante kilomètres de Barcelone[2].

Types[modifier | modifier le code]

Il existe deux sous types :

Législation[modifier | modifier le code]

En France, la Loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (loi ALUR)[3] définit le cadre légal de l'habitat léger permanent selon les critères suivants :

  • occupé 8 mois de l'année,
  • humainement et facilement démontable.

La sociologue Gaella Loiseau indique en 2020 que le nombre de personnes vivant, en France, en habitat léger est difficile à estimer, mais qu'il se situe entre 100 000 et 500 000 personnes[4]. Un premier statut légal de l'habitat léger apparaît en 1980, et donne lieu à une importante jurisprudence[5],

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alain Beeching, « Habitats pérennes ou précaires au Néolithique », Techniques & Culture. Revue semestrielle d’anthropologie des techniques, no 56,‎ , p. 48–61 (ISSN 0248-6016, DOI 10.4000/tc.5333, lire en ligne, consulté le )
  2. Homonide.com
  3. « Loi ALUR », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. Guillaume Poisson (Reporterre), « La vie des itinérants menacée par une nouvelle loi », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
  5. Fernand Bouyssou, « L'habitat léger de loisir devant la jurisprudence », Droit et ville, vol. 16, no 1,‎ , p. 193–200 (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Agnès Jeanjean, Habiter le temporaire : Habitations de fortune, mobiles et éphémères, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Techniques & Culture » (no 56), 256 p. (ISBN 978-2-7351-1410-8, lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]